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IA SENTINELLE DE THIBODAUX, JO URNAL DU 8 " DISTRICT S ENATORIAL. JOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE DE LAf'OURGHE E? JÇ>E LA FILLE DE THIBODAUX. plilX DU NUMERO DIX CENTS. ^BONNEMENT #3.00 PAR AN VOL. XIII. Mitions Locales. THIBODAUX, m, SAMEDI 3 NOVEMBRE 1877 NO 14 Mitions Locales. Sirop.—L e prix do nouveau trosarletoarcté da .Thibodaux (de 60cents lë gallon. Cèlûi du ) n'a pas encore été coté. IREUNION—Mardi soir aura lieu jgfenee régulière du conseil dè l|le. Mercredi celle des membres e Ig Soi'iété des T. Jfff Ê- A., dè ifoorcbe et Jeudi, celle de la fié de Bienfaisance et d 1 Assis i Mutuelle de Thibodaux. TAXES*—La liste des contribu LgbJes délinquants est prête et litdi prochain, elle sera rerftise au Recorder de la paroisse pour être nrégistrée conformement a la loi. ■ personne qui se trouvent snr jte liste peuvent encore se libé r d'ici au 1er lundi de décembre, i payant la pétfàlté et les frais, ■is après cette dernière date, ara propriétés serorit vendues [l'enchère publique. Marche.—L e nouveau marché ; à peu près terminé, ce oui i a taire est peu de chose ; éè „at des affaires de dé tails jq ni pi donneront plus de conforts île sans rien lui oter de sa belle kpparence actuelle, ui de sa soli lité. La cloche qui <loi,t garnie slocbeton pèse six cen ts livrée et I trente-trois pouces de diamètre. _Slle est munie de deux battants, run pour l'usage ordinaire de la ■ills et l'autre pour donner l'aiar neen cri d'incendies aux de ou« autre* sinistre«. "" I Nouveau Livre.—M adeinqi elle Déaifée Martin an tout* d'un livre intitulé Les veillées dune l&NT es le destin dunlrik de lmp*, noue a envoyé ça exclu ! plaire de cet Ouvrage ri* à» arqua 'Mesons plus d'un rapport. 'On r trouve de piepse« leçons, une uÛHt UMriilitd et' de sage« ènaeig IsHMsfi . C'eut en nu mot la vie J'ttU religieuse qui a porto la |hoie du ; cloittê pendant tignt [R aug et daus («•quel on ne dé MtoMMettne faiblesse lïamaiûe, •' s "trouve au coilAraire ipggttd'iine touchante têii Po#aok.R.—D n uoas apprend l'un jardiiiivr d'une grande ré pu talion, Va demander au oon ilde vilWj le privilège d'établir, oyet a a u t nue certaine r'érlè »ce SMuelle, un jardin pota to* tu terrain slur lequel le -----Wmarché à été constrbit. fou* ne Votons pas pourquoi, la ülo nMècederail pas à sa de i, 'car il se lait tort' non I seulement de fournir, en toute 'liaso,' Aex habitants de la ville J de *ès CnVirotiS toute espèce* lée iégunies, mats encore d'occu Iper toutes les tables dn marché Rrän la* laissera disploni bl.es. Vi Isa hOnijneè entreprenants : —-»•»■ . I ■■ Jugement.—L e Dr- Rabasse, |Wea connu dans cette parroisse Idetsalsur pour une douzaine de |*ffl* piastre de bons émis par la Iparroises Terrebonne,' èn' Vertu |ds Haete No. 74, approuvé le 23 1®»i» la même année, 4 inten itum action contre cette paroisse ourle recouvrement d'une par Itiède ce montant. L'aflaire a été pisidée à la dernière session de i Morde district tenue â Houma, '""âgé a rendu uu jugement île plaintiff, (ÿaoiaae uu ap Isit été inteijeté^devant la, r Suprême de l'Etat, les lé A de l'endroit pensent que la du Juge Beattie sera nue. ntstto.—Nous appelons de l'attention de nos lec JW f t'annonce dp la vente i limage des ferries de la pa 'ai. Oette vente aura lieu le 1er ■ère, devant la Maison de f, à Thibodaux. Les adjudica devront payer un tjuart 'Ht en monnaie'courante et W <tp prjx d'adjudication litre représentée par dès biN I à ordre,endossés par des per " A solvgbtesayant dès prb I foEtièrea, libres d'hypottaè , daas la paroisse. — 1 I « >» i { ■ > î » ^PlANOE.