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fentinttte 4 c «Thitoulaux, Journal du 8me District Senatorial. Publiée-tou» les Samedis. F. SAXCAN,. Propriétaire-Gérant Boa*: Encoignure Market et Patriot. ABONNEMENT. ün An—d'avance.............. fî 00 l Un Numéro................... 10 ' ANNONCEN. Par narré de lu lignes —1ère insert $1 $0 " " " •* üme " 75 " " " " Insert. add SO Toutes lee atinoi cea indiquant la profession et qui n'excédera pas »mit ingne» par an— d'avance.. 10 00 Annonces de Candidats—d'arauce 10 00 ^tf*Toute annonce publiée pur interval les sera payée an taux d'une piastre par carré. ; ***Toute annonce dont le nombre din sertisns n'est pas spécifié, sera insérée ». usqu'à n ravel ordre, mi taux ordinaire. ATELIER TYPOGRAPHIQUE. Itorar J o» Pass*. Ayant tout le materiel nécessaire, nous sommes à même de mettre h exécution .otis les ouvrages typographiques qui nous seront confiés. Les brefs d'avocat, cartes •d'affaires, entêtes de factures, tickets d'ha bitation, blancs, circulaires, etc., seront imprimés dans le plus bref délai étaux prix les plus modérés. •S^Tous les Jobs devront être payé aussitôt la livraison du travail commandé . tw FEUILLETON : Histoire Amoureuse un COUPS DE COUTEAUX Suite. Il arrive aussi que certaines folles guérissables, au point de vue des «lié nisles habiles qui soignent les mala des de la Salpêtrière, ont besoin d'être isolées loin du bruit et des mil lo conservations discordantes et de la cacophonie d'idées qui règne dans les préaux. Celles-là aussi sont isolées et cou chent dans des cellules qui ont la forme de chalets et sont construites dans une sorte de pré eutouré de murs assez élevés pour qu'on ne puisse apercevoir des maisons voi sines les folles qui y vivent. Deux ou trois seulement de ces malheureuses demeurent là sous la surveillance d'uue tille de service et no sont astreintes à aucun travail sui vi. Etendues durant l'été sur le gazon elleB partout seules à des êtres imagi nuire» avec la volubilité particulièie aux iuscnséeB et ce sourire étrange qn'elle» ont tontes. Lf'nuti «fois, l'agitation les prend elles dansent, crient, prient avec ex altation ou sont liviées A une sorte de duuse de Saint Guy. D'autres, rutin, ont une occupa tion bizarre qu'elles affectionnent et qu'elles accomplissent tont iejour avee une attention qui ne se dément jamais. A quelque heure du jour, c'est le même spectacle. La vie végétative et iuconsoieute a remplacé le libre arbitre. Ces différentes cours gazon nées des pavillons se succèdent les unes aux autres. On n'y pénètre du dehors que par permission spéciale et les surveillants n'en ouvrent les portent qu'aux médecins,aux internes et aux employés. De l autre côté de ce mur les vastes potagers de la Salpêtrière s'étendent les constructions de toutes les épo ques s'eutA8*ent daus une sorte de chaos. C'est dans ces constructions que logent les nombreux employés de l'hospice, depuis i'iuterue et ie phar luacien jusqu'aux cuisiniers et aux jardinier*. C'est le côté ville de l'établisse ment et nussi le côté libre. Chacun d'eux arrange à sa fantaisie et de sou mieux, qui sa chambre dout lu fenêtre est habillée de capucines rouges et de volubilis, qni son log« ment et sou petit jardin ombreux pn iissadé de rosiers. On se croirait a cent lieues de Par ris, dont la grande rumeur n'ni rive qu'à peine uu-dessns des vieux toits. Ce calme et ce repos, cette verdure superbe a perte de vue, ne laissent eu rien deviner que les misères hu maines ae donnent rendez-vous à cô • té de ces chat mutités demeures. ' Lorsque Violette se vit enfermée seule dans une de cea cours gnzon nées ntteuaut aux pavillons, qu'elle eot curieusement examiné la cellule avec son lit attaché au mur, les grauds arbres et l'herbe où