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The weekly Thibodaux sentinel and journal of the 8th Senatorial District. [volume] (Thibodaux, Lna. [i.e. La.]) 1875-1898, March 04, 1876, French, Image 1

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SENTINELLE
THIBODAUX,
JOURNAL DU 8 ME DISTRICT SENATORIAL.
IX 1>U NUMERO DIX CENTS.
JOURNAL OFFICIEL DE LA VILLE DE THIBODAUX.
ABONNEMENT:—$3.00 PAR AN
THIBODAUX, IA SAMEDI 4 MARS 1876.
NO 31
"ormations Locales.
g AUX AMATEURS.- Une
be occasion pour faire une
r ,...........
affaire se présente actuel
t i. Houma. Mr. J. Petitni
ésire vendre, â des coudi
très avantageuses, son ma
avec tout son stock de raar
dises, pour entreprendre un
genre d'affaires. Ce maga
la réputation de faire le plus
ires de la localité et d'être
ieux achelandé de la pa
Terrebonne. 2 t.
____ j ( ______
E'NNUr remis. —Le meeting
Société de Bienfaisance et
tance Mutuelle de Thibodaux
renvoyé par ordre du Prési-1
au jeudi 9 Mars 1876.
_•«*.—»
BRES Fruitiers. — Mr. J.
'a, de Honma offi e a vendre
prix une grande quantité
tant d'orangers, pacanierset
îers ect., Voir l'annonce.

iol. —Un jeune nègre de 19 a
ans, a été arêté et éeroué à la
-n de paroisse pour attentat
pudeur sur une petite tille de
r âgée de 8 à 9 ans ; ren
é devant la Cour de district,
C'TDENT— Mr. Cragin, propii
re de l'habitation Tanner (Ter
iiuie Station), étant en buggy.
cheval s'est emporté, et l'a
hors de la voiture. Nous appro
......* ~
UGE RENVOYE.— Le juge de
rois«e de Terrebonne, T. « -
i bu nie, a /'té démis /h* son oi
par un vote presque unanime
la Législature. Du prétend
. ....... * . "11" '
s avec plaisir qu'il na pas été
grièvemeuts.
ouveau salon —Notre ami,
pt. Michelet, vient de répa
ret mettre a uenf s/*n éta
ssement, c'est charmant et
engageons les amateurs du
/l'aller le visiter. Il seront sa
"it et y retourneront souvent.
Ou
il sera remplacé par le frère
L. A. Snaer membre de la
gUlatuie, (éyo ferina.)
T. Grisamoiîk.—N otre viel
i le major Grisa moi e, encoig
ni Market et fSt Philippe, vient
eôiiqijêter son assortiment /le
•hiUidis/'S, vous y tiouverezj
articles indispensable dans
v famille, tous d" premier choix
â bou marché, allez visiter son
gasin et soutenez l'industrie
mesiiquc.
Fonderie. —Nous apprenons
ec plaisir que Messrs. J.B. Bod
& Lawrence Keefe, viennent
'beter la fonderie tie Th i bo
ni.
Sous avons l'espoir que par
r énergie et leur esprit d'entre
se ces messieurs auront un
io succès.
Groceries.— Mr. P. J. Del
rt, successeur de M. Piedra,
ntde recevoir de la Nouvelle
léaus, un assortiment complet
groceries de premier choix, les
linnets de Thibodaux, trouve
nt chez lui tout ce qu'il va «le
»!* délicat, nos remerciments â
r. Machado pour nous avoir
tré en détail les guurinamli
!Be c out.en t son mugasin.
Pendu \«ms aimrenons au
* endl ,—Aous apprenons au
ment de mettre sous prese
'an certain Gustave Ruthen
rg, porte-balle [peddler) a été
nvé pendu â un arbre dans les
in
avaient le lanin toût^iiorte â
P ' - - J
"ire que c'est un suicide, nous
unerons dans notre proehaiu
tnéro les détails qui nous sont
^is.
R , - v
REVENU et Repartl-Nous
oit* «u le plaisir 1 de serrer lai
iode notre viel ami, le prof««
t. W. A. Botcher actuellement
■Mtert de Colombus [Texas),
» regrettons sincéremint qu'il
(abandon né notre localité, tuais
'«ne pouvons que féliciter les
*«0«d'avoir parut, eux un pro
«r aussi habile. Le professeur
' rest reparti pour Columbus
uu trop cour séjour parmi
«• Nos souhaits le suiverout
Q 8 sa uunvelle patrie.
