LA
DIX CENTS.
nUNUMEIiU
01/ XVII
1
JJ
1
J' ¥> AI
JOURNAL DU 9 ME DISTRICT SENATORIAI
§ £f> 1 f
U \è
DALI
JOURS AL OFFJ/E
LA l'AIlVlüSEDE LAIVCllCIiEET DE LA VILLE DE
ABONNEMENT :—$3.00 TAU AN
TJIIiîODAUX, L"- SAMEDI 3.JUIN 1882.
NO 44
's'riwna-.- »«»rma
(gNï.—L'Assesseur don
tous les conti Umablcs
1 encore fait le re
I, oc:«ïc».
»lions
leur ässesscmeut de 1882
.dans dix jours, et que
li oa rs sont données pour
toutes les erreurs, eonlor
lia loi de Kevcuue do
ZTüne sessibn
ri'ào J*ï de Police, aura
Hütet« mois à la Maison
1 Oettt*^ 011 ;l laqiiel
, uS -now, tous les mem
ÿtéwiâs. sera très
" J.jfi'teloint de vue
Äs «miseront Lai
1 *
i__ j ___ .
TDK.Vf.—Par soit* d° l*^ ü(; i |
rivé taunedi dernier a on [
pus employés h Lconstrn«; j
îiiHgntnn do 31VI * Itraud
adre, les travaux de cet
ttiss 9 so trouvent moiucti
at interrompus. Les murs
êji poussés presque a ieur
•;uiih semaine ou deux
age les compléter aient.
'LTE.— Las informations
os avons reçues, pendant
aine, sur la lécolte sont
s très encourageantes. La
3e mercredi dernier a fait
nd bien au maïs qui
çait a souttrir de la sèche
Depuis quelque temps les
poussent avec vigueur et
«cernent du riz promet
a rendement.
BONE. —Lo Zoetlone est
ifisoii, très agréable à boire
ué.lu do nombreuses qua
ygiöiiiques ; elle désaltère,
du ton A l'twtoinac et, peut
fs« dans certain cas eomme
«t de l'buile de foie de
Le dépôt se trouve â la
teie de M. Jos. T Thibo
encoignure Mai.» et St.
pu.
_____
[PORT.—Nous rappelons â
leurs que c'est aujourd'hui
ain que doit avoir lh-u a
>rt la grande Toi te donnée
membres du Lodqwrt t*u
ïool Association au bénéfice
llo publique de ce \ illage. i
j déjà que rien n'a été ne j
tenr donner à ce! te fête
j attraits qiJou puisse ima
,
-------------—— . ,
Imes DE terre.- m »cool
mines de terres a donue
iinéeci, »laus la j»aioi»se
liaient 'loin' lle^ s'attendre,
Cillement le rendement a
I, mais la qualité est bien
mro à celle «les années pré
es. Ayant été fouillées mu
oint, elles se conservent
eu et se vendent à un prix
(numérateur. Les nec.ipa
les payaient la semaine
re. prises sur les lieux,
é, 83.00 lo baril, suivant
iseur.
ILES Publique. —Les é»-o
sont
ir les enfants qui ont droit
réadmis. Pendant le mois
j Igsalaii-e payé aux Iustitu
«'est élevé pour le district
l, compris dans les limi
la Coporation, a 180.00 et
le District N° 2, coin prenant
lias autres écoles «le l;i [»a
»>$1450, ce qui tonne un
jour salaires de $1(530.00.
dépenses aeciih iiteUes se
levées a $102.30.
iliques plu-s nombreuses q le
iporte qu'elle autre j>a
toutes bien tiéqueii
INDE l'OIRE.'^-l no nouvel
nouvel
ode foire aura lien le 2"> de
is, a l'église St. Joseph «huit
illit sera destiné a racliet e
le la banquette «pii doit re
hibodaux a l'église, lout
Kle de la paroisse liusi q»*'
roisses avoisinantes est invi
»sister, car rien neserauégii
ir rendre cette foire aussi
Me que possible aux nom
visiteurs qui voudront Mio
do leur présence. Gomme
tude cette foil e se tiendra
cuiagnitique et vaste paie
Jlise où tous les objets ot
» vente seront exposes et
parles dames les plus af
*ft les plus charniantes.