de petits rieurs d'or, pareilles à celles des près dn moulin Bordier, pointaient va et là, elle attendit avec assez de pa tience le retour de son conducteur. —Unie semble. Madame, dit elle à la gardienue, que Vincent tarde bien a venir me repreudre ici. • —Il ne pourra peut-être se traft ver de retour aujourd'hui, répondit celle-ci. Eu eu cas il vous prierait de l'atteiudre — Aurin- vous un livre. Madame ? La règle de la maison les inter dit, répondit lu gmdienne. —Qu'elle règle f Où suis-je doue, Madame t —Dana imijeu où l'on vous a pla cée pour votJBconvnleseence, et uous sommes chargés de vous donner tous les soins quo comporte votre état. -Mais Vincent, »Madame, ie ver rar-je souvent ? ' »—Tous les jours sans doute, répon dit la eurveiltaute. Avec sa résignation, sa douceur et sa soumission habituelles, l'enfant u'eir demanda pas d'avantage. Etîè se •sentait encore faible, et souffrait de grandes douleurs au cerveau. Après avoir quitté Violette, Hu gués avait fait le tour du l'etabli-se uient. Il entra par ia porte principale et vint directement au laboratoire de pharuiarcrc ; sa carte d'interne lui servait du pas»«-partout. — Monsieur, dit-il je voudrais être J à même de suivre nu cours complet j de pharmacie ; mais je n'en ai pas [ les moyens J'ai uppi i» que vous aviez j -besot') d'un etupioyé d'herboristerie. je. m'offre pour remplir ces fonc tious. Je suis étudiant en médecine. —vMais, dit le pharmacien, il faut loger ici, et habiter auprès du jardin où je récolte les simple ; eVst pies que une place de jardior que vovs ré clamez la et vos études distinguées... —Je compte y consacrer une an née. interrompit Hugues, année qui ne sera pas perdue fai je l'utilise daus ce laboratoire. Etre botaniste m'a toujours paru nécessaire à un méde cin. --Vous avez apparemment pris vo tre résolu non de vous conformer aux exigences de la place. —,Oui, »Monsieur. —Alors je vous accepte. Vous vous installerez ce soit ici. Vous serez ate taché aux folles, section Esquirol. Et voilà comment Hugues, en re trouvant sa mère le soir, lui dit qu'il était décidé à travailler de manière à apporter à leur ménage commun un bien-être au lieu d'uue charge. Il ra conta qu'il devenait aide-pharma cien à la Salpêtrière. Cette nouvelle enchanta sa mère Mme Bryon y vit unretovr au travail et après lui avoir fait promettre de la venir voir chaque jour, sou travail terminé, elle alla l'installer dans sa petite chambre de l'hôpital. Cette chambre était isolée ; elle dé penda't, comme l'avait annoncé le pliai macien en chef, du logis du jar dinier principal. Ou y montait par nu escalier particulier dout la porte donnait sur les jardins. —Personue ne s'inquiétera de vous lui dit l'homme de peine qui fut char gé de son service personnel. Votre prédécesseur y a fait quelques farces ajouta-t-il tout bas. Hugues ne répondit pas, mais peut être il nota ces paroles. Ce ne fut que les portes closes, dans la solitude ou il se trouva sou dain, n'ayant devant lui que l'ombre iimiftrase et le veut, qu'il put enfin se réjouir à l'aise et rire de ce rire, si nistre accompagnement des mau vaises passions satisfaites. —»Elle ost à moi, maintenant, pen sa-t il. Elle est mienne. Je dompt rai cette folie, je lui ôterai sa proie à force de soins et d'amour. Elle gue. rira, je le veux. Et quand même elle ue guérirait pas, ici. dans eette cellule, où ne pé nètrent nul autre que moi et la sur veillante, une femme qui sera muette ou aveugle à tua fantaisie, n'est-elle pas miennef L'illusion ue la trompera-t-elle pas jusqu'au bout T Elle m'aimera sous la vision de Vincent. Mais il est mort celui-là Peu m'importe, je rue suis vengé. Je serai Vincent, ce »era une vengeance à laquelle je ne songeais p >int. et s'il me voit ne l'au tre monde il souffrira peut-être un |>< u les terribles souffrances dont il m'a torturé. Si Violette ne guérissait point, je n'aurais point en vérité à craindre son réveil, c'est-à-dire une indifférée ce pire pour moi que son horreur. Un jour elle oublierait ; elle retrou vernit quelque amant qui me l'enlè verait encore ; le premier venu n'est il point en vérité, fit il avec un rire «mer, plus beau, plus doux, plus joy eux compagnon que moi. Ali ! mille mort, plutôt que de recommencer cet te effroyable épreuve ! La guérir ! ! / ce serait la perdre peut-être.