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La Sentinelle de Thibodaux, JOURNAL DU <) ME DISTRICT SENATORIAL JOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE DE LAFOURCEE ET DE LA VILLE DE THIBODAUX. THIBODAUX, Lne, SAMEDI, MARS 31 1883. Xo. 35. FRANÇAIS EN IRLANDE, par Chaules Deslys. —U.VK SEMAINE D'ENTU'ACTE. i-Vousici !____s'écria le vicomte -]|t* imprudence ! âede l'honneur français----.1« j*honneur !....répondit froide -j le fils du vice-roi. -Certes !----déclara Gaillefon %, et je réponds de vous, tête rtête. Puis, ai»ès qu'ils se furent serré ttiaiu : d «^ d,e -• • •«* d -" ^ ut * , , -Partagez-vous donc les illu * Je ceux qui vous entourent? Reginald. Ignoicz-xous quel jm-, quel general est mon pere î »df 161,111 v».st-en.«i mille soi Vi e., aura t ente demain. k vicomte, u diplomate qu il A-„ e U,t U,0t ' T l S .Aous sommes mieux renseignes,  V ér'lèèmsèmmèèni<»!èè * lernte (le \o.y.ouq.auiorts, uu lau, pas un chiffre qui ne com.„, meine en ce qui vous cerue personnellement. J a vans Ç T"' i l \r T C ° , T'"' «Her les yeux de 1 ourep.de ton ,tvous etie devenu le conseiller jœe -, , , , TT -Si "est an general Humbert ;vous faites allusion, l'interrnm ; viveiue.iit Tanciède, permettez ■i de vous dire que sa situation 'st pas aussi déplorable que.... Hegiiiald, à son tour, ne le laissa Sicherer : -Défalcation faite du poste lais àKillala, précisa-t-il nettement, tous reste huit cent trois hommes état de combattre. Les autres comptent pas, —Permettez encore ! Ce n'était qu'une avant-garde ! -Que devait suivre une plus sé se armée, je le sais. Notre flotte ïtiiiiut celle, «pii vous apportait : renforts à rentrer à Brest. r .......................... -Ce serait un grave échec, mais j le garantie nous eu offrez-vous f ; —Ma parole ! -Je m'en contenterais. Un gé I en chef a le droit et le devoir iger des preuves. 1 Le colouel sortit de son carnet ! écrit. j -Sur le vaisseau amiral qui est j lié en notre pouvoir reprit-il, se j vait Wolf-Tone, un des chefs Irlandais Unis. O'Nial et les ! s connaissent sa signature. ! vici la lettre par laquelle il me re- ! ie de lui avoir obtenu la vie i vt. j Qlillcfbntaine prit lo billet, mais l liqua : j -Restent nos volontaires, dont ' s faites trop peu de cas, je l'afiir- . i et peuc-être aussi les insurgés j nord-est. Hegiuald se contenta de hausser épaules, avec un dédai''netix I ire. " J -Mais que venez vous donc me i gosier ? demanda soudainement j vicomte. i -Rien qui ne soit di»>ie du vain-* «r (leCastelbar répondit le tiis* — : " ' • • f "I lvnoimu lu His vite roi. Deux frégates anglaises ! i le ramèneront avec armes et i 'tges, avec tous les homieurs de ! i-« •* celui des ports de f il. '' x 1 -Déplus, ajouta Reginald, ani-l >e pleine et entière pour tous j rebelles accourus sons son dra-- j u t Brème ceux amenés du couti f)et qui se rembarqueront avec Suerre, à celui des 'icc qu'il choisira. qu'il soit besoin qu'ils se i "eut. Comprenez vous ! C'est j •»lot d'Edward et c'est le vôtrej ""Au fait, dit Gaillefontaiue, je 1 compromis. Mais, à mon tour, i oas répoudrai : L'a 11e compte "Parlons sérieusement, conclut w>.onel ; il y ra dir repos, du ~ur do Lucy et, par conséquent ®ien, puisqu'ils sont iuüissolu Sougez â ses augoisses. C'est elle que vous m'avez revu. Ah/ si elle savait combien, depuis notre séparation, j'ai latte, combien j'ai souffert. Depuis un instant déjà, le vicom te remarquait l'altération des traits, la pâleur de Reginald. Une anxiété cruelle, une profonde désespérance se Usaient dans ses yeux. Evidetu ment, il disait vrai* Le frère prison nier, mort, c'était la mb ur perdue de nouveau pour son amour, et cet amour-là c'était sa vie. Et cependant, comme Anglais, comme officier, comme tils, il avait j plus ému qu'il ne voulait le para;-' ; tic. promit de tenter l'impossible et j retourna vers llrimbert. Mats il avait d'avance prévu la réponse. I —Ah ! ah ! fit le-géant, je le di> , sais bien, ils ont peur ! Est ce qu' j on intimide un général de la Répu ; biique 'l est. ce qu'on peut croire à i ;«• ,«•* « fi*, «*•;«•*> j J 1 !