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La Sentinelle de Tkibodaux, JOURNAL DU <) ME DISTRICT SENATORIAL. JOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE DE LAFOURCHE ET DE LA VILLE DE TH1B0DAUX. y OL. is THIBODAUX, Lne, SAMEDI, SEPTEMBRE 2 18S2. No. 5; CAPITAINE minuit. les FRANÇAIS UN IRLANDE, par Ciiarle» Deslys. L WETZ.AU. C'était le 19 sepiembre 1797. Aux abords de li petite ville prus tienne de Wetzlai, .sur les deux ri ves de la Lali il, rôtie glorieuse ar mée de iSanibrc-etMeuse était cain ,pée. Ces soldats vetorieux ressem blaient à des vaucus. Point de ru meurs joyeuses, joint d(* chansons. On parlait bas. Dis regards anxieux I ge dirigeaient vets une ferme isolée au liane d'un coteau, parmi des ar bres. Là se mourait le générai en chef, Hoche. % Il n'avait pas encore trente ans. N'ulle carrière aussi courte ne fut mieux remplie. Simple grenadier aux gardes françaises, oaporil et presque aussi tôt sergeut major en 89, il était déjà remarqué par sa tenue parfaite et la physionomie martiale. Certain jour de revue, comme il défilait en tête de sot escouade, une très gran de dame, arrêtait sur luises re i gards. s'écria : "Quel beau général on ferait de cet homme!----" En moius de quatre ans, ce vœu s'était réalisé. Montesquieu parle quelque part de ces hommes qui, dans les temps de révolution, se font jour à travers la foule et se trouvent portés au premier rang par leur supériorité naturelle. Lazare Hoche était de ceux-là: chacun de ses grades fut le prix d'une action d'éclat, la ré compense de sa baute capacité mi litaire. Le débloquement de Dun kerque lui valut le titre do général en chef de l'armée de la Moselle. Comme tel, il bat les Allemands à Beisclioffen, â Frœschwiller, à Wœrtli,—trois noms qu'un Français ne peut plus écrire aujourd'hui sans avoir des larmes dans les yeux !— Ah ! si sa grande âme eut revécu en 1870, nous aurions encore sauvé, comme il le lit alors en forçant les lignes de Wissembourg, notre pau tre et chère Alsace ! Da Rhin, Hoche passe dans l'Ou est et mérite le surnom de pacifica teur de la Vendée. Rouget de l'Isle, faite vit au lendemain de Quiberon loua a laissé de cette entrevue l'im pression suivante : ''Fendant qu'il me parlait, dit buteur de la Marseillaise , je ne me Usais pas d'admirer sa hautejstatu 2c, von air gracieux et sans forfan terie, traits doux et fiers, embellis par une superbe cicatrice qui, saus les altérer, lui traversait le frout dans toute sa hauteur et venait ex pirer à la naissance du sourci droit. J'admirais son héroïque simplicité, l'heureux accord de ces paroles et de ses manières, du soude sa voix avec ses expressions; tonten lui ré vêlait l'homme de génie, le grand capitaine.'' Pendant son séjour en Bretagne, il avait conçu le plan hardi d'une expédition en Irlande. Le Directoi re lui donne plcius pouvoirs ; il sYin barque avec vingt mille soldats; il arrive dans la haie do liantiy, en vue de cette terre où tout un peuple lui tend les bras, va se soulever à son signal.... Par malheur les colè res de ipeéan se déehainèrent i on tre pyc^.-sjjrTSSèaiv* une tempête sau va 1 Austern, -Mais Radie p renonce pas à son projet, h, adulant qu'on lui pré pare iiuenouvpe flotte, il bondit jusqu à l'aitre îtiémité de la Fian oo, pieud e CQmnudemeiit de Par M'ée de Sanbr«tt-Meiise et, sous le jeu (Ls camtisuoemis, traverse le Rhin à NenvUj Quatre jours lui Suffisent poix vancei de trente cinq lieux, poj vaincre dans trois batailles et citjeombats ; il no s'ar r *-te qu'à la no»elle des préliminai ^ 8 " e !» pnixignés â Léoben par Ronapart®. L® "uocès dcion rjrnl de gloire frustrait *u n triomphe non ■wns éclatoui Anouue jalousie,' ^ w°ftnj* reL ' ^ écrit jayeasemeut j ''La paix est faite, ma bonne ; mie. Tou mari vainqueur su poru bien et t'cmbrasse..Prends bien soin de notre petit enfant.' 