*r donner a cette foire plus
t et alla de donner aux i»er
* «le la Nouvelle Orléans
'tes facilités de pouvoir y
il y aura ce jour la un
Éciai qui partiia du Ferry
a 7 heures du mat ut,
^arrêter a Lafourche thus
De la les excui sionistes se
a bord d'un chal uul qui
Kduira au Fair G routai. Le
tour s'eilciuera le même
huit heures du soir. Le'
i l'excursion, aller et roi
«t d'une $L.70 de la Nouvel
lans, et d'une piastre du Ba
I Allemauds. ,
Cluj; D n a max jo uk.- x f jc' club
Dramatique F.ccryrcen, donnera
jeudi procliniu dans lu, salle IV«.
verley, sa première reiiiéseatation
dramatique. Pour le débat, les
jaunes gens et les demoiselles qui
composent <;ette association, espe
eialement organisée pour rompre
la nioiiotonio des habitudes des
habitants de la ville, ont choisi
une pièce en cinq actes, intitulée :
London Assurance. Les rôles ont
été distrubués avec discernement
et tous les amateurs chargés de
de les interpréter ont mis tout
leur amour-propre à en étudier
toutes les îiuesses. A nos avis,
| nous soyons, que cette reposent a
i Lo» 'surpassera toutes cc.qa'ou â
| déjà vu dans nos murs et que les
' débuts de ce club seront, courou
| nés d'un plein succès. Le prix
[ d/admission generale est de 50
j cents, et celui des sièges réservés^
de 75 cents. Les elifants payent*!
nmit ii> mi 11*1(11 un nr/ioii
moitié prix et ou peut se proeii
rer des sièges réservés à la phar
made de Mt. Jus. T. Thibodeaux.
v »
Nous nous empressons de pu
büer le coimiuiiiicaliou suivante
de MAL. L. Grand et Th. Harang.
Nouvells-Orléans, le 28 n ai '82
Messieurs les éditeurs de la Menti
nolle.
Nous avons reçu, de Paris, une
lettre adressée*, aux cultivateurs
sucriers de la Louisiane. Nous
us prions d'avoir la bonté de
l'insérer dans les colonnes de vo
tre journal si estimé et si répan
du daus les campagnes. Nous
pensous que tons ceux qui, en
Louisiane, désirent s'adonner à la
eu ! Lire de la canne â sucre s'ein
presseront de répondre à i'appel
du comité des fondateurs, «pii a
son siège a Pans.
Nous prit» s toutes les person
nos qui pourraient avoir besoin
de renseignements ou qui seraient
disposées â répondre ;i 1'appel
qui ieur est tait de nous adresser
j louis eomriunieatiotis, et nous
nous ferons un plaisir, comme re
| présentants du comité central, de
! répondre aux demaudes, ainsi
j que d-eméjiistrer les utiles qui
pourraient êtie faites poiu des
i cont rats a passer dans les local!
j lés où 1-ou désirerait fonder des
usines centrales,
L. Grand,
, THEOPHILE llARANG.
: No ôC rue 1 toy a le,
; Nile Orléans, Lue
__
-^ os iccteuis' trouveront daus
i «»« "Otre colonne la lettre dont il
j est question plus haut.
AUX .COURSES*—• I*e président
Arthur est. allé aux courses de
Wasliington. Il paraît que
c'est le premier président des
Etats Unis depuis Êachanau qui
maiiileste iiinsi i publiquement de
de l'intérêt pour le turf. Les pré
suients Kaclianau, I'ierce, Tyler
«•t V r iin yureu étaient «le grands
coiiiiiussetus eu chevaux et ne
manquaient jamais d'assister aux
courses du Maryland et de la VL
"inh*, berceau, du .-urf ainéricain.
