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SENTINELLE DE TH1B0DAUX, JOURNAL DU 8 ME DISTRICT SENATORIAL IX DU NUMERO :-DIX CENTS. OL. XI. JOURNAL OFFICIEL LE LA VILLE DE TH1BODAUX. TIIIBODAUX, L—, SAMEDI 11 MARS 1876. ABONNEMENT:—$3.00 PAR AN NO 32 formations Locales. danfnotU ?"r glaise la liste, que nous en Mr. L. Suthon, deR réclama et soumises au uongres pour liquidées. Le montant s'élève somme de «117,873. I " r 4 ^ i I VON.—Une soirée dramati et musicale gratuite a été ée mercredi soir dans la Sal aterley par MM. Cunningham ililison oui offrent en vont»* ouvelle Qualité de savon oui sse en (qualité tous les^sa 'IddL" n or.u.iii.i.t «oîir« ... un excellent artiste et nous rcious ces messieurs des car complimeutaires qu'ils nous donué pour la représentation a eu lieu jeudi soir. STIGATION. — L'investiga préliminaire de Raphael Gau accusé par Jury «l'enquête, as enté par le Coroner, de la d'Augustin Gaudé, a eu lieu i devant lejuge de Parois A. F. Knobloch. Après l'andi des témoins, l'accusé trouvé pable d'homicide a été ren é devant la Cour de District du fournir un cautionnement $5,000 pour ue pas être iuear ", L'Etat était repiésenté par , Winder, avocat de District "usé par MM. Clay Kuo et Thomas A. Radeaux. inial Elevator.- Pa r les attractions ^qu'offrait l*Ex tw«i Agiwde et ludusLriell e Etats du .Sud, A la Nouvelle ' 'is, on remarquait avec un uiféièt ie Cetrienktî Eherator, enté par un de nos coneitoy Mr. A. B. Flower, et uiû par machine si vapeur do la tbrre quatre chevaux. Cet élévateur constniit sur 'le |irinei|ie des npes é chaîne, et l'ean ja-nt élevée â n'im|»oite quelle Iteur et être poussée eu dehors «sinon de 2500 galons par mi >. Un des principaux avantn b de cette machine c'est qu'elle ht être a vantage u seine ut s ein ige à l'irrigation dn riz et au itoige des terres. IWKBS.— Dans Ja grande "de annuelle qua a en lieu le 4 mars é l'occasion du trente vième aniversaire dn Départe ut Ue l'incendie de la Nouvelle éans, la Tdibodaux Cornet *d, a noblement figuré â la de la compagnie Eagle No 7 , pendant un au a porte le ti glorieux de champiou du ude. Avaut la procession, elle u divers préseuts en témoig de sa conduite dans les notu x sinistres qui afligent jour ment la Nouvelle Orléans, rès la procession, tous ses bres se sont réunis dans la (e salle de Mr. Hébert, rue Louis, entre Chartres et pas de la Bourse oit un festin se vait préparé par les soins du priétuire du restaurant des «ties Saisons. Enfin les mein «e» oh iso u s. rininn les mein j de notre bande qui ont parti A toutes ces réjouissance •ut nu'4 se louer de la courtoi-1 ntée l'atteution dont ils ont SM>jet parles membres de I ite compagnie d'élites. ^Formations —L'enquête te sur le cadavre de Ruthen » peddler , trouvé peudn dans '8 en bas de Lockporf, établit près les renseignements four 'par notre correspondant de |*Port, que cette pendaison est fésultat d'un suicide prémédité, ootfle à été achetée au uiaga i de Mr. yictor Paye, du Cut lettres qui ont été trou *.8Uf lui furent écrites chez M. rol leaux, oft <1 passa la nuit, et ^teille (je Qi# Gockpiil qui a '•trouvée $ui pied de l'arbre qui —pieu ue r «truie qui Wde marchandises Les deux trouvées sur lui étaient - en allemand, l'une à l'adres ! SSSfS ! t eu Prusse. Par 1a premiè •ÄJÄ&Äi de l'argent qu'il avmit sur toutes les niarchandises.Par ! «de. il informait sa famille I 0 pp ejiAz vj> y u rue «m ('.hurtn s! l'ait «200 go chez Mr. V. ;imers, 41 rue de Chartres, E&S kllait mourir. Informations Generales. Guilliume^iremâ 1 l>e ™ ,r du Centenaire en os mais en'eire mn i /; hair et ut 1,' SId v °' Mé par uu artiste de Berlin. —Une société vient de se for mer a Philadelphie The Hotel and Börding Home Association, pour log* T et nourrir les visiteurs du centenaire. Dès le premier M*ii c« 1 te association disposera de 2,-' ° 00 hotels, pensions et restau ra,lts «t pourra accommoder 170 - «W hôtes. ' i —Kellogg ayant fait pnblier ' ïiU ' 8 8,18 or K a,,es et télégraphier 21 ü, ir s dl a * orû s w ré,,o,lse aux t'"«* d'accusatious portés contre lui par la Chambre, le Co mite a rédigé une refutation de cette réponse, laquelle a été ap prouvée par le Comité chargé de reuiger une adresse an peuple. —La veille dn Mardi Gras plus de deux cents personnes qui n'a raianf —— j.. i vaient pu trouver de logement dans les hôtels, pensions et res taurants de la Nouvelle Orléans ont passé la nuit sous le marché français. Jamais la ville du Crois saut avait vu une telle influence d'étrangers. —Uî> parade annuelle des pom piers de la Nouvelle Orléaus qui i v,v ' ■ *• xiuiMvnr V7iix.(iun qui a eu lieu le 4 Mars a été cette année ci des plus brillantes et des mieux réussies. Toutes les pom pes et les trucks étaient riche ment et artisteineut décorées et les pompiers qui escortaient ces engins étaieut d'une teuue irrépro diable. —lie secrétaire dn Trésor s'oc cup« activement, conjointement avec le comité des crédits de la Chambre des représentants, de la prochaine émission des ramuiaies d-argent en ce moment û la dispo sition du gouvernement eu rcmplu cement des petits coii| Oiis de pa pier monnaie. — Parmi les actes adoptés et approuvée dans la -dernière ses sion législative et [àomulgés par !(' journal ofliciel se trouvent KJTsn ää fions électorales, Irrésolution No j 2. requérant la délégation congres j sio.inclle de la Louisiane de p,es j ser le passage d'au bill d'alloca j llltfl 1 »mir PR IPVPPS! lu t-llUAlnflAll I lion pour les levées» la resolution No 3, allouant «10,000 à l'asile des tous à Jackson, l'acte No 4, incorporant Roy ville, paroisse La fayette, l'acte No 5, enregistrant la charte du Pelican Hook and Ladder No 1, de Baton Rouge, l'acte No G, relatif au juri, parois se Ciaiborne, l'acte No 7, pour changer le nom de Brashear City en Morgan city, l'acte No 8, [tour pour rappeler la loi 85 du 23 mars 1874 ; la résolution No 9 deman dnnt a nos représautants au Cou grès le passage d'un bill pour ai lier à enlever les obstructions, é'a blies dans le Bayou Lafourche en 1814, par le général Jackson, la résolutiop No 10, demandant au Congrès que les fleuves et Conrs d'eau de la Louisiane soient pen- , [liés de poissons ; l'acte No 14 ; pour confirmer la charte notarié du chemin defer du Pacifique; pi,cte p<>nr »utoiiser le Jur >; de Police de Caddo 4 einet tredea lK'ns: l'acte No H, pour re b r, er le. jugement des «[»pels de vallt u ^ our ®. n l* ,ie ™ e > dans les a Maires sim.nn.hesU'acte No i9 allouant «175,302 G0 pour la ses ! siou de 1S7G, et «G,302 85 |»our le j déficit des. deux sessions de 18io; l'acte