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La Sentinelle de Thibodaux,
JOURNAL DU 0 ME DISTRICT, SENATORIAL.
JOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE DE LAFOURCHE ET DE LA VILLE DE THIBODAUX.
VOL. 20
THIBODAUX, Lne, SAMEDI, NOYE viBRE 22, 18SA.
No. 17;
AV RENDIS VOUE DEB HàRI l'ANTS
*©. Il» Il aie de ('burlrca.
NOUVELLE-ORLEANS*
Mr. J. lïOSK). pr«*vi«*uf ^es imiiilirenx ami»
«le la «•iiiiipa-iH* tju i! a |>i< vi^nn-im-nt tVnné
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voum de»* Alu lai Isa ai t*». Xo. I El rue Char
très «1rs U<jii"iirs <l<* jirrinii r choix <*t «!«*>
ehamores ".«'•nies comm«* par le passé. Tout
eu les remerciant «lu paîiomi^e qu'ils lui ont
préi*é«leimneut üc,.- ordé, il espère «pfil lin sera
continué. hv-111-81.
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formera une cavalcade irréprochable.
YENE&UN,
TSNEZ'fOUSi
31 arte n jisa!.e Mignonne.
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XXXIII.
—C'est vrai.
—Ou t ntt au moins reconnaître
sou enfant, et il n'a tait ni l'un ui
l'autre.
—Il n'a pas eu le temps.
—Soir. Mais on a prétendu qu'il
avait fait un second testament.
Et M. Jouval regarda pour la
seconde fois le Mulet daus le Idauc
des yeux.
Le Mulot ne sourcilla point.
—«Je testament lie pe letrouve
j pas. Je ne ci ois pas tout ce qu'on
i dit : mais enfin mi tribunal eu tieu
j dru il peut elle compte.
V '»as cïo\ ex
Pu conséquent, écoutez, bien
le eoasi-il que je vais vous donner.
i uiou gaiçou.
j —L* vous écoute, monsieur.
j - Tàeliez d'abord d'épouser la
j mai liesse d'école.
—Don!
! —L'uis, quand elle sera votre
j femme, attaquez le testament, vous
! vivrez que la Martine transigera.
Le Mulot ééoutait, ravi. Les pa
nées de M. Jouval lui ouvraient un
nouvel horizon.
—Mais pour tout ça, dit-il, il faut
de l'argent.
—Bah! dit M. Jouval, en cli
gnaut de l'œil, quand voua en serez
là, si voua n'avez pas d'argeut, ve
nez me trouver.
Le Mulot regarda M. Jouval, qoi
le regardait, et ces deux hommes se
comprirent.
—Ma toi / monsieur, dit le Mulot,
puisque vous me témoignez autant
d'iutérét, faut que je voua dise tout.
—Parlez, je vous écoute.
—J'ai bien peur de ne jamais
épouser la ruaitresse d'école.
— Elle est peut-être fière....
—Je crois piutêt qu'elle a déjà la
tête tournée et qu'elle pense à quel
qu'un—
—A qui donc?
—..Et que quelqu'un pense à
1 elle____
M. Jouyal ouvrit de grands yeux.
— Un mousieur du château, dit
le Mulot.
—M. Auatole î
—Gui.
Et lu Mulot, qui entrait décidé
ment dans la voie des aveu, racon
ta ce qu'il avait vu el entendu, et
le peu de succès de sa démarche
an près vie mademoiselle Paumelle.
M. Jouval, fronçant le sourcil, fés
conta attentivement.
—Ceci est grave, dit-il, dautaut
plus que M. Anatole, qui ira pas le
so i, pourrait bien déjà avoir fait le
c.iicui dont je vous parlais tout à
l'heure.
— D'attaquer le testament ?
—Oui.
—Oh ! dit le Mulot avec un éclair
de haine dans les yeux, si je pou
vais le tuer !
—Ce serait bien inutile, dit M.
Jouval. 11 vaudrait mieux lui faire
quitter le pays.. Mais comment?
/r/JÔn lui donnerait le triple de son
I bien qu'il ne voudrait pas le veu
die.-ll y a bleu longtemps même
que j'avais songé à acheter le cbâ
u ' a "> V H ue î e vou,aU l'habiter .
n in a ri au nez, quand je lui
Minis
eu t»i parié. Il n'a pas de det
tes U ue année qu'il était très-gêné,
je lui ai proposé de lui prêter de
l'argent..S'il avait accepté, je le
t eu a is . .à l'échéance, i! u'aurait pas
pu payer, et je le faisais vendre,
mais il a refusé.
—B««U i dit ie Mulot, il aurait
trouve a emprunter pour vous rem
bourser.
M. Jouval eut un sourire qui ré
sumait la mystérieuse domination
qu'il exerçait daus le pays*
—Et qui donc aurait osé lui en
prêter ? dit-il. On ue fait ici, pour
l'argent bieu entendu, que ce que
je veux.
—Mais on dit qu'il a des dettes ?
—Une seule. Il doit six mille
francs, dont il payé régulièrement
l'intérêt et dont on ne lui réclame
ra jamais le capital.
Le Mulot demeura impassible«
M. Jouval poursuivit;
—Les créanciers ne sont pas ri
ches pourtant, ils ont bien du mâl
â se tirer d'embarras, car ce août
des fermiers. Mais quand je leur ai
fait offrir an bénéfice pour ma cé
der leur créance, ils s'y sont refusés,
se doutant bien que je voulais faire
vendre M. Auatole.
A Continuer.
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