—Vraimenl je dois espérer qu elle restera folle. —Ici je veillerai sur elle, je réaliserai mon rêve d'au trefois.—Nul ne verra plus sa beauté, elle aura disparu du monde et »'ap partiendra plus qu'à moi seul!.. C'est ainsi que le déliere le berça tout éveillé jusqu'au jour. II se hâta de descendre au laboratoire pour commencer son travail désormais q un id', i-il.. »Ses nouveaux camarades remar quèrent quo ce jour là il fut d'une gaieté fébrile. XIX Son premier soin fut. en effet, de se crée ru ne existence reguliere à l'a bri du soupçon. Il eut. des habitudes de travail qui le firent bientôt retnar quer. Il continua par précaution à fréquenter le soir la brasserie ; il con finua ses relations avec Rosalie la Rousse, qui. recevant de lui tantôt un terme de loyer, tantôt une robe, voyant ses dettes payées et le crédit revriiii peu ii peu à Bryon depuis que su uièra habitait auprès de lui et que sa position fixe u l'hôpital rassii mit les marchands, le trajtaavec plus d'égards. Néanmoins, soit que le crime le mieux caché porte après lui comme une odeur mystérieuse de sang que l'âme, à défaut des seus, perçoit, Co quelemuche et Rabatel,continuèrent le tenir a distance—quclqu'effort qu'il fît pour rompre la glace, préci seraient parce qu'il se seutait sinon observé dn moins suspect à leurs yeux, Uu soir qu'il était assis auprès d'eux et les regardait jouer aux cartes je ne sais qu'elle souvenance passa dans l'esprit de Coquelemuche qui se touilla soudniu vers lui, le couvrant de son regard gênant. —Voilà pourtant deux mois au jourd'hui. dit il gravement, que le pauvre Viueent Delattre a été assas siné. N'est il pas vrai, Bryon ? —Deux mois! déj.à deux mois ! fit celui-ci. que sou sang-froid faillit abandonner. Il sentait ces yeux peser sur lui et souder sa conscience. —vEst-ce que vous u'y pensez plus, Bryon f continua l'impitoyable jeune homme. C'était pourtant un excel lent ami à vous que ce malheureux Vincent. Rabatel vous dira qu'il a payé toutes vos dettes un certain jour. L'émotion coupa un moment le souffle dans la gorge de Bryou. — Il n payé mes dettes f fit-il en se levant. —Oui. fit Rabatel. supposez-vous que vos créauciersfussentdeveuus sou dain si patients ? Hugues essayait sou frout couvert d sueur. —Eli ! j'y songe ! fit Coqueleuiuche qu'est donc devenue cette jeune fille que Vinrent gardait près de lui au moulin Bordier f Vous vous rappelez que vous avez aimé cette Violette, si je ne me tioiupe T —Je n'en sais rien, rien absolu ment. 4 ('antinuer, I j «1 Programme de la Convention Democrate-Nationale. Nous.ilélégués du parti démocrate des Etats-Unis assemblés en convention na tionale, déclarons que l'administration du gouvernement fédéral a le plus grand besoin d'une réforme immédiate. Nous enjoignons aux candidats désignés par eette convention et par le parti dans chaque Etat de faire tons leurs efforts pour amender la réforme fai nécesaire ; nous invitons nos concitoyens de toutes les anciennes organisations a se joindre à uous pour nous aider à remplir ce grand et present devoir patriotique. Au non do la démocratie de tout le pays, uous proclamons de nouveau notre foi dans la permanence de l'Union fédérale ; notre dévouement