4 Tel était ce héros, digue des plus beaux temps de la Grèce et de Rome. Bravoure, désintéressement loyauté, magnanimimitê, aril- iit pa triotisme, sa vie entière porte le ca chet de la véritable grandeur. C'est en exemple par lequel Pâme s'élè ve et se sent portée à Poubli de soi même, au dévouement, à toutes les vertus. Il était modeste, modeste, il était simple, il était bon Les quelques ligues citées plus haut nous ont laissé entrevoir e» lui Pé poux et le père ; sa générosité en vers ses compagnons d'armes est restée légendaire. On la lui repro ebuit un jour : -*-Si tu ne donnais au tiers et au quart tout ce que tu possèdes, tu au rais deux cent mille lianes de plus dans ta bourse. —J'aurais un million de moins dans celle •deines amis, répondit-il. On commit sa maxime favorite : Si tu veux être aimé, aime! Et corn me, naturellement, il la mettait en pratique, officiers et soldats, tout le monde l'adorait. Il n'arait de liai ne et de colère que pour les fripons, les égoïste et les lâches. Mille traits attestent sa délicatesse, sa commisération pour les malheureux pour les vaincus. Ses ennemis eux mêmes ne pouvaient lui refuser leur estime. Ce qui le distingua surtout comme général et comme organisateur, ce fut le mépris de la routine, le coup d'œil rapide et Pin spirutiou saudaine, la circonspec tiou üaus les préparatifs et la fou gue dans Pexéeuticn, une activité dévoraute, une sorte de flamme électrique qu'il savait commuui quer aux autres et qui ne permet tait aucune halte â sou génie saus cesse eu travail. "LMuaction, di sait-il, est la rouille du courage.'' ou bien eucore, aux médecins, lors que sa sauté »'altéra, et qu'ii3 lui conseillaient une existence plus cal me : "Mais trouvez-moi donc cou tre la fatigue un remède qui ue soit pas le repos !" Aussi, même pendant la trêve, ne pouvant rester oisif, il allait jus qu'en Hollande pour activer les ar meraents de la république batave, dont le flotte devait nous seconder dans cetre croisade d'Irlande, qui devenait Pidée fixe de Hocbe et peut-être serait sou plus beau titre à Padmiratiou de la postérité. Il revint par Thionvilie, où trois années auparavant distingué daus une fête par celle qui devait être sa compagne. Elle était pauvre ; mais ce n'était pas la richesse qu'il cherchait, c'était le cœur Pour s'en assurer, il écrivit à la jeuue fll lô • -^Ma chère Adélaïde, le nœud qui va vous unir â moi est saint et sa cré ; ce n'est pas pour un moment que nous sétons liés Pan â Pautre, c'est pour toujours, songez y bien. Peut être n'avez-vous pas assez ré fléchi â cet engagement. Ne vo yez en moi qiflun simple citoyen ; qu'uu nom trop prôné dans les ga zettes ne vous fasse point désirer de devenir l'épouse d'uu homme dont Punique ambition est de vous reu dre heureuse. Il est encore temps. Si quelque objet avait pu vous frap per, dites un mot, je retire ma paro le • je me borne à rester votre ami et ne désire plus que votre es time. Faites librement cette eonti deuce à un homme assez généreux et juste pour ne se plaindre que du sort. Si, au contraire, votre cœur n'a été pas encore touché, accordez le à mon amour ; en devenant mon épouse, devenez mon amie. Ne jn ions point ; promettons à la face PEtre créateur de ne jamais nous sé parer, ,1e ne uieiitis-jamais : votre cœur me répondra de rôtie siueéri té." Une enfant, nue fille était née de cette union. Hoche la ramena avec sa mère à Wetzlar, espéiant que les douces affections de la famille lui seraient uu allégement â ce mal in connu qui, depuis nue année."le dé vojait. 