— Mr. Ed. ' Gazades, rais et accordeûr dé pianos, 1 raérite reconnu et possédant Osilleurs recommandations, i annoncé sa prochaine arri r Mr. Cazades est artiste gra men lifoctares de H Hert®, . t Brsrd, et a été pendant lEBUées, accordeur de l'Opéra ■"Nouvelle Orléans. Avec dt • Etres $ la confiance publi 'ha personnes' qui ont des * a réparer ou à accorder,au ^teut a gagner eu lui confiait 'J**tu meats. H prendra dea (à l'anuée 6 des prix Nouvelles Diverses. J —Le Collecteur de Taxes de St. Jean Baptiste a versé au Tré sor de l'Etat jusqu'au 30 Sep tembre, $4,041.15, et celui delà paroisse St. Charles jusqu'à la même date, $1,069.42. ^ —A la dernière session de la Cour de district do la paroisse Lafayètte, ofi la loi dp dimanche existe, le Q-rand Jury a ! décrété d'accusation un si grand nombre de persennes, que le juge a or donné lètirage d'un jury supplé» méntaire pour la troisième somme, pendant laquelle une douzaine d'affaires criminelles doivent pa raître. —Il paraîtrait, s'il faut ajouter foi 4 ce que, des geus bien infor més disent que la ville de Houma en particulier et la paroisse Terre bonne eu général, marche rapide ment vers le progrès depuis l'éta blissement du chemin de ter. Les marchauds fout des afiaires mag nifiques et les nouvelles bâtisses poussent comme de* champignons sur les 'lives verdoyantes du Ba you Terrebonne. Il serait vrai ment regrettable pour la ville de Hbuuia et le« habitants de Terre Ixmne qu'une marié-salope aille profaner des rives aussi luxu raiutes. I * < —La question de l'immigratiou est à l'ordre dû jour. A unmeet, ing te«ù dernièrement, les résolu rions sujvantjout été adoptées : "Attendu que tous les efforts de pos çjtoyeûs doivent tendre ftjencou rager 1 im m Igrat ion .d'hom mes honnête* ët îudustrieüx en Louisiane. ' Il résolu ' Il est résolu qn'à l'effet d'ame ner une coopération générale, nous engageons les habitants de chaque paraisse 4 organiser, ims médidiateuient, des sociétés, qui considérerons les mesures à prendre pour attirer"les utimi grants parmi nous ; que ces «ùcié té», quand elle* seront orgaui séès,'serqçt pHées de be mettre eu coimbunicàtiou ftvec la société organisée 4 la Nlle-Orléans ; Il est résolu qu'une convention représentant toutes les paroisses de l'Etat, se réunira, à la Nlle .Oriéaus, 'afin de considérer ' les mesures 4 prendre pour encours ger les iâuhffcrôjat» 4 Venir s'éta blir parmi noue'; 11 est réeolu que chaque parois se—excepté la paroisse d'Qr léaus—aura, 4 cette conveutiou, deujc délégués pour chaque mem bre dç la chambre dés Représeu* tàuts. La paroisse d'Orléans qujra trois délégués, qui seront dé signa pas ta Chambré de Com merce, trois par Bourse au Coton, trois parla Bourse des Négo ciante,«epti pàr le Maire et cinq par le président de la Société.," —A Jersey City, la loi du di manche était tombée eh désué tude. Le maire de oette ville, pofir jafre plaisir aux apôtres de la tempérauce, sur les votes des quels, il comptait pour se faire élire à la Législature,-ordonne aux commissaires de polioe de lai signaler tontes les personnes qtii violeraient la toi dominicale, afin qu'il peat les mettre devant le Grand Jury, Le maire en don nant oet ordre , entendait parler seulemént des marchands de bière ou de liqueurs. Mais la po lice adresse au maire une inter