E« général Grant qui avait aussi
la passion des chevaux, passion
noble s'il en fut, n'a jamais «pie
Ton sache assisté à une course du
rant su présidence—pas même â
Long Biauch où il passait l'été et
où couraient en ce moment les fa
meus cracks Harn» Bassett et
Longfellow. Ses amis intimes
prétendent qu'il en était empêche
par le chapelain Newman qui s-en
tendait mieiux â lire la bible qu'a
juger l'allure et l'action d'un ehe
val. M. î ! ayes uaîiire'l. ment ne
pouvait-s'intéiuessor à dos courses
J j(5 p, ,, nx t . st a ,.,.i u j
;ir .i ve ( L . pnmiier, quand lui tnê
,, K , a _qté ptoclame valnquer après
n*êne. anive «pie maniais second
cela « >i arrivé souvent .î
Beach.
!
i
, . „ ,,
chigan, etau-iit u< > tnaiiiuuitMi.M's j
par suite «ai maux aïs soi f qui s«*m j
b !:» it s'aelmiiicf à les pouisuiviv.
L.i liile a pioposf ,i la mère tie se
suicider. Il a élé décidé ciitin
edles qu'elles sauter iient. ensemble
dans la rivière, et c'est ce qu'elles
ont lait.
• .V"*"';; '
. bu GIDL.-M ma I »'Osser et sa
*»'*e Am . 1 , «.e Latia Uki r, * li
i
j
j
I
|
t.'iau n'eiait })as pio .
ioaiic. L ne lois dans la m lcre |
Aima a eu peut de inomn tua ici
ussi a gagner la me. La mere j
aurait, pu aussi se saut er, mais
cite est reslcc ti aiiquilleinent ai
l*eau et s'osl notée. La tille k
greife maintenant «.e n'etie P liN
restée aupiès <lc sa metecton est
obligé d>* la panier ;i vue pour
l'empêcher de se suicider.
—Dialogue meaidional ;
^-Ah ! mou ee< !. ..Z-ai «les pro
priéiés â Marseille.. -Ou u'eu voit
pas la tin !
—Eh beu, mou bon, j'en ai â
Toulouse.. .grandes qu*ou n'en
voit mémo pas le commence
ment !
lésines lent raies en f..«n
iisiane.
P AIMS, le 29 avril ISSl
Modell' franco—a tué rient ne des
nés centrale eu Louisiane.
Vo m i te ties Jb it d/ile tu 's.
Lettre au.r planteurs de la Louisi
nsi
Monsieur.—L'expérience a dé
montré que la réunion dans votre
Ltat d-uue exploitation agi icoie
J
du traitcüKMH imlosliiel das pro
dmt» de .'..griçi. Iu.ro u. de.me
îltÇÂtf
. , -
et pour I interet prive
Qoclqu'iulelugeut que l'en sup
nu i iî'i ihl'Ud : l 1 PA il »kV tiAd ili
pose un propriétaire, il est très di
ffieile que son activity et ses cou
' n«> nmic Im iiiirmntfuikf *ln va
naissances lui ]»erme.ttetit de re
soutire avec um* égale facilité les
problèmes agricoles, industriels
et. commerciaux que soulève ce eu
mul.
mul.
iicmpliiait il, d'nilleurs a ce
point de vue toutes lus conditions
voulues ; serait il a la fois bon
cultivateur, bon industriel et bon
commerçant ; trouverait il même
le temps nécessaire pour faire
face a tant »Populations diverses
et simultanées, qu'un obstacle
plus sérieux viendrait a lui mine:
C'est Pabsence habituelle de capi
pitaux en quantité sutFisante pour
parer a une exploitation agricole
bien entendue »>t a une entreprise
industrielle organisée cenformé
mont aux règles de l'industrie mo
derne.