11 en avait ressenti les pre micros atteintes à Biest au sortir d un banquets. * On savait «a vie très menacée par des assassins, on parla d'na empoisonnement. N'é tait il pas 1e plus veillant champion de gouvernement républioain. le plus redoutable ennemi des An glais T Quoi q«'il fftt, le tatest 4s sas otadeeiae, m jean» te vi^sa reuse constitution luttèrent vaine ment contre les progrès de cette maladie étrange. II était parti daus un état des plus alarmants. L'accueil enthousiaste dout ses sol flats le fêtèrent au retour, la joie de se retrouver au milieu de ses amis, les soins de sa jeune femme et les caresses de son enfant lui rentli rent quelques derniers jour d'es poiretde bonheur. Etant allé se distraire à la kermesse de Franc fort, il s'y rencontra avec un emp rique fameux daut les drogues pn ses en secret semblèrent tout d'a bord efficaces. On le crut sauvé. Quelques jours plus tard, il retom hait, et pour ne plus se relever cet te fois. Déchiré (Pune toux sèche, brûlé (Pune ardente fièvre, il était en proie â des spasmes effrayants, â des ci ises terribles. Tout à Plieu re encore, les sentinelles qui veil laient aux abords de la maisonnete de Wtdtzlar en avaient entendu sor tir comme le rugissement d'uu lion blessé, puis ce cri de désespoir, qui devait rester historique : —Mais je suis donc revêtu de la robe eiupoisonnnée de Nessus ! A ce dernier accès, un épuise meut morbide, une lourde torpeur a succédé. Il dort. Tout le monde s'est- retiré. Seu le, une jeune femme est là qui le veille. A sa beauté chaste et touchante, â la pâleur de son voyage, a l'an goisse qui se lit dans ses yeux, on reconnaît la digne compagne du hé ros, madame Hoche. Depuis cinq jours et cinq nuits, c'est à peine si on put la contraiu dre â prendre quelques iutants de repos sur ce lit de camp qui se voit â l'autre extrémité de la chambre. Uue simple chambre de métairie allemande. Ca et là quelques rus tiques meubles en bois de sapin, uue horloge de Nuremberg qu'ou ne songe plus â remonter, une grao de table couverte de rapports et de dépêches militaires, de plans et de cartes géographiques. Celle d'Ir sur la couche même du général eu dormi. A terre, un moelleux tapis est étendu, des coussins sout jetés, par mi lesquels se roule et joue silen cieuseuieut une adorable petite cré acure de vingt et quelques mois. C'est la fille de Hoche. Jamais rien n'eutrava ses monve meats gracieux. Ni maillot, ni li siéres, ni bourrelet : telle fut l'ex presse volonté parternelle. Elle est presque nue. Ses cheveux boa clent librement. Il y a déjà de l'esprit et de la tendresse dans son frais sourire, dans ses grands yeux blés. An moindre mouvement, an pins léger murmure, le mère met uu doigt sur ses lèvres____et 1'eufant aussitôt se tait, paraissant compren dre. Le sommeil da malade devient agité. Il rêve, il parle. —Bantry!----La baie de Ban try !----L'Irlande! —Toujours cette même pensée ! ....Toujours!----se dit à voix bas se la jeune femme de plus eu plus attentive. Les mouvements du dormeur de viennent convulsifs____Les mots s'accentuent en se pressent sur ses lèvres____Cette dernière exclama tion s'en échappe enfin ; —Liberté !— .liberté ! Victoire! Il s'est redressé soudainement ; il s'éveille. LES DEUX TYPES. Hoche n'est plus le jeune et su perbe vainqueur d'Altenkircheii et de Wissenbourg. Cette année de souffrance l'a vieilli île vingt ans. •Son visage est décharné, d'une ca (lavéïiqno pâleur. Au fond de l'or bite assombri, les yeux flamboient. Son regaid, l'expression de sa pb.y sionomie, ses attitudes sont plus magnifiques que jamais. Il a cette beauté navrante et suprême que donne â ses grands élus l'approche de la mort. Cependant sa fidèle compagne s'est élancée vers lui, le soutient dans ses bras, l'interroge d'un re gard tout plein d'inquiétude et d'a monr. —Miens----je me tens miesx... Ne orsins ren.... Auprès