minable liste de délinquant*. Dans cette liste, où les débi taûts 4é liqueurs ne figurent qu'en minorité, il y a des coif feurs, des restaurateurs, des con fiseurs, des inarebandsde cigares, des pharmaciens, des épiciers, des boulangers, des cochers et con ducteurs de cars, etc. Si le maire, comme il en a an noncé l'iutention, requiert le grand jury de servir contre les délinquants, le jury ne pourra pas faire de distinctions, attendu que la loi n'en fait pas, et s'il lance des accusations contre les gens* qui vendent 4 boire té di manche, il devra en lancer égales ment contre ceux qui vendent 4 mangeç et eeux qui rasent leur prochain, contre les compagnies de carè qui transportent te* voya geurs, enfin contre quiconque se ra surpris taisant un négoce quel cdnqué" L'èx-présideqt Grant a dit un jour avec beaucoup de vérité que lé meilleur 1 moyeu de faire révo quer une loi 'absurdè était d'en exiger, taut' qu'elle existe-, la ri goureuse application. Les com missaires dè pdlice dé Jersey Ci ty semblent avoir compris la jus tesse de bette in'axime, l'iuter prétetion générale et égalitaire qu'il# out donné à l'ordre dn maire indique què dans leur con viction là loi dû dimanche eet de cellee dont l'absurdifiS doit se dé montrer par l'application. Histoire de l'Aucadie. ! - i Par l'intermédiaire de notre con trère, Mr. E. Dumez, éditeur du j Meschacébé, nous avons ieçu uu ' exemplaire de l'histoire de Fan- 1 cieune Acadée, sous le titre : Une ; Colonie léodale en Amérique, par l'écrivain français, M. Rameau. Oette histoire est remarquable non seuleraeut pareeque l'auteur l'a étudiée sur les lieux même, mais surtout patcequ'elle est très-in structive pour la population Franco-américaine, qui a 4 cœur de connaître l'histoire de la colo nisation de sou pays. Voici quelques extraits du cor respondant parisien du Courrier des Etats-Unis , a propos de ce do cument historique : Les premiers colons de l'Aca die, ne furent pas des fanatiques religieux fuyant la persécution, comme les pèlerins fondateurs de la Nouvelle-Angleterre, ou des aventuriers poussés par la sQj.f de For, quand ils u'étaieut pas trans portés de force par leurs gouver nements, daus d'autres colonies françaises, espagnoles et an glaises. La colonisation de l'Aca die fut entreprise, au dix-septième siècle, â peu près comme la colo nisation antique qui emmenait avece lie la cité toute entière, avec ses hit'yirchies, ses formes, son personnel organisé. Cet ensemble était complété par le clergé et pa p la noblesse qui cherchait 4 établir scs cadets dans de non ueaux fiefs, sans aiuQindrir le fief patronymique destiné 4 l'aîné. De là l'organisation féodale des colonies acadienne et canadienne dont la partie plébéienne s'est multipliée, avec le temps, tandis que les familles seigneuriales se sont éteintes ou sont retournées sur la vieille terre d'Europe. Le clergé seul y a conservé son em pire, et il u'a pas nui au dévelop pement de la nouvelle société' transatlantique. il "M, Rameau attribue même une grande supériorité d'activité, d'aptitudes, d'intelligence et d r é nergie aux Canadiens et 4ca dièns français snr leurs voisins de descendance anglaise. Uuc telle assertion peut nous sembler étrange aujourd'hui, mais i'au teuFl'appuie sur des faits et des témoignages indiscutables. L'An glo-Saxon de 1650 4 1750 était très différent de celui d'aujour d'hui. Très religieux, très-timidés, même dans la Nouvelle-Angle terrë, rien u'était moins auda cieul ni plus