à la Consti tution des Etat-Unis et à ses amende ments acceptés partout comme un regle ment définitif des différends qui ont en gendré notre guerre civile. Nous procla mons une confiance inébranlable dans la perpétuité du sclf-gouverument républi cain. Dans une obéissance absolue au vœu (ln la majorité—principe, vital de la république ; dans la suprématie de l'autorité civile sur l'autorité iniltiaire ; dans la séparation entière de l'Eglise et de l'Etat dans l'intérêt delà liberté civi le et de la liberté religieuse ; dans l'éga lité de tous les citoyens devant des lois justes faites par eux-mêmes ; dans lu li berté individuelle que ne doivent gêner en rien des lois somptuaires; dans la ver tueuse éducation de la jeunesse, afin que celle-ci puisse conserver et transmettre ces conditions de boulieur à ses descen dants, nous voyous les plus nob'es fruits de cent années d'uue histoire accidentée. Mais tout en resserrant les liens de sou Union et en défendant la grande charte do ses droits, un peuple libre est tenu de se rappeler qu'une vigilance étemelle est la sauvegarde de la liberté. La réfor me est indispensable pour faire renaître dans les cœurs des citoyens l'amour de l'union ; pour nous mettre a l'abri du danger d'une centralisation corrompue qui. après avoir inlligé à dix Etats la ra ps cité et la tyrannie des carpet-baggers, a été une cause de gaspil'age et de fraude parmi les officiers incapables du gouver nement fédéral lui-même ; qui a engen dré «U* administrations corrompues dans les Etats et dans les municipalités et a paralysé l'industrie. La réforme est né cessaire pour établir une monnaie qui mé rite la confiance et ramener le crédit : et pour uiaiutenir l'honneur national. Nous dénonçons l'insuccès qui durant onze ans, n'a pas permis de faire hon neur à la promesse inscrite sur les billets legal tenders dont la valeur change dans les mains du peuple, et qui, n'ayant pas été rachetés, restent comme une preuve que rengagement pris au nom de la na tion a été violé. Nous dénonçons l'impré voyance qui. eu onze ans de paix, a arra ché au peuple, sous la forme de taxes fé dérales, treize fois le montant des billets legal tenders et gaspillé quatre fois eette somme eu dépenses inutiles, sans accu muler une réserve quelconque destinée au paiements de ces obligations. Nous dénonçons l'imbécilité financière et l'immoralité du parti qui, eu onze ans de paix, n'a pas fait un pas vers le ra chat, qu'il a. au contraire, empêché gaspillant nos ressources, eu épuisant tout le surplus de notre revenu ; qni, tout en annonçant, chaque année, son intention,de reprendre les paiements espèces, y a mis, chaque année de nou velles entraves, parmi lesquelles nous ci tel ons la clause de rachat de la loi de 1875 —clause que nous dénonçons et dont nous demandons le rappel; nous exigeons un système judicieux d acheminement par des économies publiques, par des re tranchements officiels et une sage politi que financière qui mettent la nation à même de garantir à tout le monde qu'el le est parfaitement capable et parfaite ment prête à tenir toutes s"3 promes-es sur la demande des créanciers qui ont droit au remboursement. Nous croyons qu'un tel système bien conçu et surtout remis à des mains com pétcutes pour être exécuté, sans créer à aucun moment une rareté artificielle de papier-monnaie, sans jamais alarmer l'es prit public par un retrait de ce vaste ins trament do crédit, qui sert aux transac tions de 95 pour cent de nos affaires; nous croyons qu uu système franc, public, et qui inspire la confiance générale, produi rait, dès le jour où il serait adopté, un soulagement immédiat a toutes les bran ches de notre industrie épuisée, et re mettrait eu marche les rouages du coiu merce.de» manufactures