de toi, «a chère Adélaïde, asprèe de natrt ex faut,je pais dire aérante Mariât: O ficateer I «a e'eo posât oe mal I La petite fille, délivrée de toute contrainte, s'était rapprochée du lit, apportant un bouquet de roses. Par uue inspiration du cœur, sa mère la souleva jusque dans les bras du mourant. Tout palpitant de joie, il la cou vrit de caresses passionnées. Et l'eufaut liait, tandis que la mère pleurait. Vivement, elle venait do relever les oreillers. Hoche, presque assis, maintenant debout le baby, dont les pieds nus grimpaient, dont les mignons mains se jouaient jusqu'au visage dévasté du pauvre père. —Jenny ! disait-il, ma chère petite Jenny!----Ah! j'aurais voulu te voir grandir ! S'il no te reste que ta mère .lespecte la sans la le crain dre----Ecoute-la toujours. Aiine la bien, non pour les boubous qu'ele te donnera, mais paréo qu'el le est ta mère ! Elle saura t'élever, ainsi que nous eu sommes couve nus, parla douoeur et la raison... Tu ue seras pas une esclave timide, une coquette étourdie____Tu de viendras une jeune fille instruite et sensée, ayant l'horreur du rneusou ge et du vice, ayant l'amour do la vertu, de la vérité. Je ne te laisse rai pour toute fortune qu'uu nom sans tache____ Ces paroles, qui sout authenti ques, conseils et d'autres encore s'a dressaient surtout à la mère. Ou sait par les lettres de Hocbe quelle importance il attachait, pour l'edu cation des hommes comme pour cel le des femmes à tout ce qui peut développer de bonne heure dans les caractères la vigueur, la droiture et la sincérité. —Lazare! répondit sa compagne éplorée, mais tu seras là!----Nous te sauverons!____Dieu ne permet tra pas que tu noua sois ravi ! —Oh ! s'éctia-t-il tout a coup, oh, mais je ne veux pas vous quitter ! ----je ne veux pas mourir! Et, dans nn même embrasse ment, il réunit sur son cœur l'en tant et la mère. Cette émotion faillit amener une nouvelle crise. Il en triompha par l'effort de sa volonte. Après quoi, souriant et fier : —Tu vois, dit-il le mal est un en nemi comme les antres on peut le vaincre----Espérons !----La paix semble assurée____Si réellement le repos m'est nécessaire, si rien ne menace pins ni la liberté ni la pa trie, je renouce saus regret à la gloire....Oui. pour vous mes bieu aimées, je retourne, comme Ciucin natus, â ma charrue....Nous vi uniiUOj a tuen vuaiiuv« • • •aauuo ï ■ vronsobscurs....nous serons heul reux! Il y eut un silence, durant lequel leur pensée se porta tout entière vers cet avenir de félicité, vers cet te promise que le ciel leur permet tait d'entrevoir un instant à l'hoti son. Puis le malade, regardent par la chambre; —Où donc est Humbert ! deraan dat-il. —A Francfort, répondit madame Hocbe. Te voyant plus souffrant, il est allé chercher ce médecin juif. —Hérodias ! fit le général, celui qui s'engage à me guérir! La jeune femme eut un mouve meut d'effroi. —Tu m'as promis, s'écria-t-elle, de ne plus accepter de cet homme aucun breuvage avant do l'avo ; r soumis à l'examen de Ponssielgne. Poussielgue était le médecin en chef de l'armée de Sambre et-Meu se, en outre, l'ami dévoué de Ho c ^ ie * —Je te le promets encore, répon | dit il; Poussielgue examinera ce ; philtre souverain, cet élixir de Ion » gue vie que devait preparer Héro ■ «lias----Ah ! ah ! mon brave Hum - bert u'a pas eu la patience d'atten j dre. Je le reconnais bien lâ.. .tou jours fougueux ! Il est capable de ! merappotereu croupe et l'einpiri [ que et sa drogue ! —Un cœur loyal, celui-là ! fit la ! jeuue femme, et qui t'aime ! j -»-Oui, poursuivit Hoche, notre sang s'est mêlé daus plus d'un ccm bat. .Enfant du peuple comme moi même,;il m*a suivi partout, sur le Rhin et sur la Loire, jusque dans la baie da Bantry....Si je no puis y retourner, c'est le