casanier que les pioneers anglais de cette époque. "Cependant, en 1740, les Au glo-Américains comptaient déjà 800,000 âme* et recevaient cha que année de nombreux émi grants, tandis que les Canadiens n'étaient que 43,000 et ne rece vaient de la métropole que des renfort* insignifiants, qui ces sèrent entièrement plus tard. Si nos colonies d'Amérique avaient reçu la vingtième partie des se cours ,qne leurs voisins rece vaient de l'Augletere, jamais celle-ci ne les eût coaquises. M. Rameau va plus loin, et eu s'ap ________ r _______, __ _ _ 9n , r - ce f_/^ its b J i8t .°I i .9 ues i que, dans les guerres de 1748 et de 1756, les Anglais tinrent cons tamment battus par les Cana diens, quoique, dan* leurs ar mées, ils fussent quatre et cinq ëontre un, et que leur population fut seize fois plus nombreuse que celle du Canada ; eu rappelant qiiè si l'Etat de New-York, ne fut pàç envahi et conquis en 1758, après la bataille de Carillon, cela tint uuiquement an petit nombre d'hommes dont pouvait disposer le général français, M. Rameau ne craiut pas de conclure que, si la France eût secondé la vaillance de ses enfants d'outremer par un secours convenable, l'Etat de New-York et de la Nouvelle-An gleterre eussent été subjugués dans une seule campagne et que le Virginie eût difficilement évité le même sort daus les campagnes snivautes. le "Mais le misérable gouvernes ment qui présidait 4ux destinées de la France, sons Louis XV, abandonna la nouvelle France à ses propres ressources. La oolos nie fondée en 1604, sous le nom d'Acadie, par plusieurs gentils hommes français, sous la direc tion des sieurs de Monts et de Pontrincourt, et agrandie en* 1700 pAr le meunief Thibaudeau, avec ses tenanciers, fut prise par les Anglais, auxqels elle fut reprise eu 1632 par MM. de Razilly et d'Aulnay qni y conduisirent une quarantaine de familles françaises A travers bien des vicissitudes, ces familles, presque abandon nées à elles-mêmes, formaient dé jà, vers 1710, une paroisse d'en viron 2,000 âmes, quand les Au glais s'emparèrent définitivement de l'Acadie qu'ils débaptisèrent en l'appelant Nouvelle Écosse, et ! en dounant à sa capitale Pçrt i Royale le nom d ? Annapolis dont ils ont abusé dans toutes leurs j possessions, En 1750, les 2,QQQ ' colons français dépassaient 14, 1 000, s'étant sextuplés en quaraute ; ans, sans le concoure d'aucune immigration d'Europe. "Cette progression étonnante commença 4 inquiéter les An - glais qui cherchèrent 4 l'entr#ver par toute espèce de tracasseries. On fit revivre la question du ser ment d'allégeauce qui u'av#it été imposé d'abord aux Acadieus qu'avec la restriction qu'ils" se^ raient dispensés de porter les armes contre les Français, ce qui faisait que les Acadien« étaient désignés, dans toute l'Amérique du Nord, sous le nom de French neutrals'. Les Anglais voulaient nu serment saué réserve, ils étaient inquiets de la fidélité a la mèrespatrie et de la fécondité de ces colons. Ils résolurent d ? y mettre un terme. Ils tirent armer leurs villages par les milices de la Nouvelle-Angleterre en 1755; toute la population fut enlevée, dans les églises, uu jour de ditnau ehe j hommes, femmes et enfants fureut déportés aux Etats-Unis et en Angleterre, et* u'est au milieu ■de cette proscription ci iiélle, sans précédent dans l'histoire, que Lougféllow a placé les scenes émouvantes de ce poème ravis saut d 'Evangiline qui a m»s le sceau 4 sa réputation. "Ainsi, dit û tfiuta il au cbapitre V, s'avance le