et des arts méea niques, rendrait du travail aux ouvriers, et renouvellerait, dans toute sa source nationale, la prospérité du peuple. J^a ré forme est nécessaire dans le montant et dans la perception des taxes fédérales pour affranchir le capital de toute puni que, et alléger le fardeau qui pèse sur le travail. Nous dénonçons le tarif actuel levé sur près de de 4000 articles comme un chef d'œuvre d'injustice, d'innégalité et de faussetés; il donne un revenu diminuant et non augmentant chaque année ; il a appauvri nombre- d'indnstries pour eu fa'ubventioner qnelqnes unes; il prohibite l'importation qni pourrait acheter les produits du travail américain ; il a fait descendre le commerce américain du pre «lier rang à un rang inférieur sur les mers ; il a écourté les ventes de fabri ques américaines à l'intérieur et à l'é tranger ainsi que les résultats de l'indus trie agricole américaine suivie par la moitié de notre population ; il couteau peuple cinq fois plus qu'il ne produit au trésor ; il obstrue les procédés de la pro duction et ruine les fruits du travail; il favorise la fraude et encourage la con trebande ; il enrichit des officiers iutidè les et cause la banqueroute d'honnêtes négociants. Nous demandons que les droits de douane soient imposés seule ment pour le revenu. La réforme est nécessaire dans l'échel le des dépenses publiques, fédérales, d'E tat et municipales; la taxe fédérale s'est élevée de 60.000.000 en or en 1860 à $450 000,000 en circulation de papier eu 1870; notre taxe générale de $ 154 .(M »0.000 en I860 à $730.000.000 en circulafion de pa pier en 1870. ou en une décade, de moins <le cinq dollars par tête à pins de 18 dol lars par tête. Depuis la paix le peqple a payé aux col lecteurs de taxes plus de trois fois la det te nationale et plu» de deux fois cette somme pour le gouvernement fédéral seul. Nous demandons une rigoureuse éco munie dans chaque département et de la part de tout officier du gouverneuient.La réforme est nécessaire pour mettre un ter nie aux concession extravagentes de ter res publiques qui en ont privé les vrais colons, par le parti au pouvoir qui a gas pillé 200 millions d'acres pour les che mins de fer seuls et qui snr un total de plus de trois fois eette somme a disposé de moins d'un sixième directement pour les laboureurs du sol. Lareforme est nécessaire pour corriger les omis-ionsdu Congrès républicain et les erreurs de nos traités et de notre di plomatie qui ont privé nos concitoyens d'origine étrangère de la protection de la citoyenneté américaine et ont exposé nos frères du Pacifique aux incursions -,.....—------ ------i— •*•■-» .-v-niviij | «1 uni- race ne venant pas de h» même grau <!*■ -oiii li ■. et î) laquelle e»t refusée la t'i toy en noté par la naturalisation, comme j ni M kl 1 t II 1 1 izL. onv troiliti..nu d'uue civilisation progressive ni exercée à la liberté sous des lois d'égalité. Nous d énonçons la politique quiécar te aussi les Allemands, amis de la lierbté, et autorise le renouvellement du cummer ce coolie pour les femmes mongoliennes importées pour uu but immoral et les mongoliens loués pour exécuter un tra vail servile. Nous demandons des modifications au traité avec l'empire chinois ou une légis lation par le Congrès, dans les limites constitutionnelle», qui empêchent l'im portation ultérieure ou l'immigration de la race mongolienne. La reforme est nécessaire et ne pourra jamais être effectuée qu'en faisant de cet te question la question prépondérante des élections et en la mettant au-dessus des deux fausses questions avec lesquel les la plupart des fonctionnaires et le par ti qui est au pouvoir cherchent à l'étouf fer ; fausses questions avec lesquelles ils rendraient plu s ardent l'esprit de secte dans le» écoles