Ces idées sont aetuelle.meiit fa
Jière«un Ltndsiane »*t l'on y est
persuadé que la division du tra
vail est indispensable quand :1
s'agit d'une culture connu« «elle
j de hi ciiiim* :i sucre et d'une trails
i forniution compliquée comme eel
le de l'extr.Tction de hi matière
saccharine et de ruliü-auon des
produits secondaires «le la ctiime.
G'est â l'oubli île ce principe
que l'on doit attribuer la tiop
lente progression (pie suit en Lou
isiane la matelie de la cul Lue et
de l'industrie siicrièies.
Aussi u'avons-nous pas besoin
«l'insister pour demontier «ju-on
Louisiane l'outillage agricole «-t
l'outillage industriel sont egale
ment insuffisants et «pie l'un et
l'autre ne peuvent être transfer
mes que par la séparation de ta
culture de la canne et de la labri
cation du sucre.
La création d'usines centrales
recevant, les produits des exploita
t ions placées dans leur rayon per
mettra, d'une part, au produc
tour de. consacrer tout son temps
et tous ses capitaux â l'améliora
îion des cultures; d'une autre
part, elle permettra «l'appliquer a
la fa'o.ie.ation du sucre uu outilla
ge perlectiomié, des eonnaissau
ces spéciales, des capitaux plus
considérables. Cette créai ion en
.traînera une. diminution de frais
généraux et une au g nentaî.loii «le
produits grâce auxquelles les su
cres delà Louisiane reprendront
sur les marchés des Etats-Unis et
de l'Europe la place que le mal
heur du temps et la moditieation
..........—,____... ______ _____
des coudions économiques gêné
raies lui ont lait perdre.
Nous sommes donc certaius d*è
tre accueillis avec faveur eu affir
niant la solubilité des planteurs*
delà Louisiaue, propriétaires ou
fermiers et des propagateurs de
l'idée de la création (l'usines ceu
traies.
Réunis eu groupe «et résolus à i
életer d«*s usines centrales eu :
nombre proportionné â l'étendue j
su :
com i
, me point de jdépart, de pomoir i
| compter sur les adhésions des J
! planteurs.- De celte manière, le J
i fonctionnement de la Société que j
! noys somme*en voie d'organiser j
i étant eu quelcute sorte, soustrait j
â tonte chance aléatoire,notre créa ;
j «ietfeciitéra dans les coi.di
j ^j ons } cS moins ortiérouses au ;
I et à l'importance des régions
î crièrc.s, nous avons besoin,
gr;wi«l availing« des couliacUnts k
C'est â dire, des planteurs et «les ;
I fondateurs d'usines centrales.
Gomme début lions nous pro
| posons de créer deux ou trois
. us i ()e8 ce» tra les et nous avons bu
| 8 l) j u 4 ( pores et déjà, d'avoir les ad
j 1( : s i ous d t ..s plantcuisdes régions;
j C08 usines pourraient être éta
(j.*est ainsi que l'on proccdéj
J ( p lU s p. s pnys où la culture morce
jiè»»de la betterave à démontré
p^psolue nécessité de substituer
des usines centrales-nux petites
usines do transformations qui, an
téiietireinent se touchaient sur
chaque exploitation.
Sans entrer dans des détails qui
sont inutiles quand ou s'ad less
se, comme nous le faisoas â des
hommes d'une expéiieucc spéeia
le éprouvée, nous venons vous de
gnauder votre adhésiou sous
me «l'un engagement â compléter
i ultérieusenient.
| Par cette promesse, vous vous
j engageriez a vendre a l'usine een
i traie pendant une période rie dix
années, a pai tir do sa mise en ne
: tivit«, toutes les cannes produites
i par votre plantation, en spécili
ant hétemlue de la surface au
nuellement cotisai iée ;l cette cul
tare. Les cannes seraient livrées
à l'Usine suivant un coursa dé
battre avec uos représentants en
Lonisaue
Nous nous contentons aujonr
j d'üuïde7ous imïiqaêV^iw Tm.dï
; tiens générales du fonctionnement
| d,. I10 „,, so „i été .