Mortalité.—N ous eurégls
isavitcnne profonde douleur
,®ort «lujeune Fiaitk Holrten
décédé après une très
te mtdadie, le 26 du mois
fer A la résidence de sou père
Goode.
Beinengé de 13 ans le jenue
''•promettait dêtre un bom
ligne, «on éducation «mm»
discernncineut avait
êpécheslai une intelligence
Foire a l'Eglise Ste Marie
. Dimanche après midi, une nom
''reuse et élégante société se pré»
ï ,ara,t à monter â bord du beau
steamer St. John, gracieusement
! ,, * s ** * a disposition des excursion
! ,:ir sol > jenue capitaine F.
Bergeron, quand un * x,x --------
télégrarue
annoncer la mort de sa
Désappointé par ce triste
événement, chacun se préparait
a rentrer chez soi, lorsque les
commissaires du Rev. Curé de
Ste. Marie, vinrent annoncer que
to,, i onr ' s ftalant Cap. Dalféres
l' r '* l,a,, t eu considération le inal
htM,r 'J® ^tt collègue du St.John.
se ,a ' 3,1 libéralement a la dis
j' ,,s > dion du public. Eu un instant
Itî tiu marcheur Assumption fut
e .* ,vî .^v P ar le sémillant escadron
feminin, accompagné de leur ca
! ''»lier» servants. Quelques mi
,m . tes "près, P Assumption qiu
] fe w hart de Thibodaux et se
i dirigeait rapidement vers sa desti
' nation, après deux ou trois altéra
1 gea et vers cinq heures nous arri
vions à Ste. Marie, le débarque
, ment s'opérant, au son de l'iiarmo
nieuse Cornet baud de Thibodaux,
j conduite par sou uahile chef le
I Dr. H. Dansereau. Les couples se
! dirigèrent alors vers les tables
I surchargées d'excellents rafrai
! chissemeuts.le restaurant fut pris
!d assaut et «i nous ne nous trom
d'assaut et si nous ne lions
' pons tout le monde fut satisfait,
1 Une excellente mesure avait
été prise par les organisateurs de
la fête, chaque table portait un
écriteau, indiquant le prix des
consommation, dans ces temps /le
hard finies tout le monde étant
obligé /le limiter ses dépenses, on
n'ose pas quelquefois aborder un
stand dans la crainte d'être ex
ploité. Nous adinétous bien /l'a
, près les maximes de Loyola que la
j Un justifie les moyens mais neun
i moîu.s 'malgré tout le désir que
p,,., pniss*' éprouver de coutribuer
! ^ (Bnrtv |,j,. q est j )OI1 ,| e S;l .
vo j,. .t;,?,* quelle mesure ou peut
le faire.
Fendant les quelques heures,
qui nous furent accordées eu at
tendant le retour de ('Assumption
le Thibodaux Cornet Bind égaya
l'assemblée /le ses délicieuses fan
.
!
( .
Lires.
Le seul regret que nous
• éprouvé et celui /le n'avoir pu as
ayons
sister au concert donné par les
jeunes personnes de la localité.
A une heure après minuit, le
bateau nous ramenait à Thibo
ilaux et chacun regagnait scs pé
nates enchanté de cette agréable
excursion et surtout de l'affabilité
avec laquelle le Rev. Père Vu
groux avait reçu ses visiteurs.
Excursionistes. _ Pendant
que les heureux de ce monde jouis
sent en ville des plaisirs des der
niers jours du carnaval, les pfU1 _
vres diables attachés à la glèbe
se morfondent contre l'injustice
,lu sort qui les empêchent d'en
faire autant. Lundi dernier. c he
V*«, voiture», bateau*, tout
avait été mis eu réquisition pour
i transporteries voyageurs au La
; fourche Crossing. .Les bateaux
j Henry Tête, St.John et Assumption
' étaient foulé de mon/lc de sorte
j , f uotre vil.u f reuse, ub,ait a ua
i ' èri a * e ' ^ ser '
Sa Majesté Corn ns doit etre sa
! , luanrawniwit on'on
| S
! Zs noTXônôïe
j de Thi
1 ar contre les gamins ue nu
i Modaux ont en le plaisir de huer
et "mécaniser" de toutes lesina-i
nières trois ou quatre pauvres
masques qui- ont. essayé de paro,
(lier ies Mystic Krewe.