triste cortège, et il y eut un grand dé sordre ; daus le tumulte de rem barquement, des femmes furent séparées d» leurs maris, et des mères s'apercevaient trop tqra qu'elles avaient laissé sur la grève des eufants qui, dans un amer désespoir, leûr • tendaient les brasP' OïL estime que les An glais déportèrent ainsi 1 , tant de 1# presqu'île acadienne que de* îles du golfe, euviron 10,009 Aca d»us les bois parmi les tribgs in diennes, daus le Canada et mêmç jusqu'en Louisiane où ils tbn dérent Thibaudeauville. dien». Quelques-uus parvinrent 4 leur échapper et se réfugièrent ilana l.tu lw\L. £ I..« a. : 1 • Les personnes qui désireut se procurer uu exemplaire de l'ou vrage dont il e*t ci-dessus que» tious, peuvent le faire eu ç'adreç saut, soit au bureau cie la Senti nelle de Thibodaux, sott a celui du Méschaeébé, Edgard P. O., St. Johu Baptiste, Lne. Voyez l'an nouce. Changement. —Dan* une ré-* union des Marchands de la rqç du Maine, le watchman chargé de surveiller lçurs établissements a été poliment déchargé de ses fouctions et remplacé par Q. Mai brougb. Ce choix est excellent sons tous les rapport*. —Le Progrès du Terrebonne prétend que le Jury de Bol icq de la paroisse Lafourche est uuq perle à conserver en attendant, sans douter qu'il pnissé annoncer que celui de la paroisse Terrebon üé est une merveille 4 ajouter aux S6Dt merveilles (in mnmla < 1 sept merveilles du monde. -La Société d'immigratiop, actuellement réguliètemeut orga nioéo nnnellA «... ___1___ • uisée, appelle une convention pour le deuxième lundi de jan vier 1878, a l'effet de prendre des mesures pour attirer l'immigras tion en Louisiane. ' Le Nm Orleans Cttg Item, au nom de l'ex-gouverneur Hahu r re lève l'extrait ci-dessous du Marks ville Bulletin : "Le grand jury de la paroisse Avoyelles a décrété d'accusation Charles Grey, greffier de ]a Cour, et Michael Hahn, de;9t. Charles, pour "contrefaçon, faux, obten tion d'argent nous faux prétextes, etc., etc ,,—Marksvelle Bulletin. Relativement 4 ce qui précède, en ce qci concerne l'Honorablë Michael Hahn, nous sommes rei quia par lui de dire qu'il ne con naît aucune des parties, et n'$ en .au cun avis officiel d'une telle mise en accusation. Il est ab*urJe en effet, d'imagioer an instant que M. Hahn ait pu forger une lettre dans uu but quelconque, et particulièrement dans 1« but de fournir à un résident d'une pa roisse éloignée, individu qni lui prétextes. Il Vagit, paraît-il, d'une somme de $100, mais il u'est pas fait mention, jusqu'à présent, du nom de la signatbre contrefaite— N. O. City Item. C8t. tOut-à>fait étranger, le moyen Âvi 1 . de i: ar ^?L s .° D ' Les Aventures du Baron, Baillot.—I l s'agit ici du fondai teur du Shating-Rink du bois dè Boulogne, dont les splendeur* ne ( furent qu'éphémères et dont la faillite ferma les portes dans le courant de l'aunée dernière. An lien de realer alors 4 Paris en présence de se* créanciers, Âïïî'wSîi'™" blissement, qui s'intitule baron ! Baillqt sans que titres ni paroho- j tuinç ne lui donnent ee droit, cryit ! devoir preudre la fuite, et ici corn mence la série d'aventures que la 1 police correctionnelle vient de u une mai ses mesures. parait-il, et a» lieu de tomber ,| a „ B la —- *1 —-----* - vint à Baris: mais craignauttou jours d'être reconnu, il se rendit à llarunilL/ U___ n_î_ v -, nous révéler et que nous croypus intéressant de reproduire au pro fit de nos lecteurs. Parti de Paris, M. le baron ar riva 4 Calais, où il comptait prendre le bate*u pour l'Angle^ terre ; il paraît que le remords le prit alors et qu'il tenta de se noyer. 