*"" , ^' l0,,s ll * bon bout. Quand; ] bien meme j'aurais la lâche sottise de prêter l'oreille à cette capitula-j j turn de^msee, mes soldats ne le per mettraient pas. ILs me fusilleraient , comme un chien ! La consigne est e nster solide au poste et de se jWl-tic. a ous nous battrons, sacre- ■ r ■ ,US,J!! a la , ,lenuère "V ! Er. coupant de nouveau la parole j ter• V!COmt °' q '" U ' i,,sis * tu . —Tant ce que j accorde a 1 eiius saire,conclut-H, et par consideration ; pour vous, c est la licence de déta- ; F V " S Vlt< ' ! Lt Vt ' ,i!l ' Z iU1 " ,a,, b i car si l on avait vent de cette ni- j suite a la soixante dixième demis | brigade, mule tonnerres ! je ne ré-j " ü |r ÄC*» .reioi. ; a is«"" ll ' u " I —Ali ! murmura t il, tout est fini ! j Gaillelontamo voulut le recon dnire jusqu'au delà des avant-pos *.......... tes français. An moment de se séparer, il s'ar rêtèrent pour échanger fa main dans la main, quelques derniers mots. C'était le soir, sur la lisière d'un bois qu'ils venaient de traverser. Des prairies accidentées de flaques d'eau s'étendaient a perte de vue devant eux. Sur les flaues, des eol lines^misées. Partout des taillis, des trembles et des saules. Toute cette campagne, éclairée par le so leil couchant, avait la douceur con fuse et charmante des perspectives d'automue. On entendait que le cri mélancolique de la rainette invisi ble au milieu des joncs, que le chaut plaintif du vent dans les branches, —Courage! disait le vicomté, rien n'est eucore désespéré. Nous le sauverons. —Et qui nous sauvera nons mêmes 1 murmura tristement l'é poux de Lucy. Cette dernière chan ce brisée m'inspire de sombres près sentiments. J'ai la mort dans l'âme. Après s'être efforcé, tuais vaine- ! ,ao,,r > ,k * lui fai, ' e entrevoir un moins funèbre avenir, Tancrècle j t( * nil - il:a l'entretien par ces deux j niu *- s • f ~ vU :c 'voir ! Adieu / répondit en s'éloignant 11^'gmald. i Gaiilefon tame s'eu levait lente-1 ment. La nuit, la fatigue, lui servi« virv,!t . d'excuse 4 pour s'eufeiiuer * li ' - H fut réveillé dès l'aube par uu i grmid bruit de pas et de voix. ■ Vêlait le général Humbert, tout r-j.iu-n V .I'iuwImc* i.r de bue ^ ------ ----- . . ---- J ..... adieux d'andaee et de joie. ■ ^ —Quand je vous le disais que ce f ;lit uu »'écria-t il ; on signale Pennée d'une flotte française dans la baie de Donegal, et nous remon-j . .............. 1 ....... 1 A '................ même le départ! Battez, tambours ! XLI — ballayxamdck I ' ' * ' j Cette aventureuse expédition 11e saurait être racontée ici dans tous ! ses détails 5 ils appartiennent à j l'histoire. Trausportous-nous .... lendemain du combat de Killouuay, qui fut encore un brillant succès pour nos armes. Ensuite, et coup sur coup, les désillusions se succé dèrent, Cette escadre française, signalée dans la baie de Donegal, fausse nouvelle ! Castelbar repris par l'en nemi ! Marche rapide et çonceutri» que du lord Coruwallts avec une armée de trente mille hommes ! Le vice-roi, depuis une dizaine de jour, avait mis an profit tontes les heures. Il déploya comme géné ral, une activité, une tactique, une énergie qui devaient nous être fa tales. Humbert, cependant, avait clian géde direction. Rien ne l'attirant plus au nord, il marchait vers le sud. mais en retordant