(lier ies Mystic
--------------- ,
i - . -----
Meurtre.— M r. Anguattn Gau
' dé de Lalourche, se trouvant luit
! «li, a bord «lu magasin dottant «le
Mr. Charles Gni.lry-a eu une at
| tercation avec M. liapnael Gatu
dé son parent et aéte frappe m« r
! tellement par ce dernier de deux
i coups de couteau. ' ,
I Mr. A. Gaudé a succombée a
ses blessures quelques instauts
apprés avoir été irappe.
Nous nous abstenons P
moment «le tout detail, 1 affaire
devant être soumise d la Cour
cette semaine.
Mr. Raphaël Gandé s'est cons
titué prisonier le même jou*-.
Probabilités du temps—D' a
près le professeur Tice, voi«u quel
temn^Dendant le mois de mars :
«lu premieur au 2, orageux ; du 3
au 4, clair; du 5 aux 7, plaisant j
du 8 au 10, couvert; «lu 11 an 13,
La Femme.
[/Amérique a des bananiers en :
Louisiane et des cocotiers en Flo
ride.
; Mais l'Amérique a de sittgu
lières idées sur la femme, et c'est
d'une étrange et religieuse façon
~" *- '*
qu'elle traite l'Eve des tepips
modernes. Car elle entoure cette
femme de tant de droits, de tant
de privilèges et de tant de res
peets, comme étant une précieuse
idole dont l'usage est sacré et
véritable caractère social et l'a
moindut à plaisir dans le faux
culte d'un agrandissement factice.
„ _______ ____________
E i d'autres termes, l'homme de
cette république, grande si vous
voulez, associe trop peu sa femme
à la vie qui doit être commune,
deriière son culte a l'idole, n'ap
j precie pas conveiiableineut et rai
sonnableiueut celle qui doit être
, une épouse, sa compagne, sa pré
cieuse ménagère, ['associée cous
; t inte de toutes ses pensés, de
; toutes ses œuvres, comme aussi
j de toutes ses peines. La cominu
dorninical, qu'elle lui enlève sou -
. ... ' 1
ne l'épouse pas assez complète i
ment et assez intimement, lui j
donne trop et lui demande trop
peu. N'est-ce point là, après tout,
un mépris indirect î Si le Turc de
Mahomet ne voit dans la femme
qu'un objet de plaisir et un meu
ble 'le sérail, l'Américain, lui,
j natité entre eux esf imparfaite, et
-l ........
être pas lutte, tiraillements, dou
! et corruption, puisque ht li
! berté consentie et le divorce pos
\ sibîe vous saucent de la servi
tinle ; mais la liberté <'f le divorce
teins deux existences, parallèles
plutôt qu'égales, ne sont point
assez confondues dans une même
unité. Quand la pensée de l'un
est ici, l'âme de l'autre est ail
leurs, l'iiniou existe communé
ment pour la forme, et le ;iua
lisine est profond sous l'appa
reuce du respect mutuel et /le la
communauté légale. Il n'y a peut
**ii vous détachant l'un de l'autre,
en vous apaisant par /le mutuel
les concessions ; vous divisent,
vous diminuent, ue vous permet
tenr plus d'être /les associés par
faits, complets et forts, c'est à
/lire de poursuivre ensemble,
i fermement appuyés l'un sur l'au
! tre, la sérieuse tâche de la vie et
,j ] famille.
Certes, tout en affirmant bien
liant notre grand respect pour la
fe.nme, nous la diminuons incon
tcstablcmcnt dans son intetli
gence, dans son devoir, dans son
caractère /-t dans son rôle. Nous
la croyons trop femme pour peu
ser, trop belle pour être sérieuse
mont utile, et si nous l'admirons
dans sa beauté, dans sa grâce et
sur son piédestal de divinité et
< !e velours, nous doutons très
probablement de sa force. Car si
a Y* on8 f,)I <,:u ' 9 8 ™ ,,,telh
gen«*, dans 8a paiTOn *. 8 °, n
J'igemeut, dans la puissance «le
«°» ,a de , 80 »
"»» 8 ne lai assignerions
8a » 9 pas un role passif, e%
*
ei,ce , . ect ®, y . n « ml >iassaut
'l' 1 '" 11 9enl c |^ <le | a v '® ''il mai ne
Srtcia ^ w * PoaranDant en coin
a "*" un "édmZues' les ' avfs se
8/raient reuptoques, les a\ is se
; "f**™
1 pour l'autre, nos épaulés se p«ête
- . „ * ns t l „ * t .
i a f r ®
fardeau, à deux, chacun tenant
i "'i' b ° Ut . »'encourageant du
' sounr r' 8eralt ,éger com , ,ue . u,,e
joie et vrai comme un bonheur.
