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. , ■ , ' - , v *-.-. V. - - - '•'".....^ La Sentinelle de Thibodaux, JOURNAL DU r * district; senatorial. JOURNAL OFFICIEL DE LA PAR0I88E DE LAFOURCEE ET DE LA VILLE DE Till B ODA UX. YOL. 20 THIBODAUX, Ln e, SAMEDI, NOVEMBRE 29, 1884. No. 18; AV RENDEZ TOUS SES HABITANTS 11* Rne de i'hnrlrea. NOUVELLE-ORLEANS Mr. .1. U«»SIO, iir<*vi«ut «th noiulireux an» ue la Miu|utKne iju'il a prt vi»oir«-iu«:iit feruié m>u URKtaniunt. «•.iiiii i voit« le nom de» ÿuatrr. •Sautons, et «{ii'ili trouveront An Reüdei de» llmltUiiuf No. 113 rue Cbnr de» liijueui» de |tretiiier cboix et «le» ebamuri-« K-irnie» eotuuie par !«• pa»»«'. Tout en le» n-mcrciant «lu patiouaieequ'ii, lui «.nt précédemment uceord«', il e»(H'ie «lu'il lui »era coutiuué. av-19-Kl. Magasin de Musique. - | I b»ttx U«u qa IL vnnMt d'oBrrir, Main . Btreet entre St. Philippe et 8t. Louis, nu Mb- j g ^»V u e rout U Sûm. U , nt à remîre et k loner j i.. pi»». 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Jouval. 11 ne lui cacha rien. Ni sa haine Distinctive et féroce pour M. Anatole, ni la pensée qu'il avait eue tout d'abord d'acheter le château pour le faire partir du pays, ui la manière dout il avait été reçu par lui, ui la pensée qu'il avait eue d'acheter cette eréauce, et corn meut, prévenu par le maître Jacques de M. de Saint Julien, il avait si bien joué sou rôle que le père Jaubert avait été dupe de sa buuhoutie. —Malheureusement,dit-il eu ache vaut, je ue me suis trompé que pour une chose. —Laquelle t —Je pensais que ma sœur me prê terait les six mille fraucs. —Et elle vous les a refusé ! —Oui. —Tant mieux, dit M. Jouval qui parut charmé de ce résultat. —Pourquoi f —Mais parce que si votre sœur s'est mal couüuite avec vous; vous u'aurez plus de motif pour la méua ger plus tard, quand vous aurez épousé la maitresse d'école. —Mais, mousieur, dit le Mulot, avec tout ça je u'ai pas les six mille tiaucs. —Je vous les prêterai. —Vous! —Parbleu / mais vous itoursui vres sur-le-champ et j'achèterai le château, par exemple! —Et vous croyez que M. Anatole ne trouvera pas d'argeut f —Pas uu radis dans les environs. Et puis, jé vous enverrai à mon huissier. C'est un gaillard qui mèue loudeuient les affaires, et M. Ana tole n'aura pas le temps de se re connaître ; il sera exécuté avaut d'avoir crié ouf l Le Mulot regarda M. Jouval. M. Jouval était sérieux. —Ne jasons plus de tout cela pour aujourd'hui, dit-il, on finirait par se douter de quelque chose. Mais venez déjeuuer chez moi de main uiatiu. Et puis donnez tran quille relativement à la petite mai tresse d'école ; si je me mets ea tête que vous l'épouserez, vous pouvez dès aujourd'hui regarder la chose comme faite. Le Mulot tressaillit d'aise par toute sa hideuse persoune. M. Jouval lui séria la main, ajou ta ut : "A demain T' et il s'en alla. Et il s'en allait, eu effet, l'esprit calme et tout entier â de nouvelles machinations ténébreuses. Maiutenant il n'avait plus besoin de la Martine ; il se moquait même d'elle ; sans compter qu'il lui ferait P*"" .fl"« 1 ««« moments lorsqu'il aurait épouser mademot selle Paumelle. Du moment OÙ M. Jouval, dont la tortuue était trois fois tilus coû ---7"" " • r - . ' ]a fortune était trois foi8 plus COQ gl( j£ ra ble q 0e ce J| e (] e | a Martine, se mettait dans sou jeu, le Mulot voyait la partie gagnée. 