leseebmeurs| de l'armee britannique, qui bientôt lepremlrait offensive. Des la seconde étape, on atteignit nu village que venaient d'évacuer les nia ns. Le couvert se trouvait mis noni It nrs olliriurs <Lms Li iiïii.i , ,, , ,, . ber t a son etat-major. Mais il y eut du bruit dans la cheminée. Un nomme, roulant parmi les cendres, dedans leur depart. Voici la repou 3,J - . s,m T"« Le billet ne contenait que quel qnes mots : "Le comté de La., ford est en pleut« insu.rection. Marchez sut Gi ai.agh-'' Mais c'était signé : Wild Irish, j -Enfin, s'écria Fit/. Gerald. : lancretlu questionnait le paddy : "L'avait-il VU ? Combien de ré j voilés sons ses ordres?" 1 ^ } ,üiut ,cs, mais ils sont nombreux, reso-1 lus et la poudre ne leur manque 1 pas. Les caves du vieux mauoir eu j Mint pleines. j ". iW Irish avait également ré ponuu a son frère, au vicomte. 11 était Impatient de les rejoindre, i! j semblait eioue au succès. inblait .moire au succès/ { L interrogatoire de 1 at étant ter-. i i; s: ; Ä ÄÄt capitale pouvait encore tout répa fer. C'était, d'ailléurs, le plan de Hoche. Sans prendre de repos, doublant les étapes, l'armée française obli qua dans cette nouvelle direction. Elle était suivie de cinq mille Irlaji dais, formant un corps à peu près organisé. Une foule de trainards, armés de faux et do bâtons, leur faisaient escorte. A Continuer. UNE COLONIE FEODALE EN AMERIQUE l'acadie, 1003-1710. I lies Poutrincoïii'l (1002 à 1032) xion-seulement l'existence de La*.I toar et t i as siens était ainsi avantu reU se et désordonnée, mais un cer t ain nombre de Français (quelques désesteurs de navires peut être °.) s ^tant. assemblés sur la graude ris vière de la Ilève, se refusaient â j u j obéir et formaient une bande, ....... ,-i ------- u....... ...... i i.,; ...a— »ÄZS-iÄäXSSTj foisonne ne «tcntaitde : Ce peuple là •■smi »nstwsé à üutemliv la «loçtlim i-hictR-nn.- ; (.(liant aux inities il v en ........ , . aÂTAS&f.îÂyr»: •------* -* 1 - ehrétienne ? Cujuit aux inities il y il viitimeur, mais il faut savoir lt;s il? ; i11er , la pins belle mine quo i« sache, c'est îiunr. - i ........ th' l'argent, et «le inîu.es nous n'en vi vous f aut/' (Li.scaüisoj . chap, u.) Non-seulement l'existence de La .... ..t .1 <i.< . i -. 11 o /doit oiii.'i ocontn UU uut-.u V-I luiuum'iit uni- u.liiUL-, comme il nous l'aiqtrond lui-même, rivale de la sienne. Dans iîe telles circonstance», et en présence de la co i ou j 0 écossaise, Latour sentait de p| us eu pii;s le besoin de rentrer ' ' ' sou père étant restée infructueuse, il résolut en I(>30 d'expédier en France celui de ses hommes qui jJui inspirait le plus de confiance, un nommé de Krainguille, qui prend le titre de son lieutenant. Dans ce dessein Latour profita pro bablement de deux navires de Saint Jean-de Luz, commandés par le capitaine Marot, avec lequel il avait trafiqué, et qui même lui lais quelques engagés venus dl ---------------------- : — Frauce, avec trois nouveaux moitiés récollets. Krainguille partit deuc avec lui, et étant parveuu â s'intro duire à la cour, il exposa comment Biencourt et après lui Cnarlcs de UILllLUUI L C b U|M tut vuailCd UC Latour s'étaient toujours maiutenus eu possession de l'Acadie au nom du roi de I« rance; comment ils y vivaient, et au prix de quelles pri vairons et de quels dangers ils se soutenaient dans ce pays contre les entreprises des Anglais et contre; leur propre déninnent. Tl raconta i tiïifwiti rl il Prtpr U.»fil l'occupation du Fort Royal, où, j d'après sou dire, les Ecossais de-j mentaient encore avec leurs Tamil j les et du bétail. j Le loi, reconnaissant de cette j longue et courageuse persistance, accorda le 11 février 1G31 unecmn ! mission royale confirmant, par pro i vwî/m l.utnnp cnn S ,-------...... .v, ......V. iuumijiMiu-1 j reparut pour l'Acadie sur un nu jure de Bordeaux, commandé par j le capitaine Laurent Ferehaux, qui j vêts qui désormais régulariseraient î sa situation pour le présent et pour ! i* X r.."