; 'p r(tva in er ensemble est une fête,
U)|e q^uéffiction pour les deux.
| certainement le travail est une
j 0 j j >ol , r i a femme comme pour
! l'homme, loi de moralité et de
' douée^eVilcù^Tés^io'n ^uîolîis tuer
doué«. t.œuites «noms mer,
veilleuses que l'homme, et qu'el
J le iwissèile an cœur toute une
, source u hénnsmes et de vertus.
A l'homme donc, le maître, ; l'ou
vner a.ipénenr, le trava. leur le
plus robuste, â initier întelltgetn
meut la teuwue au travail qu ils
! doivent poursn.vre ensemble et
par le même chemin. Car l'œuvre
sera inachevée, incomplète, mau
vaise ou nulle, si la femme n'y
prend aucune part, s-en désinté
resse com um d'une chose étran
; gère, ou croit iudigne de^sortir de
son rôle «le passivité et d'idole,
Que «leveindra la maison où la*
femme Ht uu roman, où l'botmne
i iipporte st*s soucis, où les eufauts
i grandissent entre les soucis du
; père et les romans «le la mère!
i C«*tte maison peut-elle être le dé
licieux hone du poëte ! Demain,
si le magasin brûle, si l'eutre
prise échoue, si l'œuvre «lu mari,
œuvre d'un seul et souvent mal
combinée, tombe au premier vent
tiée aux choses du momie réel et
pratique, qui ne sait pas <l'«»ft lui
: son P aiu ' rt ? ( ï Hoi 8<>n ,ux *
fait, pourquoi son
est doux, pourra-t-elle courageu
serneut faire face â l'épreuve et
relever intelligemment la tête
courbée de son pauvre compa
gnon î Le malheur n'est complet
et irrémédiable que pour ceux
qu*il trouve faibles et désarmés ;
mais il existe à peine pour ceux
qui savent, sont forts et sont unis.
Bien plus, ce malheur, qui ne stir
preutl janiui^ les sages et 11 'éton
>.rv l.txi.tl.l In J OOO/OIIÄO /il O I
ne jamais les associés clairvoy
auts, resserre énergiquement les
liens et relève fièrement les fronts.
Vous refaits avec l'intelligence,
la volonté et le travail, par un
même concours
vre renversé.) ou coin promise. Le
i désespoir est pour les seuls, non
j P°* ir ( ' eux jff"*
de forces, l'œu
sont soii/iement
unis et entièrement solidaires.
Mais la solidarité doit «later de la
première heure, commencer a l'an
tel, être de tous les instants, se
formuler par des actes vraiment
sérieux, nous montrer la femme
sons le triple aspect de l'épouse
chaste, de la mère de famille at
tentive.
La femme oisive, c'est l'huma
nité borgne.— Louisianais
Politique— La Chambre ne
s'est pas laissé détourner de son
but par la farce joué au Sénat
lundi soir, mercredi matin, elle a
repiis les choses au point où elles
en étaient restées lundi, sans te
nir compte d'agissement illégaux
dont elle »'avait pas officielle
ment connaissance. Eu dépit des
moyens délatoires employés par
les radicaux,le comité sur la mise
en accusation â fait son rapport
et a présenté les chefs d'accusa
qui ont été adopté*»
Ces chefs d'accusation sont au
nombre «le quinze et sont tous
postérieurs au coin promis.
Le procès \erbal «le la séance
«le 1 midi soir au sénat, mis en re
gar/l de l'acte d'accusation adop
té mercredi par h» Chambre, place
Kellogg et les radicaux dans la
position de gens qui ont confessé
jugement. Lu Chambre n'a pas
touché au compromis, «-1 le a res
pecté scrupuleusement les formes
légales, et les g iefs appuyés «le
preuves, qu'elle articule contre
Kellogg, prouvent surabondam
ment qu'elle a fait, non œuvre de
parti, mais œuvre «le justice.