11 revint donc chez lui en sifflos taut et so dandinant, aussi joyeux que toute à l'heure il était triste et découragé. Il voyait déjà M. Anatole quit tant piteusemeut le pays, mademoi selle Paumelle conseutaut à l'épou ser. la Martine épouvantée do voir attaquer le testament, faisant tou tes les concessions pour arriver à une transaction amiable, et il ter mina son monologue intérieur par te« moi m ; —Je me fiche joliment de ses cin quante mille flaues, à présent ! Néanmoins il n'est pas dt félicité sans bornes, de bonheur saus inqui étude, pas plus qu'il n'es« de ciel saus nuage. Le Mulot, devait, com me ou va le voir, en faite i'expéri euce immédiate. Comme il entrait dans la cour de Bellevue, il aperçut un être humain accroupi dans une posture bestiale, devaut le seuil de la porte. C'était la Chevrette. Elle avait pris goût à l'hospitali té de son homme , comme elle disait, et elle y revenait. Elle se dressa même nn peu ti mide, en le voyant, car elle était partie en se moquant de lui, et elle craignait qu'il ne fût fâché. Mais, outre que le Mulot était couteut, il fit tout de suite un petit caleul qui dénotait uu homme pra tique et qui le poussa à bieu rece voir la Chevrette et à se laisser em brasser de bonue grâce. —Ah! te voilà, ma chèvre, dit-il, tu tombes joliment bien aujourd' hui. —C'est-y vrai f fit la Chevrette avec joie. —J'ai flanqué la Dorothée à la porte. —Pourquoi doue ça f —Oh / des histoires..je te dirai ça. —Ca fait que tu es tout seul f —Oui, et j'ai pensé que si tu vou lais être ma servante, ça irait tont sent. Le Mulot en parlant aiusi se di sait .* —Il n'y aura pas de gages à lui donner, à celle lâ. La Chevrette ue se formalisa poiut de la proposition, mais elle i répomlit : —Ce u'est pas pour ça que je suis venue. —Je le pense bien. —Je voulais te parler. —De quoi f —Rapport â Rossignol l'Ecureuil. A ce nom, le Mulot tressaillit. La Chevrette coutinua : —Voici trois fois de suite que je le rencontre dans les Malzigues. Les Malzigues étaient ce canton de la forêt où ou avait retrouvé le cadavre du malheureux Sauriu. —Il braconue dont par la, main tenant f —Je ne crois pas qo'il braconne, vu qu'il n'a pas de fusil. —Alors il pose des collets f —Tu sais bien que c'est la niebe aux marcassins, et ou ue prend pas de ce gibier là avec des collets. —Alors que vient-il y faire 1 —Je ne sais pas, dit la Cbevtet te, mais quand il m'a vue, il s'est éloigné à tontes jambes seulement.. La Chevrette hésita. —Mais parle done ! fit le Mûlot avec impatience. —Ta sais que c'est lâ que..la chose est arrivée f —Oui. —Eh bien ! je crois bien qu'il est en doutance que c'est nous qui avons fait le conp. Le Mnlot tressaillit, son tremble ment nerveux le roprit. Mais il fit benne coutenanee : —Bah! dit il, s'il parvient jamais à le t prouver, il sera malin. Mais il es temps de dormir, voilà qu'il est minait.... Et il nut la grosse clef dans la serrure. XXXIV Quinze jours s'écoulèrent. Ceux qui ont mené la vie solitai re des champs et des grands bois ont remarqoé bien souvent que le calme le plus absolu précède tou jours la tempête. Le vent se tait, le ciel est ronge a l'norizon. Pas un souffle d'air, pas nn bruit. L'oiseau s'est réfugié daus les buissons et n'en bougeas ; le lièvre frissonue dans le sillou qui lui sert de gite. Quelques corbeaux traver sent l'espace et ne coassent plus, planant à des hauteurs si considéra blés que leurs ailes mêmes sont muettes. Ce silence a quelque chose de si nistre. La nature recueillie épronve une morne épouvante. L'orage qne rien n'annonce en apparence, est pro che, et chacnn le cfevine. Enfiu, dans les bois, s'élève un murmure eoufus d'abord et si va gue qu'on ue saaiait le définir^ puis le murmure s'eufle et s'emplit et devient sonore, comme un roule meut lointain de tambours mêlé à des éclats de claiion. Puis encore, tout â coup, le ciel qui était bleu au zénith se couvre de nuages gris d'aboid, plombés en suite, et qui deviennent bientôt noirs. Le corbeau qui fuyait à tire d'aile, oiseau de sinistre augure, la fauvette muette en