ùw"WÂ Ä et l'Angleterre. : Tel était en effet l'état des choses lorsque fût coècln en iÎk" ,i de Saint-Germain -de-Luve ; l'Aca-j ,] ia avaUt été formellement m j nue possession française, Richelieu, : dont le génie actif embrassait les moindres cases de l'échiquier poli-i j tique, suscita et patronna aussitôt 1 1 deux compagnies de couuue-ce ei ! \ ,e <*>«*»«*tiûi., P™' k Usina j da et l'autre mue fias de restaurer ci 1 développer les ciabUssemcnisile j cv.dic / M. Isaac de Ra/.lly, coin-! Uli ,ndeur de MaKe et officiersu pé- i rieur de la marine, se mit à la tête ! de l'opération et reçut de Richelieu ! lui-même les instructions suivantes : j «la* sieur do Ravtillv irti .-»#.»i «Le sieur de Razilly ira ri^oir' ! des mains des Anglais la côte d'A-1 i pays, et ceci au compte et ans frais de la dite compagnie, à charge par le roy de fournir le vaisseau l' Espé rance en Dieu, tout armé, plus 10. 000 livres comptant, sans qu'il puis se eu coûter autre chose au roy. «II y passera tiois capucins et le nombre d'hommes que la dite com pagnie jugera à propos, avec victu ailles et provisions nécessaires, et on renverra dans l'année le vaisseau l 'Espérance en DieuN qaeut ta religion eu origine du peu plecauadieu.. Eu effet,c'est au nom de la religion que les rois de Fruit ce chargeaient Jacques Cartier et Champlain d'aller à la découverte pour civiliser et convertir ces pays nouveaux.'' ' l*«-s instructions que reçut f e coiniuiiiiileu f Je Razilly à son dé ■ *" Razilly et «FAiiInay. «L'histoire. ditM. Ferlaud, jouit en Amérique d'un avantage incon uu aux histoires européennes, qui, eu remontant le cours des temps, vont se perdre dans les ténèbres de la fable. Au Canada, l'histoire a assisté à la naissance du peuple dont elle décrit l'enfance, et qu'elle voit arriver aujourd'hui â l'âge vi ril. Elle l'a connu dans toute sa faiblesse, elle a reçu ses plaintes, lorsqu'il était tout petit et souffre «••«» î 'Ho a oiitemlu ses premiers CUclHtS « ! o JOIP, L*llp PSt J)î UJ Mïpp «i | e suivre et â l'encourager dans les , .. .. ■ luttes (jue recele encore l'avenir. «D'ailienrs cette histoire ]>iésen «<*»* «? o«»i"* ««»i- »»««1, un caractère il héroïsme et de sim [»licite antique qui lui eoinmuni qaent la religion et l'origine du peu ll'J« i"l : : 'l. ! :* M oh of <• not • » 11 n.n.i *u.HiuLtiwuo 'i UV; commandeur Je Razilly à son dé pi«rt pour l'Acadie ne furent point différentes, et l'on voit que le roi lui adjoignit, comme auxiliaires es semiels, trois pères capucins ; or dre qui joua un grand rôle dans la colonisation de l'Amérique du Nord, sous le nom de Récollets, nom qui leur est généralement attribué daus les aiiuales du temps. L'expédition partit d'Anray le 4 juillet 1032, for te de deux navires montés par trois cents hommes; et au commencement d'août le commandeur reçut Port Royal des mains des Anglais. Quel ques uus des Ecossais établis eu ce lieu y restèrent au témoiguage de La Mathe-Cadillac ; on cite notarn ment, une famille écossaise qui, ayant reçu des Français une assis tance bienveillante, s'associa â leur fortune ; mais quarante-six d'entre eux, c'est à-dire le plus graud nom bre, furent renvoyés eu Angleterre, IXK.IIL tvui vjvo vu (Gazette de Renaudot , citée par Mo reau, page 116.) y : Les Ecossais qui demeurèrent à Tort Royal se mêlèrent alors avec j quelques Français, qui s'étaient toujours maintenus dans le haut de la rivière, et