Si-ce qu'à Dieu ne plaise—«les
complications imprévues, que peu
vent produire la fourberie et Fini
quité «le Kellogg et «le ses coin
plices,il surgissait un conflit armé
il ne sera pas possible «l'en faire
retomber la responsabilité sur les
démocrates car ils ont tout fait
jusqu'à présent et ils continoront
à tout faire pour éviter l'effusiou
du sang.— Abeille.
Les somnambules passent en
ce moment, â ce qu'assure le Cha
rivari, un mauvais quart d'heure;
il est question «le poursuivre
celles qui Rôtit soupçonnées de
charlatanisme. A propos «le cette
grosse débâcle, le chroniqueur ra
coûte comment un jour il a tiré
sans le savoir les cartes â uue
femme dont c'était le métier :
Après avoir jeté au hasard sur
la table uu roi de carreau, une
dame «le pique, «les sept, des huit
et (h"s uenf, je regardai la vieille
et je lui dis: > i
—Vous n'avez pa» toujours fait
ce métier ? ; •
—(''est vrai, mousieur.
—Vous avez été xbtits uue posi
tion aisée f
r.Hto*L en . C ° re VlUi ' ™ ,R8ie, 1 lr >
...i.-.
me c.it «elle en paraissant prendre
un vit iutérêt â mou travail.
V ou s avez aimé dans votre
! j eu,,e8Âe > et ï es hommes vous ont
reu .,ue Dien mall,., .r*«««*.
_ ^ ^
()H8sé da|lg ce : eu ra 'J (j; iuie
. . . e
reudue Dieu malheureuse.
—C est vrai, monsieur ; mais
comment devinez vous tout cela !
s'écria la bouue femme en sanglo
tant.
—Je ne devine rien, je lis votre
_ * cer
taine façon.
Depuis ce jour
elle crat nnx
.r"- 1 "
ffiJTÄSÄffs*
embarrassé.
i
1
.
v ? l,a vo,, hez----je passerais —
j v,e "^ ro,,s sitner.
i —Crus égoïste, va !.. Eli bien!
et moi, qu'est-ce que je ferais
Un bon Grévio ,uu j>eu é la Ga
varii :
Un vieux monsieur parle tout
rwn ^ eun ; B danseuse :
—Qje!le existence délicieuse,«
<*t mot, qu'est-ce que je ferais
j douc Pe»dant tout ce temps-14 1
:
Les tues de Londres ont une
pis
Ailloli.
Pour préparer l'aillet on ailloli
de Provence, voici comment :
Vous pelez quelqus gousses
d'ail (deux gousses seulement par
personne,selon le monde que vous
avez), et vous les pilez avec un
pilon de buis daus un mortier de
marbre. Far où est venu le vieux
proverbe :
Toujours sent le mortier les anlx,
Et cet autre :
Plus on pile l'ail, plus il sont----bon.
Une fois vos gousses finement
écrasées, versez-y de l'buile
Provence, en tapant du pilon et
en virant de continu, toujours de
même biais. Quand la pâte pren
/Ira cor ps, vous pourrez l'appou
j dre de quelques gouttes d'eau tiè
j
j
«le. et ue tnamiuez point surtout
«l'y esquicher la moitié d'un ci
tron pour affermir la pâte.
Avec quoi, vous ferez toujours
couler l'huile, laitue à larme, plan
plan, bien plan-plan, et tournée
la poigne toujours de même façon;
tant que votre ailloli soit assez
abondant. Faut <]u'il y en ait au
tour de deux cuillerées par per
sonne.
Des fois qu'il y a, arrive uu
malheur.
L'ailloli peut tomber, autant
dire se fondre et s'arraper au uior
tier.
, i
tie
Voici comment on fait pour rele
r er l'ailloli.
Videz daus uu plateau votre
ailloli manqué. Zou ! vous jetez
vite quelques gousses «l'ail de
plus dans le m«>rtier. Pilez les
comme se doit, et ue plaignez pas
la peine. Ajoutez-y, quaint elles
seront bi«»u écrasées, un jauue
d-œuf.
Bouliguez bien avec le pilou, et
revidez très doucement l'ailloli
escafouyé. Vous allez le voir gon
Her. rougissant et doré comme du
beurre... C'est le moment de le
servir.