sou buisson, le lièvre grelottant eu sou gîte ne s'é taient pas trompés. L'orage rugit et se décbîne, l'é clair succède, â i'eclair; le veut fait euteudre sa grande voix ; la pluie tombe soudaiu à torrents et bientôt la forêt ee jonche d'arbres déraci nés, et la plaiue devieut une tuer immense. Aiusi de la vie. Le calme est précurseur de la tempête, l'heure «lu repos précède l'heute affolée des touruiets du cœur et- celui qui s'est endormi paisible et confiant dans l'avenir s'éveille eu proie aux plus moines désesperau ees. Ces quiuze jours qui viennent de s'écouler, â la suite de ee pacte mystérieux conclu outre M. Jouval et le Aiulot, avaient eu cette tran quillité du sombre présage. L'hiver s'était adouci et le soleil de janvier avait la chaleur U'cu so led d'avril. Les travaux des champs, repris peu â peu, absorbaient assez les plus oisif «le Saint Florentin, pour que le soir, le café de l'Univers fût veuf de ses plus beaux esprits. Ulysse, le tonnelier, achetait du gaulis eu forêt pour faire des eer des ; le père Boutteville avait quit qu'elle était. té Saint Florentin pour uue de ses fermes, M. Jouval étuit à Orléans, et on ne voyait plus le Mulot. Le drôle chassait du matin an soir avec les bassets achetés aux Jaubert. M. Auatole et sa vieille tante re cevaient (ieux ou trois fois par se maine la jeune maîtresse d'école, et le bon curé Duval avait repris sa vie toute de charité et de dévoue ment. Enfin on avait plus entendu par ler, même à la Grenouillère, chez Rose Métivière, de Rossiguol, dit l'Ecureuil. Miguonue et M. Auatole continu aient à tougir eu se regardant ; et cependant le jeune et timide gentil homme n'était jamais sorti avec la jeuue fille des homes du pius pro fond respect. Mademoiselle Paumelle c'avait parlé à personne, pas même an cu ré de ce daugereux tête à-tête qu' elle avait eu avec le Mulot, et elle avait fait jurer â la veuve qui lui servait de femme de tnéuage de u'en jamais ouvrir la bouche. Néaumoius, bien que le Mulot u'eût pas reparu, semblable à la fauvette qui craint l'orage, Mignon ne avait des pressentiments et des tristesses sans nombre. Pressentiments et tristesses va guement partagés par M. Anatole de Misseny, qni n'avait jamais été plus uiélaucolique. La Renardière était également devenu uu foyer d'appréhensions mystérieuses. La Dorothée, chassée par le Mu lot, y était revenue. La Martine, en apprenant cet acte d'éuergie de son ftère, avait éprouvé une violente colère qui n'é tait pas dépourvue d'inquiétude. Le Mulot u'avait plus reparu. La Maitiue, ombrageuse comme toutes les couscieuces timorées, se disait depuis quiuze jours Il ma nigauce quelque chose contre moi ! Si le Mulot était revenu un bean matin, il aurait eu peut-être les six mille francs et antre chose avec. Mais le Mulot paraissait ne pins se souvenir de sa sœur. Il partait à la chasse de grand matin, ne reveuait qne fort taid et n'avait pas repris de servante. La Chevrette était revenue deux on trois fois, par bouds et sauts, comme nue véi liable fille sauvage Mais elle s'en était allée comme elle était venue, satisfaite d'avoir vu son homme, d'avoir maugé dans des assiettes avec une cuiller et nue fourchette et ue demandant rien de plus. On continuait â voir le Mnlot de temps en temps an cafe de l'Uni vêts. Mais il faisait uu détour pour ne point passer devaut la tnaisou d'éco le. Mais, si Ulysse le tonnelier ou le pèle Boutteville, toujours flatteur, engiigt-aieiit la conversation sur mademoiselle Paumelle ou M. Aua t«de «le Misscuy, il leur tournait le dos. Ce calme anuonçait une tempête prochaine, et la tempête devait bien lôt éclater. Elle commença comme tous les orages, par uu signe percurseur. Les corbeaux fuyant à tire «l'aile sont les hérauts des bouleverse ments de la nature. Uu petit homme vêtu de noir, poitaut tuyau de pocle graisseux sur la tête et iiortc-feuille «le maroquin sous le bras, couduisaut uu uié chaut tilbury attelé d'uu maigre cheval, fut le premier messager de cette tempête ino.ale. Cet homme entia dans Saint Flo reutiu â quatre heures de relevée, comme disenc les gens de justice, et prit le chemiu du château. Cela se passait le samedi, jour de marché à Saint Floreutiu. Comme ou avait gagué la fin de janvier, les jours avaieut grandi et la nuit était loin eucore. Le vieux tilbury, le maigre che val et le petit homme passèreut de vaut le café de l'Uuivers. M. Jouval était sur la porte. Il échaugea uu salut avec le pe tit bomrne. Uu salut amical et on soorire à faire frémir. Pendant sa marche à travers la grauü'rue. eucore encombrée de bestiaux, de sacs de graius et de cbiarettes à fourrage, le petit hom me reçut vingt coups de chapeau. Mais ces saints u'avait rien d'a tuical, iis étaient plutôt la manifes tation d'une terreur secrète. En même temps, fermiers, valets de charrue, bourgeois et marchands murmuraient tout bas : —Chez qui va-t-il doue, M. Loi seau f Et ou le suivait des yeux avec anxiété. Jamais homme jouissant du tris te reuom de jettatore et traversant une ville de l'Italie méridionale u'avait été regardé avec plus d'é pouvante. ; —Où peut-il doue aller, M. Loi seau f répétait-on. Et cette qnestiou* retentit aux quatre coius du caté de l'Univers. Eu même temps, on regardait M. Jouval avec uu redoublement d'in quiétude, comme s'il y eût en entre lui et le mystérieux personnage quelque accoiutauce plus mystéri euse eucore. Mais M. Jouval qui tenait beau coup à sa popularité, devina le sen timent public et répondit : —Ma foi! Je u'en sais rien..ce u'e8t pas pour moi qn'tl travaille. Ou respira pins â l'aise dans le café. M. Jouval poursuivit : —Ce pauvre Loiseao, il ne se fait pas jeu ne tont de même. —Puisse-t-il crever comme un chien, et le pins tôt serait le meil leur ! grommela uu paysan dans un coin. C'était nn campagnard qn'on ne voyait à Sait Florentin qne les jours de marché. M. Jouval haussa les épaules : —Chacun son métier, dit—Tl. — Oh ! c'est égal, monsieur Jou val, et sauf votre respect, voyez vous, dit le père Boutteville, ce bri gaud de Loiseau fait sou métier an peu trop bien. Là où lesaatrea metteut trois mois il aboutit eu trois semaines. C'est uu coquin fieffé, entre nous. —Mais pourquoi donc ça f — Parue que tous les moyens lui sont bons, reprit le paysan, et pour cinquante francs il n'est pas gêné de vous faire deux cents francs de fiais. —Ils faut que les huissiers vi vent, dit M. Jouval. S'il n'y avait pas de débiteurs, ii u'y aurait pas de huissiers. Le grand mot était donc lâché. Cet homme devant lequel on s'in clinait avec uu sentiment de terreur, et qu'ou accompagnait ensuite de malédictions et de sonrdes menaces, était uh huissier. A Continuer » \n\n A. HILL ANNAN. Foruicrij willi ». Davison Hill A Cu. -IMPORTER OF - Welsh aud American Slates, Slabs. HEARTHS, RIDGE TILES AND FIRE BRICKS, -Sole Agent for— — Buckingham County Quarry, Virginia. -Office and Yard: Corner Camp aud Delord Streets, NEW ORLEANS. KDWAItD CURTIS. EDWAUD BADKALX. CURTIS & BADEAUX, Corner Main and Focus Streets , Tm bod aux, La., 1£EEP CONSTANTLY OX HAND A COM plete assortment oi Dry Good», Notions, Boots, Shoes, Clothing, Hats, Gents' Furuisli I >g Hoods, Groceries, Choice Liquors end dec Provisions. ec-30-82. Dr. J. H. FLEETWOOP and SOIV. Have opened their office at the corner of St. Philip aud Thibodaux Streets. Consultation at all hours NEW ARRANGEMENTS. MTRAYGERN HOTEL. 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