j ,,|„ s détaillé, »«»,.„«»„6 ,l-„ii «
| " i!S
i i — .......— adhésions ve
| eues, nous donnera la certitude
j prévue de l'accueil sympathique
1 _________' / . N L 1
j réservé a notre projet
Cette sympathie, nous ne la
mettons pas un seul instant en
doute, car notre projet répond à
successive de nombreuses usines
centrales permettra seule, ainsi
que nous Pavons dit plus liant, à
la production sucrière de la Lou
de reprendre sur les marchés du
Nord, une place en rapport avec
la fécondité du sol de cet Etat et
avec Pintelligeute activité de
ses habitants. »
Agréez M. l'expression de nos
sentiments »le haute considéra
lion,
IIIPPOLTl'ETC aHUSÀC,
Leon Ciiotteau,
Eelix Limet,
J. Caiin.
des besoins absolus et la création
Manuel d'un mari Jaloux.!
— Le Globe Democrat de 8t. Louis
rapporte qu'au cours du procès
<m divorce intenté par Mme Alice
Davenport ;> son mari, si demau
| del esse u dit qu'eu tine ciicuns
tance, ayant manifesté r iuiention
de faire une visite à sa mère, Mme
liaient, â New Yoik, son mari ne
lui en ;i donné h» permission qu'a
la condition »le jurer qu'elle obser
v era it un réglement par lui prépu
ré et dont, voici la teneur, d'après
l'original même, qui a été continu
niqué â la cour :
'diégles pour ie gouvernement
de la conduite de ma femme peu
I «tant, qu'elle sera séparée de moi,
! 1er juin 187'J.
j '-1° Ne parler à personne et ne
permettre à personne de lui par-»
1er daus le wagon, sauf le comiitc
tear et le porter, dans l'accomplis
seme, ut de leur devoirs.
''2 3 Aller tout droit de la gare
de New-York â la maison de Mme
Ilaight, occuper la même chambre
que sa mère et de dormir que dans
sa chamber.
•'3° Pailer affectueusement et
poliment-â Mme Ilaight, mais
non d'une façon amicale ou fam
lié*« ; lui diie que vous désirez ne
voii personne dans sa maison ; «le
mander une table pour vous-même
avec votre famille seulement, ou
aller ailleurs.
'*4° Ne jamais ehaüter oq vous
asseoir «huis le salo . ni chaîner
«laus votre chambre si quelqu'un
est piésent eu dehors de votre fa
mille immédiate'
•'5° Ne jamais quitter votre
mère, de jour ou de unit,
____________ , ... _____, pour
: cinq minutes de suite, pour une
| raison quelcompie. Ne pas vous
j promener, ;i pied on en voiture,
! ou aller n'importe où sans elle,
tnénie avec votre hère,
| ''G° Ne visiter personne absolu
; ment, et ne pas recevoir h-s per
j sonnes «jni pounaient venir vous
visiter, sauf vos frères ou leurs
i lènunes. Ne pas parler aux per
: sonnes que vous pourriez renvoi!
j tier et «pie vous auriez connues
unit dois.
i ''7 0 Ne pas permettre qu'on
i vous présente, à personne, et si
J quelqu'un vous est piéstliié refii
J str «le lui parler,
j "S - * M'écrire chaque soir une
j relation complète, vraie « t exacte
j de tout (•«• que volts avez fait; où
; vous avez été. avec qui, vous
avez parié et qui vous avez vu.