publiques dont l'établisse ment et l'entretien appartiennent exclu sivement. aux divers Etats, et que le par ti démocrate à chéries depuis leur fonda tion est qu'il est résolu à maintenir sans partialité ni préférence pour toute das se, secte ou croyanee et saus fait - coutri huer le trésor à l'avantage d'aucune et la fausse question par laquelle ils cher chent à raviver le feu de la haine section nelle entre des populations alliées autre fois et séparées coutre nature, mais réu nies maintenant dans une république in divisible et une commune destinée. La réforme est nécessaire dans le servi ce civil. L'expérience prouve que l'un ue peut gouverner avec une économie effec tive fai le service civil est soumis à des changements à chaque élections et s'il devient la proie offerte au scrutin com me une courte récompense du zèle de parti, au lieu d'offrir des postes d'bon neur réservés a la capacité éprouvée, et conservés a ceux qui sont fidèles dans les emplois public», et que la dispensation du patmnuago ne devrait être ni une taxe prélevée sur le temps tons nos hommes publics, ni l'instrument de leur ambition. _ Iei encore des professions de foi que l'événement a démentie prouvent que le parti au pouvoir ne peut opérer aucu ne réforme pratique oir salutaire. La réforme est nécessaire même encore plus dans les rangs les plus élevés service public. Le président, le vice-pré sident, les juges, les sénateurs, les repré sentants, les membres du Cabinet, ceux là et tousles antres dépositaires de l'au torité sont les serviteurs dH peuple.Leurs emplois ne sont pas des poste» avanta geux et privés, cost un niendat publie. Quand les annales de cette République sont ternies parla censure d'un Vice-Pré sident, d'un ex-Orateur de la Chambre des Représentants,faisant trafic du régie ment dans ses fonctions de président; dt trois Sénateurs profitaut secrètement de leurs votes commes législateurs ; do cinq présidents des principaux comités de la dernière Chambre des Représentants coin promis dans des tripotage», d'un ex-Sc crétaire du Trésor falsifiant les comptes des deniers publie», d'un ex-avocat-gêué ral faisant un emploi infidèle del'argeut de J'Etat, d'nn Secrétaire de la marine qui s-est enrichi, ou qui a enrichi ses amis en prélevant, un tant pour cent sur les profits des soumissionnaires de son département, d'un ambassadeur Londres, censuré pour une spéculation véreuse, du secrétaire privé dn Président échappant à graud'peine à une condamna tion connue complice des fraudes sur ' Revenu ; d'un Secrétaire de la guerre mis en accusation pour liant» cirmes et po ir dt s malversations qu'il avoue; c'est une démonstration complète que la pre mière mesure à prendre doit être le choix public d'hommes honnêtes dans les rangs d'un antre parti de peur que la maladie d'une organisation politique ne gagne le corps entier. Et si nous n'opérons aucun change ment d'hommes ou de parti, nous ne pourrons venir à bout d'aucun change ment duns les mesures ui d'aucune réfor me. Tous ses abus, ces torts, ces crimes, ré sultat de seize ans de prépondérance dn P'i'ti républicain, imposent la nécessité d'une réforme, nécessité avouée par les lépnbüeuins eux-mêmes. Mais leurs ré formateurs ont été battus dans la con vention et éloignés du cabinet. La masse des honnêtes électeurs du parti est im puissante à résister à quatre-vingt mille fonctionnaires,a leurs chefs et à leur meneurs. La réforme ne peut être obtenue qne par une révolution civile pacifique.Nous exigeons un changement do système, uu changement d'administration, un chan gement de partis, pour arriver à un chan gement de mesures et d'hommes. PROU RA MME —DU PARTI— Démocrate Conser vateur de la Louisiane. :o:o:-:o:o: Nous, representants du partie déinoerate