Telle est la recette. Mais il y a
le coup «le pilou qui ne se peut up
prendre, le coup de pilon qui fait
le bon ou le médiocre aillet.Ainsi,
la touche du peintre distingue l'o
riginal de la copie. Que dis je, la
touche ! c'est l'âme du peiutre
elle-mêuie, et le coup de pilou est
l'âme du cuisiuier. Dieu le donne !
car s'il ne vous l'a donné, vous
ne l'aurez jamais. Ainsi que ledit
le poète :
L'art ue reud bous les Tors que nature re
fuse.
L'ailloli est uu délice. Rien de
si bon pour la sauté, et c'est le
fondement «le tout repus proven
çal.
Quasi tons nos poètes parlent
de l'aiiloli comme d'uue ambroi
sie.
Le paradis n'a pas de fleur tant embaumée,
dit Poney.
Le Marseillais Germain l*a
chanté dans uu poème, la Bout
ride de Dieu, qui est nue perle de
notre langue :
Vénus le fit tant dur
Qu'au mortier le pilon tenait tète levée.
Et plus loin, en vers libres :
Les Satyres qui sont tous de forts méchants
drilles.
Oreilles du baudet et mollets de la chèvre.
Disaient : Il sent l'aillet ! Ami, la K 0I xe
s'ouvre t
L'ailloli est le condiment des
poissons Imuillis, de la bourride,
tie la merluche et des escargots â
l'eau de sel. Et s'il faut tout dire
! au regnrd de Ini, I» uaayoiiuaise
des Français n'est que de la war
welade !
Lorsque seulement le Marseil
lais a mangé trois ou quatre cnil
lerées d'ailloli, et qu'il va ensuite
à la Bourse, comme de juste il est
| halenées à quinze pas, sans que la
' ......
j trajectoire soit seusib letnent allais
j *»ée, ainsi du reste que le démon
i trent surabondamment Architnè
i «le, dans son Tétragônismo Pa'-abo I
■ lé», et le général Piobert, dans!
son Traité théorique et pratique de
l'Artillerie.
Jules Bagasse.
Le sénat du Maine a adopté
par 18 voix contre 11, une loi abo
lissant la peine de mort dans cet
Etat et lui substituant l'emprison
* æ
* loi ■'"* «
, 1 « nature à faire réfléchir, s'il pou
vait être .„ is au sérieux. Mai» il
votée par la cliaiubre.
Il sera intéressant d'étudier les !
conséquences de <M?tte impunité (
relative assurée aux meurtriers j
dans l'Etat du Maine. L'emprison ;
nement à vie serait assurément
faudiait pour cela supprimer les i
gardiens corruptibles et enlever
au gouverneur le droit de grâce.
Il y a, d Baltimore, uue darne
' qui est plus vieille que les Etats
Unis. Elle n célébré sou cetitenai
1
j un enfant âgé de 75 ans. Elle
j croit fermement que les hommes
sont des descendants de singes,
"Car, dit-elle, plus on les exami
11 e. plus on voit qu'il se jouent
sans cesse des fours les uns aux
autres. "
A Vi MDUE.
O rnnyeri, Paeiiairn, Prn
■1er*, Pécher».
3000 pieds d orangers à 5, 10, et 15 et« le
pied.
ÎOO pieds de pticanicrs it 15 cts. le pied.
ÎOO pieds de pruniers à 05 et», le pied
i Une grande, quantité de pêchers du Nord
et do meilleures espèces à05 ets. le pied.
Envoyez le montant, plus le fret, de l'en
>i que vous désirez et il vous sera expédié
ment, —
«. 4f.
vol qui
immédiate
4 Ms
JL Tesson,
Hoc ma, La
AVIS.
L'auteur d'une lettre anonyme, sous
forme de valentine, datée de Terrebonne,
16 février 1376 et adressée it J. T. est prié
de se faire connaître.
Mme. B. A. JONES,
Professeur d'Anglais. Français, Espagnol,
ainsi que de Piano et Solfège, donnera des
leçons à domicile, à des prix modérés.
ty'S'adresser au Bureau de Va Sentinel!*
J. A. TRoSiK,
Rue Market (Bâtisse de Lacapère)
Thibodaux
LIVRES CLASSIQUES ET RELIGIEUX,
Fourniturea Je Bureau. Papier de Manque,
ARTICLES DE PIET1E :
Croix, Christs, Médailles, Chapelets Béni
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