11 prît mal ses mesures, parait-il, et au lieu de tornbei dans la mer il tpmba.sqr un ba teaiu «je èu fut quitte pour un bras cassé. Les bateliers le recueillirent et le transportèrent eu Angleterre. Mais l'aiuour du pays le prit bien tôt et, nour pouvoir revenir en France et dépister les recherches, U écrivit une longue lettre dans laquelle il racontait qu'il se noyait, mît la lettre dans une bouteille vide, cachetée très soi gneusement, et jeta la bouteille à la mer. Au bout de quelque jours, un navire trouvait la bouteille et on pouvait lire dans tous les jour naux que le baron Baillot s'était noyé. ' ' Il n'çn était rien, Se croyant à l'abri des recherches, le baron re MarseiHe et de 1,4 au Caire, où il obtienjt dp khédive l'autorisation de créer up abating. Reconnu par lés Français, il fut signalé 4 Sé» créanciers, qui dé posèrent uiîe pfaiDte. Baillot fut poureuivi sou* I p triple ' èhef d'ac çusation de bai)qùeroqt 9 fraudu $$ PPri illégal d,e 1# Légion d'UooQeqr ; dont il |>rétendait être oificier, t et de port d'un titre de baron qni ne lui appartenait pa$. I/extfadition demandée fut accordée^ et Baillot fut ramené eu fcfaûee et écroué 4 Mazas.' Et ... • T {1 comparait devant le tribunal correctionnel, lQème Chambre, qui le condamne 4 trois moi* d'emprisonnement, ÿon avocat àeù opau raconter one sou client avait voulu se laisser mourir de faim 4 Biaisas, il n'a uo touche? le tribunal. i Le tribunal de Laon va être ap pelé 4 statuer sur un des délits de chasse les plus curieux peut être qui se puisse produire. La question $ résoudre est «elle pit' te djrçtit de pécher on lièvre. jJn malheureux lièvre, poursuU vi par des chieus, avait cherché sou salut en se précipitant dans la rivière, devant la commune de Yic-snr-Aisne. Le pilote dfau ba champêfcre, qui* pressa procès 1 yprb*l. Et maintenant no procès e*t pendant. Le ministère public pense qu'dn ne pent s'emparer d'nn lièvre sans permi* de port d'armes, et le défenseur dq prévenu soutient que le lièvre avait perdu sa qua lité réelle dç gibier par le seul fkit que son client a pu le jiécher comme nu simple goujon. oembre, 1877, ie blique. devant la M_________ _ __ _ ville de Thibodaux. a midi, au dernier et Pju* Etat enchérisseur le Ferrings des Ferries publics de la paroi*as Lahrerahe, savoir : ^ • •■* • lo Saint Jalta Sa Eaceland, ___ » pas_________ r ____ _ vier 1878, afin de donner wax acquéreur* 1* temps de oonstruire leur* chalands et de faire îoo|. les arrangements néceemâri*. par les acquereur et par une bonne et sol râble aéou rité, laquelle doit posséder dan* la psmi se o LwTonrébe déh 1 immeubles non hypothéquas, valant le double du montant de l'aéÿndSeationr 7 ' Tout acquereur négligeant de payer h forfait son bgji, lequel aéra de n du, ninq jours apres, au plus ha _______le nouveau ven au plus haut enchéris - "AL - mur et a aas frais J- M HOWELL, fo grtgäett du Jury de Police ParoÿaLa - — -*— ,. «*■ ■ di Berdnl Perdu on égaré, nn eértara billet hypothé «pire de ---~ ^---- ÎJ 72 août ir dn on égaré, nn eartara billet hypothé de 1*Somme d* *166.6*1, souscrit le 1* 18*5, par gmilicn Oiaclard, parahlq à rdre et hadoaaé par lui, h fl mois' public. ° 01 " 10 *" » Am * ! * H j ! 1 —L'ACADIE, 1704-1710— **AK E. XUMEAIJ rr; ""f*"» anaua ta« '*»«(, NaÆKiri». Bob^tTsStalrM«. **". S*voi*, Teniez», Thibodeau, Vigneau l 1 , 00 - S'sdweter ma bureeuz du on * «nue d* I» a w Eu i Bt dn Thtbodàux. luovX-77 tewmsuHe 4c OMpody — VU. Cohn* m franeaitt et eekmie* anaUUem.