il se reforma ainsi un j petit noyait .le population en cet I ,..».1......... u . | endroit ;^umià'î^zïlVv*et'ses« grants s'établirent à la Ilève un levant de la presou'ile • nuanr ! aventuriers tïauçiis oui ét'dent 'res* tés dans ce pays depuis Poutriu court, à la suite de LatoiK fils ils ne paraissent s'être mêlés nue fort peu avec les nouveaux arrivants • ____. * . . sHISEaSl :>.in oinu ra coriuee avec leur eüef. se livrant au commerce des fourra tes, tantôt vers le ca-p Sable tin tôt sur le fieuve Saint-Jeanla ! près à s'attacher aux travauxsé dentaires de l'agriculture: ils de vovm -meu-e utilité i'. * i ° ! -e^ ave, lès f-. ' ,,elan - nuM» ^ ï Ut ^' dinternent .l uis les h ibituiles^Pun i „ 3 . i ., fabitu.le*. 1 uu ! donna mê.ûi to .te "idée de s'éta* | blir Vport ïioid et W Ä portance commerciale du port de la 1 lève où i à ïébÎ 3 su? î ! côte oUe ,1-Vle nfi'îl r f'.r £ j résolu 'de se fixer avec toms sesim. migrants. Parmi ceux-ci se 'ron /U-iraient des en-a-s célibat->res et des familles - Il ^erdt d kfii« d« i préciser le Umbrae ces for fers ! mais le fait ès cous ,/t Ou ,eut ! même désunier certaines fvidS j acadiennes "dont Voliïinï « .........-...........f,....'. .... S. c ! cette ^ue S mSro à peu près certaine : ainsi les Mur i WÄÄtt „ vr V" : i* *——*.*>.».u ' , V CüllStr,ua . iou , 1 ot!) l l enienc une inatsou !e ' w 8al '. s ®. 11 temi,u * L^i'ully ofcanlit de suite un grand or<he <liU,s 1:1 en œuvre des hommes et des choses. Les bestiaux Dtreuî distribues entre les families, yt «n bout de quelques mois i! eut la sa'.isfactiou de vnîr le rv.rfî.» .1^. 11 délimita aussitôt des lots de terre qu il concéda à chaque famille sous les conditions de ceusive ordi naire 5 plusieurs actes d'engage ment et de concession conservés au Canada pourraient nous permettre d'en reconstituer la formule. • "Les seigneuries furent divisées en général en fermes de ee*t ar pent, et concédées â raison de un ou deux sois de rente par arpent, plus un demi-ininot de blé pour la concession entière ; le censitaire s'engageait à faire moudre son grain au moulin du seigneur, mo yennant uu droit de mouture du quatorzième, et à payer, pourdroits de lods et rentes, le douzième dn prix de terre. Il 11'était point dû de lods et ventes, pour les hérita ges en ligne directe «Les cens et rentes n'ont jamais été fixés par les les lois, mais bien tôt la loi canadienne ue considéra plus le seigneur que comme une espèce de lidéi-commissaire, car s'il 1 et usait de concéder des (erres aux colons â des taux fixes, Finteudant était autoiisé à le faire pour lui par un a; têt, dont l'expéuiiiou était un titie pour lecoasiiahe.'' Pendant que les familles prépa raient leur installation première, les engagés cherchaient /et appro chaieuc les malé: iaude sorte que chacun, profilant de l'abondance* extrême du bois de construction, voir le fortin do Dois, <1 ni lui servait de magasin et de manoir, ' entouré d'un certain nombre de petites fermes, où de meuraient ses vassaux qui commen cèrent dés lors à défricher et à en semencer le sol ; les femmes et les enfants repreuaieut eu même temps le cours iuterroinpu des occupations ménagères et domestiques, qui étaient à leur usage daus leur pa trie primitive. La famille européen ne était donc désormais implantée pour toujours sur la terre d'Acadie, et reliait, par la tradition, la so ciété aucienue à la société uouvelle qui allait se former. Deuys rap porte qu'il fut ainsi reparti quaran te lots de terrain, mais il comprend sans doute daus ce chiffre les con cessions accordées même au enga gés célibataires, car il u'est pas probable qu'il y eut alors plus de douze à quinze familles eu Acadie. A Continuer.