No 20, autorisant avec le • consentement populaire la levce d'une taxe spéciale 4 la Nouvelle Orléans, en faveur du chemin de fer du Pacifique ; l'acte No 21 ] [►our autoriser les autorités des di j verses paroisses et municipalités | / ____________ <l..n a! lAtta » 1 ii itwÂmo I VI Jl Ct I»1»IV/»0«TV/«V vv — - X' - —— 4 souscrire des actions «lu même chemin de fer, avec le consente , meut du vote populaire ; la loi amendaiit la section 3410 des sta tuts révisés de manière 4 ce que ; toutes les veutes d'immeubles par i le shérif ou le coroner puissent j avoir lieu le premier et le troisiè me samedis de chaque mois, etc ? ; 24 amendant l'arricle 575 du code de procédure sur les appels; l'acte No 26, fixant le salaire «le i'»vo ; ici a ne ville f t riSrHS l'acte No 30 chantfmt*le nom ue sessious dp la Cpur du buie Dis trief, Galcqsien : baote No -«, dé ; fiuissaijt la juridiction des Cours Je paroisse ; l'acie No-J, poui \e uir au seoonrs de Boykin Wither : ue parois ; i uir au secunrs de Boykin \\i ither EiSSKr si yelle Orléans Faits Divers. ! MEURTRE-Daus la nuit de sa met l dernnsr » a ua bal d ® £ eua de «»«leu*' qui avait heu sur l'ha b,tatio »' d e Mme Col ins, située sur la rive gauche du Bayou, 4 J 111 ,n *0e environ en bus de Thi , < aux ' un . , ® re a été tué par uu j 8 ''» lbla bles. Le meurtrier a 1>m ,U0lné diatemeut la luite. „ ! t "r ! nn T7 f f RtahlniV^ qai a a ® ! eninm.wit^nor h* ? 8t diversement lUP a . p,e8se ' "uns elle i Jï presque unanime pour deckt r r l ,,e S1 Babcock n'est pas cou j pable du crime dont il était accu i! est l'ami des coupables qui u ' ü,, î pas écbappé * ,a loi - —Les fêtes du Mardi Gras su i vies de l'anuiversaire! des potn piers ont attiré â la Nouvelle Or j léans nue foule considérable de visiteurs et relégué au dernier plan toutes les questions politi 9 ues qi,i »'agitaient quelques J° ,ira auparavant. La procession tin Roi tlu Carnaval «Lu i ' " Koi dn Carnaval a été des ! ,me " x réussie » qnoique moins i " 0, » l >reuse que celle qui eut 1 i'. e, V •>' a deux ans. Celle du Mis Uc , mre * composée de vingt trois V' , aux . ^M^utant l'histoire de la nation juive avec tous les personnages et les principales scènes de l'époque, a majestueuse meut défilé dans les rues de la ------- v mie uc ici* ! Nouvelle Orléans, à la grande ad miration des nombreux s|>ecta teure tassés sur les balcons ou cor dés le long des trottoirs. On y voyait Adam et Eve, dans le jar din de l'Eden, l'Arche de Noë, la tour de Babel et la confusion des langues, le sacrifice d'Abraham, la Bénédiction de Jacob, Jacob interprétant les songes de Plia mon, Moïse sauvé des eaux, le veau d'Or et ses adorataurs éter nels, Josuë arrêtart le soleil, la prise de Jérusalem par les Juifs, Samuel coupant Agag en inor eeau à Galgala, la condamnation de David, la Reine de Sabbat visi tant Salomon, le pillage du Teiu pie, le miracle d-Elisée, la Perte des dix Tribus,Isaïe prophétisant, le Festin de'lialtazar, Nabuchodo nosor triomphant, Cyrus à Baby ; ct ,a ^ L «rénisalem. ^ Le géuér a rGTâîit est, dit on très afiecté de l'accusation qui sur le général Belknap, .