général Humbert qui me remplacera...Il a ma ooa fiance, il a ma pansée____Oui, ta neu« rsvaarosl'un an l'autra ot noua e'nffranahTraaa da l'À »fiele, peavra I«Uc4a!.... Le regard du héros s'était abais sé vers la carte à demi déroulée par mi les couvertures. L'eufaut était toujours lâ. Elle avait repris le bouquet de ses roses, elle les effeuil lait eu souriant sur les longues mains amaigries de son père. Un nouvel accès survint tout a coup. Le malade se tordit, violem ment secoué par des convulsions nerveuses. Il s'étreignait tour à tour la poitrine et les flancs,comme eu proie à d'atroces souffrances. Des cris rauques, des imprécatious désespérées S'échappaieut de sa boa ehe : <~Ah!----c'est trop de torture! Mais qu'il vienne doue, cet Héro dias !----Mais qu'il me donne quel que chose ou qui me tue ! —Lazare! s'écria lu jeune femmo épouvantée, souviens-toi de ta pro messe, Lazare, tu sais ce qu'on a a dit----le poison !-*-..Prends gar de ! Ces derniers mots frappèrent le moribond. La crise s'apaisait. Pen sif, il murmura : —Le poisou !..Si c'était vrai !.. De ses grands yeux attendris, Jenny le contemplait, balbutiant de ces mots eufautius qui parais seut si doux à l'oreille d'un père. Lorsqu'il avait souhaité quelque soulagement, elle avait ramassé au hasard l'un des papiers épars sur le lit ; elle le lui teudait encore tout froissé daus ses petites mains. —Que m'offres-tu donc lâ fiîette f dit-il en paruaut l'écrit qu'il déplia et regarda. Adélaïde aussi regardait, appuyée sur le chovet. —Il me semble reconnaître ce let tre, fit-elle. N'est-ce pus uue de celles qu'on a saisies sur ce jeune émigré! En effet. —On l'épargnera, n'est ce pas La zaref —Peut être! répondit il, mais il m'expliquera tout d'abord la signifi cation de ce mot. -'-Quel mot f Hoche se contenta de l'indiquer du doigt. —Appelle l'aide de camp de ser vice, ajoutai), afin qu'on me l'amè ne ici. A la vue du mot désigné parson mari, madame Hoche, pâlissant en core, avait frissonné. Cependant elle »'empressa d'o béir. Resté seul, Hoehe répara le désor dre de sou négligé de malade ets'af fermissant encore dans son secret dessein, il murmura : uvooviuj u iuuiiuuxi^ • -*-Si c'est réellement un poison saïsouué de que.que peu d'imperti nence, et parlois même, quand il le fallait, un très grand air de nobles se . Luuzon ou Richelieu ne se fus sent pas autrement préf-euté dans ü „ boudoir de Trianon. Nonobstant, comme les royalistes eux-mêmes rendaient toute justice au héros républicain, il s-iuciitia res pectueusement devant lui. Puis, apercevant madame Hocbe assise à l'écart, sa fille sur les genoux il lui fit un salut dont se fût coutentée uue reim». mortel qui circule dpns mes veines, je vais apprendre qui me l'a ver sé.... Quelques instants plus tard, ou introduisait lo prisouuier. C'était le type parfait des seigneurs de l'ancienne cour, un vrai ci de rant. L'élégant uniforme des volontai res de l'armée de Condé dessinait avec avantage sa taille svelte et bien prise. Un pied de femme se devinait sous sa botte souple et brillante, Sur ses fines mains aria tocratiques, ainsi que dans son gi let galamment débraillé; uu flot de dentelles retombait. Il avait le chapeau jeté sous le bras, les ehe veux poudrés à l'oiseau royal. A sou entrée dans la chambre, uu par fum do verveine s'y répandit. A joutez à cela des traits délicats, l'œil spirituel et hardi, le sourire à l'avenant, uue exquise politesse as —Monsieur, débuta le malade qui l'examinait attentive, on vuus a prisiDierdof, dans les rangs enne mis. Vous connaisses la sort qui vous attend f L'émigré fit uu signa affirmatif et répondit ; —Vous la voyea. général, j'ai fait ma doraiara loi!Latte...Mais s'il m'était parmi« de selliciter nna g rft «s... a Oomtimver,