conservateur «le la Louisiane, en couven tion, déclarons que la réforme udiuini» trativeet politique est de toutes les ques tions, la plus importante qui se présentera à la prochaine élection générale, et noua de manitous instamment il nos concitoyens des anciennes organisations politiques de lilau et d'hommes de couleur de nous aider amener eette réforme. Nous accusons le parti radical do l'Etat d'avoir ouvertement ot fréquemment violé la lettre et l'esprit de la constitution ; de s'être attribué des pouvoirs illicites, dans s'être attribué des pouvoirs illicites, dans un intérêt de parti, et d'avoir presque ruiné la Louisiane ; d'avoir fomenté la discorde entre les races, de les avoir délibérément, poussées i'unc contre l'autre, et d'avoir cruellement sacrifié les jours d'hommes de couleur et de blancs dans le but «le peovo «inerune Immixtion injustifiable et incons titutionnelle dans nos affaire». Nous dénonçons le gouvernement usurpa teur, le mauvais gouvernement qne l'Etat subit depuis quatre ans.- l'nsnrpation à la suite de laquelle les officiers élus par le peu pie ont- été expulsés, l'adiniuistration a été nr itrairement. renversée par les autorités fédérales, la législature a été dispersée pur des soldats à une époque de paix profonde. Cette intervention violente et illégal«; est un des nombreux crimes dout la responsa bilité i>é»era snr le parti républicain en no vembre prochain. Nous proclamons ledésir et une intention l'I> il'llVnîl* lilll« l>Ifn«tî«kti Inrnln lit bien arrêtée d'avoir uue élection loyale et paisible en dépit «lo toutes les provocations qui pourront nous être offertes, mais exigerons qu'il n tion ni violence e toyens de eotlleui avec nous la délivrance de l'Etat Nous reconnaissons être tenus «l'observer qui pourront nous être offertes, mais uous exigerons qu'il ne soit exercé ni intimida tion ni violence envers ceux de nos conci r-rs ui nos conci voudront travailler les trois derniers amende,menti ît la Consti tu tion des Etats Unis : nous les acceptons comme uu réglement définitif «les disputes qui ont engendré la guerre civile, et nous nous engageons à protéger tout citoyen, quelle» que soient sa race, sa couleur ou condition ce» amendements. condition autérieni-e, dans l'exercice «les droits que lui accordent et lui garantissent siane ; tie tenter les plu» grands efforts dans l'intérêt de ia réforme et de r«â-<>n«>inie ; «ie les plaies pnbli ____ ;« veiller surtout à ce que les place* pub' quesinutiles soient abolies ; do réduire le» revenu» et les salaires «les officiers, qni ne doiveut recevoir qu'un paiement raisonna ble lit««! le : de réduire l'impôt autant que le per ettront les besoins du gouvernement et le maintien de la foi publique : de diminuer le dangereux patronage du gouverneur. Nous sommes en faveur de l'établissement du chemin de fer «lu Texas et du Pacifique et recommandons à nos représentants de voter pour l'adoption du projet tic loi *iui est actuellement devant le Congrès. Nous sommes en laveur des écoles publi ques et demandons que tou» les enfants »le 1 Etat, blancs et de couleur, en bénéficient »•gaiement. Nous approuvons cordialement les prinei pes qu a proclamés la convention démocra te nationale à St. Louis et nourrissons l'es poir d avoir un meilleur gouvernement Nous nous engageons à travailler au succès de Samuel J. Tibleu et de Tbo». A. Heu (IPlil-il «»honii»;,..».. ____* . i i s,» dricks, champions éminents de lu réforme nationale. ATTENTION ! ATTENTION! LA GRANDE MAISON DE Odell & Wright, 9S —Rue Decatur—05 [ENTRE LES RUE CONTI ET ST-LOUIS.) Ib'ouvelle-Orlenus. Mousse de la Louisiane ! Voilà notre spécialité. Nous obtenons les prix les plus élevés pour la Laine et 24jne. 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