-ecré ta...5____ I I i , . . . & ' ... taire de la guerre. Cet triste attai le porte l'opprobe au cœur même de sou administration et inet à nu, plus profondément, qu'elle n'avait encore été dévoilée jns qu'ici, la gangrène hideuse dont elle est infectée. A Washington l'effet eu est semblable À celui d'une tourmente oû tous les élc monts sont confondus. Les paitis disparaissent dans une commune stupeur et dans nue consternation géuérale. Républicains et Démo crates déplorent la flétrissure, dont tout le moude se sent atteint. Les adversaires mêmes de la pré sente administration n'oublient pas que c-est le gouvernement* non d'un parti, mais le gouverne meut du pays qui est couvaiucu* d« corruption et frappé d'indigni e t loin d'en triompher, il en ... . ...........,.....,...... sont a redouter de nouvelles révé | lations qui d'un moment peuvent et doivent même, assure t on, écla ter. En fait, le comité d'inventiga lion ne s'arrête pas au faits acquis ct est sur la trace de fraudes non moins scaudaleuses. Mais c'est assez de ce qui est connu et avé ré. u sera temps de charger la conscience publiqne de nouveaux griefs quand ils prendront une r forme palpable, et qu-il ne sera ; j,|, us possible de les laisser dans j p 0 inbre où ils sout encore 4 l'état i ( pi UC ubation. -------------- On lit dans I 'Evening Post : La monnaie d'argent des Etats ~ *•«» ... v.s.sss.v — »»• ' ■ — «-»xj«' aavxxtni Unis comprend actuellement, le dollar, de commerce (trade dollar) 1«« demi-dollar, ou pièce de cin qnante cents ; le quart de dollar ou pièce de vingt cinq cents ; et le dime, ou pièce de dix ceuts.pe saut respectivement 420 grains trop, 12$ grammes, 6$ grammes, et 2$ grammes. Uu bill présente rae s. Les pièces d'argent ont sc i réellement «jours fproés pour tonte ; somme u'«^cédant pas einq dol ■ lare. Le bld doqt il est «inestion I donne cours forcés au dollar jus^ qu'a concurrence de vingt dol ,re;4U demi dollars jasqu'4 dix ; itlUrs. et au «mart de dollar, stn ! qt double dMC, et au djiçe jusqu â cinq dollars. ; Cette mesure yient e.n addition a la section île l acte de 18io tjui a pour objef de hâter la reprise —------- ------- . a pour objef de hater la reprise na ie. Ami Lecteur Je vous remercie cordialement de .'attention qu« vous aveu bien venin prêter 4 notre premier en "■»S " e """" Uer \otre iu luigenct. î'Âiüïl 'al u'Ti ,' 1 "'' ' La Chambre de la Louiaiaue n'a rien fait que nous puissions sincèrement approuver. C'est nue session que l'an peut caractériser en deux mot» : Nullité, Lapai.» Aussi nous pous rangeons faci-1 "Ä 5 S la Nouvelle Orléans, et qu'a mon toarjejormoieraiainai : Messie, ,r » SÄTÄÄS sent 4 aucune mesure d'intérêt général et ue fout qu'envenimer la baiue des partis, uous vous sup plions instamment de uous priver sans scrupule de votre préseuce 4 la Chambre. Au sein de vosfatni! les, vous pourrez douuer tous vos soins à vos affaires particulières. Vous pourrez même exercer votre éloquence,en laiiçuut malédictions ct uuatlièuies contre un ennemi qui ue vous euteudra pas ou qui fera la sourde oreille. Je ne vois aucun inconvénient éeesjeux in nocents; mais pour le fardeau des affaires publiques, c'est autre chose. Il y eu a [>en de disposés 4 le porter digueineut ; mais tous tendent la maiu pour recevoir leur salaire. Allons, aies hons messieurs, croyez-moi, ne faites pas l'inutile sacrifice de vos intérêts -, vous êtes trop bons, trop généreux ; restez chez vous, occupez vous