; Ceci «loir êi re fait chaque soir.
| "Que lieu, ni la maladie ni la
; mort, uc vous empêche d'observer
ces icglcs, car je »'excuserais
leur violation sous aucun prête x
; te. Nu «quittez pas Nfcw-York,
i même pour une heure, sans ma
permission, excepté pour Biook
lyn ou Harlem,
I '-Si ma femme ne peut i>as ob
' server ces règles, dans leur lettre
et dans leur esprit, je désire ne
; jamais la revoir'—Signé : Berna
] min Daren-uort. n
Mine Davenport a exhibé ce. eu
1 rleux document eomme une pieu
j ve que les exigences déraisonna
bies de sou mari auraient pousse
; â bout la patience d'une sainte et
inspiré a la compagne la plus ver
j tueuse i'niée d'une de ces voit
| ge.au et-s que, suivant le langage
d'un personnage de Molière, les
| femmes out toujours à leur por
forcée.
plus à lu
nous per
le fai:
! riposta le "^Â.7, peu
a " t,C .. ......° «
's'riwna-.- »«»rma
Sarah Bernhardt est
mode que jamais; on
mettra donc de rappeler
suivant :
Vous savez que la muse de l'e\
cent licite lut sollicitée jadis par
uu Ilariium de lui vendre son
squelette.
Il s'agissait d'une grosse soin
me ; donc on discutait, et eepen
dant donna Sol hésitait beau
coup.
— Eh quoi ! s'écria t. elle, signer
un contrat qui vous permettra de
livrer mon cadavre â dos dessi
queurs cruels qui me déchiquette
rout impitoyablement !../
- A -Mais non, mais non, madame
due
mais pour vous il sulüra de
1er \ os os.
dey an
An Act
j
!
:
i ,l>r H»»' !»»u'!»<i-s« ufcuun-oi;»^ .uni
«ritijî Lcvit:< mul to jdv 111«*
ai-isli Treasury
puss such oi'ili
tliü premises.
To create Hie Parisli of Lafourehe a Spe
< ial Levee District, with jtower (o tlie l'o
Lee Jury to appoiut Levee SyruVies. To Levy
lie
tax in the
ary tor liait purpose and to
,m.ss suehoitlinaueea as u:ay be necessary in
JOHN S. BILLIU,
Kepreseutative ol' Lalourehe
Aoliee.
Firsmeu's Fair Grounds can now lie. rent
ed for Fares, Fie Nies, parties and enter
tainments.
Apply to S. T. G It ISA MOIÎ 1'.
President Firemen's Hall Association
itlTIAATlOA
Dr. II. Dmisereau will vaecinate all per
sons who may call upon him at liis residence
every Saturday, between iuo and four
o'clock 1'. M.
AM.SOFI iTSO.V
las Dis. BOURGEOIS X DANSEItEAU.
out tonne une associai ,%i., pour la prati
que de la li.v (iteiiit * i de la. eliimrnio
■ THE 3TATK OF LOUSIANA.
*
j
!
\
j
!
!
P;imh of Lafourche, JRli. Judicial District
Court
John F. Pitt mai), vs. No. 1813. His
Creditors.
Pursuant to an order and decree of above
Court and in ubedienre to a commission to
me directed in tlie above *-.utitled and nmn
bered case i will öfter for sale at ]>ublic aue
lion pursuant !>» tc law to the last and lii^li
est bidiicr :t t^ie Court House in the Toy/u
ot Thioodaii.c on Saturday the 17th. d:.v
Juno HS2 between the hours of II o'clock
A* ?J. and 4 o'clock P. JR. Hu* following
projicrtp as de; eriiu «L in the bilan of the
saiif Instdv eut Joîm F. Pitt man to-wit :
A lot of merchandise consisting of Dry
(loads and (•roueries and accounts. *
Terms of Sale Fash ou the Sptft iiUjuited
States I reasiii v Notes
June 3rd. liSS'J.
THEO Pill LF THÏHODAFX*
Sherid as Syndic.
STATT OF LOUISIANA.
20tU Judicial
District Court,
Lafourche.