- VIII. Im m gi mi m et «o»gi«L7l708.17l3.-- J^t On trouve duuc U OoUmie ftaieOe l'ori gine dea familles aréolea louiaiaitauea Al mu, Araauaud, Ausoiu. Babin. Bernard. Blanchard. Boudrot, Beug, Bourgeoja, Brouaaard, Commeaui, Daigle, De La D "PuA, Enaud ^de Népéai ____ laavJETT AT1M I AUX yOBTgüi mDE WARRANTS DE i 1W7, jusqu'au No. 486 inolusiromeat. et «J8»-7°n-72 78-74, jusqu'au No. 8*78 molurivement (yieilie férié.) ,. _ F. BAN CÂN. oét 9, 1877. Tçésorier de Paroiaaa. fl ari résolu que loua Isa w sii— ts eu ré not pour la* payer, mroot èaté| de nouveau, et rdrikri dmétot an vent, d'aprhe rî^n* uJmS&Sl LAFOURCHE HOUSE, 41 Bourbon St. Nsv Ouink La. JOMPKX AfCOCK, Fregiii»! l * W, Commodious Rooms. Rh Frira. Reasonable frie«*. BiiAiru», from Dimmcu, • oet.jB.'77-lmo.pp. fî i: £ Wsaktuftos HsRK, D Wte que MmA Oaniard a sente hi di rection de l'Hosal ou est servi au** bta que dam* n'importe quel éubliaaement d* la NoureilaOrléaoa. Voyageure vum* «g v ow aarea aadtarilri. [ gaa.n.lgm, fkitnn, wim, *«tntM U Sallte te dm, * 1851-- - BOINABËL — 11)7 T E snI sgant d«A* locateur et decolorisateur, jur mit, pour le Jaaa «la canne*. Iî eet «frplovë par tous les planteurs qni désirent fUre dn ancre sa grain ferme et pra de ml rims. Vingt-six ans d'un ataaata liimjTat an pouvant la supériorité. J'ai h vendre oinq cents tondu de "poudrette," I* grand eugrris, taÜt d'eütari mnts humain*, H. BONN ABEL, An No. 37 d* la ni* North Petaaa, eotra l*s ruas Donsoe et Bienville. 9*ep~2m.pp NEW ORLEANS. C. JF AUBERT Sc CIE. —IMPORTATEURS DE— Merchandises sèches , étrangères et Américaine s. Ck> tone, Indiennes , Rubans, Bon neterie, Mouchoirs, etc etc. 20 Rue de Chartres, près Canal. N OUVELLE-OrLE A N8. 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Thwel. intha Pariah TrMMarr warraubfauMd in 1877, op to and old warreoti h) Utènri to pay warraiA&BUad in încladinrNoTMA and of _____ sued m 1889-70-71-7273-74, up to and ^ ^ F. BANC AN. Oit 9th 1877. Parish TmnmmNb 9 I of Ihs P Hema tneP - mA h- . 'I" *7Â. „ Oet. let. , i UasoLvn»— That aU Warrants or CImm repûiira the Parish, not presented to the Treasurer tor payment, within Kxty days aftar the Treasurer advertisss he has I W™« 1 » of the said Warrants or datais, shall be applied by said Treaau nr to the payment <* dm next oldest War re^ or Claims, in the order at their regia NEW QnmCUl BESTAUBAM, N» SI »aqrhaa j Ngw — «.-sr « » ree-. Board** by th* Day, WMk orKonth éfit «çorasrtTB mmUlMmOuMoeme. lertemdéUm JM* ÊSata JrWi. Ooéore ftrBpOe JulySS?." 1 ^ ' " ** + * • ■RS, E. TâSSET, Fitsefc Bttriiaf Hovm, FO. 10* BOURBON fiTSfltgK OPPOSITE THE OPERA HOT7BB —4Ml D_^ COUNTRY PRODUCE, N*. lS3....l)**atur Street ...No. 138 SSfiri NEW ORLEANS. RESTA 3 M Oto aUATBX rt rns <WC*srtre* au Ns. 111 datai IML pria d* dt-Louis. H ri i Mi da ertt 2riaa pour remani a« le publie Stm» en mhms Mcsasis sentiD«at><i*de son vrillant mmaqu m ■RT iwp A LET BIT. P. 0 . BOX li No. L.. " 2... • *•#»*•**•• •«••»**» m-ué •m ■y.— FITledËt. Agent. BATTLES' STEAI SIEE MILL, uiims Pnom rar on. 9L Joseph Street, between Com-, moroa h New Leva*. MBW ORLEANS. MILLING RATE*: *•' ........—••••%■•• fêta, perlb. * " ..................* - $ - .................. i » « èrifc* fwrnishod ta Plantera frac of Charg* Right aaefca Bran retnnmd ta the rianter fiwsvory 100 BMa. Ri ch received. 4MCEE GERARD. Apemt êrnüem