de vos affaires. Aiusi, vous épargue rez le trésor public et, ma foi, je crois que les affaires de l'Etat n'en souffrirons juis beaucoup. Nous sommes aujourd'hui dans le calme plat qui précède la tem pête. S'il faut en croire de sinistres présages, la tempête sera de cour le durée, niais son choc im|té tuenx sei a décisif. Aussi le présent compte pour fort peu. L'riapoh- et l'attention de tous se concentrent sur ce iuu meut terrible et solennel qui doit décider du sort du vaisseau de l'Etat. Que tous les ouvrière dn] pro grès et de la civilisation se met tent donc à l'œuvre et concertent leurs efforts |K*ur conjurer la teiu pète. Ne perdoiiR pas un instant, la victoire sera à uous et nous ver rons le vaisseau de l'Etat, au sein des flots apaisés, voguer, à voiles déployées, vers les mers de l'Ave u ire. Elle sera le prix de notre cons tance et de notre persévérance. Courage. Un Petit Moraliste. Le Ti mes, de Philadelphie, ré pond ce qui suit 4 une demande qui lui avait été adressée sur le poiut de savoir si des New-Yor kais pourraient trouver du trn vail eu cette ville. '•Malgré tous les préparatifs ex truimliuaires faits pour l'Exjiosi tiou dans le cours de l'année der uière, il n'y a pas aujourd'hui eu cette ville moins de dix mille hommes valides, appartenant a tous les corps de metiers, qui ue peuvent trouver de l'ouvrage 4 aucun prix, et il y eu a mille au très heureux de travailler 4 mo lié prix pour avoir du pain." Les souffrances, dit à ce sujet smiunmces, aie a ce suiet r Express ne sout pas le monopole de Pliiladeljihie, car il va ici 4 New York, près de 30,000 nersou nés totalement ou paiBellement i !.. • la charge des institutions publi ques et particulières. Si ces per sonnes connaissaient levrs vérité, blés intérêts et agissaient en cou séquence, c'est à la campagne, et non dans les vides, qu'elles cher citeraient des ressources. Le sol est plus productif que les briques et le mortier de nos villes encoui brées. sä" s ä,ä" l'Ouest, fraude« i "Les fraudes du whiskey daus ; le Wisconsin promettent dès révé I ■ lations bien autrement édifiantes 1 I encore que celles de St Louis et ! ,0e l'Hliuois. 11 ne s'agit de rieu de moins qne d'un complot ayant ! ; pour object défaire sauter à la .bnumiiu m t'-.?. __ i ____ i ! S»« ! s i même àewhall house, â Milwau ; aee, pour détruire les documents j accusateurs. Une eommismon cou gressionnelle **•* ——»>— être institué« va probablement ! ...........m* >» prouaitœment .être instituée ponr faire une eu j ESSrÆ? ; personues occnpannt uue hau'e ijKJSition sociale." Le Travail en Europe et aux Etats Unis. jj m lectel ,„ qoe (li . rec| , ur Bnrean de ^,| 8tiq „ : M - "ward Yonnp, a [inlili/ ré eemmeut, sous le titre de labor •'» lie United State., , uu ouvra g es qu j p. nt g t(e consa ] té avec fruit par les économistes et les statisticiens. Nous avoua déjà eu l'occasion de parler de * *!!!!"^lin l l ^ u * &STS." JiteîSÎW? 4 "?, v Ü1 vî,, 16 ' Ct vrai { Lpiément mix renseignements recuUi.» ,m«r ta Frauce, sur le même sujet, par l'enquête parlementaire de l'As semblée Nationale. M. Youuga établi, et cela lui était facile, que la situation des classes ouvrières, aux Etats Unis; est meilleure que celle des mêmes classes en Europe ; les ouvriers vivent et se nourrissent mieux ; la viaude est leur nourriture quo tidienne ; il ont le goût et le senti ment du coufort; aussi, leurs loge rneuts pour familles entières sont ils propres "et si bieu disposés, ajoute la Gazette d'Augsbouig, que la classe bourgeoise eu Alle magne, s'en accommoderait parfai teineut." En outre, la classe ou vrière, comme corps, y est plus considérée.