Successions of Saintvillc Martin mid his
wife Marie Blanchard No. 1US!) Pro
bates.
<1___
Pursuant to an order and decree of above
('..uri and in obedience to a commission to
mo directed in the above.entitled and num
bered Successions, 1 wdl otter for sale at
public auction pursuant to law to the lust
ami in^in s' bidder on tiie (. remisses situa
ted in said Parish right hank of Bayou La
•he, ar a (tout Thirteen miles below
fonrel
xy \
y of June 18T2 between the inn
lock A. M. and 1 o'clock P. M. Hie
.nils
tu me
A,ii .
17th. dm
ef ! 1 n él
following drscri'ied iircperty belongiug tu
said successions to wit. .
1. The undivided half of a certain tract
of land sitnute.il in this jiarish on the ri^ht
bank of Baven Lafourehe at about I I or B
miles below tiie Town of Tiiii.odanx.
measniéng three arpents mord or less front
by forty arpents in depth, bounded above
liy lands ot L'ierre Martin and Im low by
lauds ol Le/.in Martin together with all the
buildings and Improvements, thereon reset -
ving however the house and kileheu there
on actiiitllv occupi'iil by l'uni jUnrtiii n i- n
.siik-uco (uni aiso thn growing «-fop thmeun
ami which belongs to .*aiit l'nttl Martin.
1 2 One cow ami two HcilVts
Terms unil 1'omiitioli.s .if S.tie. Cush on
. the Spot in Uuiteil States Treasury Notes
ia.v ticlits.
' V l'Jtli, 1H82.
TiIKO. THIBODAUX, Sheri
Ordiuivucc \t> 7<i.
An urhinfim-c I v\;ug taxes amounting
• U tilt- a ' r '.' g (if to n J I * t .. is ua Lite (loi ' l 1 j
vidiii.g lor their eulieetiou. [
S. i tion !. Be it onl.iim il liv liic Ma
u.\
eouuetl ac.sfuiiileo, That lbr the, Cult-nil
vor
x in
au.l ]irs '
8 < etioi
au<l I rusteos of the Town of ihitimia
ye;
eighty two there i.. lo win lev:, J :;t.\e.i j
au.ouni ii.g in the aggregate lo tea mills on ■
the Dollar of tit---, tissess.-.l vali.aueii of all
Hnateil within Uu limits of the
u*o,
ear Anno Domini Kighiet u homireil and
is ex
liy the
properly situated
T. v. t. of Thilwdrtux, except suck a.
prtssiy exeivuteti from taxation
Constitution of this siate.
Sec. 2. lte i' turtiier ordained &e.
That the satd 'axes are levi-d for the fol
lowing purpose and iu the following propor
1 ' Finst?' Seven and a hall mills on the dol
iar are levied to carry on and mainlain the
Government of the t. orporation aud paying
its current i xpeuses.
Second. Two and a half mills on the
dollar are leVicd lor tiie rstablishment.
maintain.nice a^.l support of free public
shoots in the Town.
Sec. J. 1!.- it further ordained Ac. That
tiie said taxes shall oe itssess.-d ami coilee
tei iu the inode and mauuur end at tiie
time specified iu existing ordinances ot the
Town.
Adopted Friday May 12th l > B
[SignedJ IL Vi. TA1JOK,
Mayor.
A. J. PtRRIN.
Clerk.
A true copy :
A, J. PERRIN. Clerk.
DR. N. E. ASSELI^EAU,
Eulrcprcud avec succcs lest
maladie!« Chroniques.
I! peut être consulté à sou ofiiee de 8à
Il heures tous les matins.
Cois, MARKET aud MAKONGE Sxrelt
THIBOL'AUX, Lse.„
:
i
,
$25 TO $50 PER DAY.
t';m easily be made by using the Celebrated
VICTOR WELL ALGER AND ROCK
BORING MACHINERY,
--In any Part ot the Country.-
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