—Tous les enfants re çoivent une éducation gratuite, grâce 4 laquelle les ouvriers sont sur le même pied que les autres professions. La situation des travailleurs est bieu différente eu Allemagne. Elle y est plus dure qu'en Arnéri que, qu'en Frauce et qu'eu Angle terre. L'ouvrier doit travailler plus d'heures |»ar jour, et même la nuit, dans certaines fabriques; douze a quatorze heures de tra vail sont le lot ordinaire, tandis q «'«u d'autres pays dix heures forment (a limite exliêine. Dans les villes, les habitations ouvrières sont généralement [»au vres et malsaines ; souvent plu sieurs familles sont entassées dan» uue petite maison qui ne comprend qu'uue chambre ; dans les campagnes, les ouvriers colia biteut avec leurs animaux. Daus les fabriques, uu ciuquiè me de la |»opulatioii ouvrière a]> partieut au sexe féminin. En gêné ral, la teui|»éraiice régne parmi la classe ouvrière, surtout dans les campagnes, et grâce au principe "obligatoire,'' les premiers élé ments de l'instruction lui sont fa milliers. "Mais un dûr impôt qui pèse sur les familles, dit la Gnzet te d'Augsbourg c'est le service militaire, qui prive les familles de leur soutient, et les précipite sou vent dans la misère et le besoin.'' Le salaire des ouvriers, en Aile magne, est en moyenne de 4 dol lars par semaine. Les ouvriers agricoles gaguent de trente 4 qua rante cents par jour, sans la uour ri tare. La viaude coûte de 12 4 18 cts ; le beurre, 24 à 30 cts ; le café, 25 cts ; les j tommes de terre, 40 a 60 cts. le boisseau. La Gazette d'Augsbourg admet l'exatitude des données de l'écotio miste américain. Elle ue trouve rien à redire â ses chiffres et à ses conclusions. Le fait, est assez sig nificatif pour que nous ayons cm devoir le signaler. — Messager Franco Américain. snu5e * ,e Muiesota, et con L'approche du printemps fait reuaitre les appréhensions que causent 4 l'agriculture les rava ges [»ostibles des sauterelles. Avant-hier, M. Ingalls, du Kan sas, a présenté au sénat de Washington nu bill ponr la pro toctioii de l'agriculture contre les insectes eu géuéial. Il a dit que les dumages causés par les saute relies, scaraltées, charan çous, etc, excèdent «200,000,000 par an, et que, l'an dernier, les dégâts eau «es par les seules sauterelles ont été de «50.000,000. Le bill demaude la généralisa uul8lo,e8 lue ** U » UB u,,«, uinmuu uu uuuv«, une petite fille de deux aus qui est très sage à tobie, et garde un petit dé coram des plus touchants) elle " . » ' grands jï, ssrzJZ'Æ «. ^ i yeux bleus bien ouverts qui out l-air de tout comprendre. I —Vraiment, «lit le voyageur eu i - - - .... __ caressant les dicveüx blomls ' dû ! caressant les cheveux blomls du bébé, comme votre petite fille est, ÜHa-js. â-s! ! avec un sourire iwli, elle est en jcore bien enfant, allez! A VENDRE. OrnHcm, Pmruim, Prm alert». Pochent. »••• pied» il ontugcru h â» 10, et lâ et» 1« pied. 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