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La Sentinelle de Thibodaux, JOURNAL DU <>** DISTRICT SENATORIAL. vm JOURNAL OFFICIEL DE LA PAROISSE DE LAFOURCHE ET DE LA VILLE DE THIBODAUX. VOL. 20 THIBODAUX, Lne, SAMEDI, AVRIL 4, 1885. No. 36; Magasin .dc Musique. Professeur E. Cio! <-t .1. G i ir.lii ont Phon cur d'auuoncor a'» public et h leurs nom roux iiuiis i|*i ils vioiiuoiit *1 ouvrir, Maîu treet ontrB Sr. et St. Louid, tu " Ils auront constamment h vendre et h louer des I'ianos Ermerson. garantis.pour < ans. aussi des Pianos des meilleures fabi-upies ra«si«»e Vocale et l»»ir«mc __________ ta™*. 1 Vel h o ile«> 1 de lu !»"iî iT * à» i « ho, Violon, etc. Instruments de tous genres. Ordres respeetue.isement ™ la lis dans le plus bref delai aux prix, les plus ° dér<?S - GIVE USA CALL. juin-21-84. ^____ ÂUBENDE2 VOUS DES HABITANTS J%o. Il» Kuede Chartres. NOUVELLE-ORLEANS* Mr J B >SIO, prévient ses nombreux amis Chartres des liqueurs de premis choix. LA MERE MIRACLE DEUXIEME PARTIE Des Drames du Villatje. X La tonie huilait et poussait «les cris de rage. Eutii: ou entendit nu coup de canon. C'éiait le signal de l'exécution. L'éehafaud était dressé von ire la piison dont une fenêtre s'ouvrait dessus de plain-pied. Cette fenêtre ouverte, on vit ap paraître les trois malheureuses fern mes. % On leur avait laissé leurs habits eunqiéeiis, c'est à- dir leur rohe île sieurs grises, et ou leur avait lié les mains derrière ie dos. Quand elles fui eut sur l'échafaud, elles levèrent les yeux aux ciel, puis, martyres résignées, elles atteudi rent. Le bourreau commença sa terri ble besogne. La plus âgée des trois sœurs s'a genouilla, posa sa tête sur le billot et reçut le coup fatal. La foule applaudit avec des tré pignetueuts. Puis ce fut le tour de la seconde ; et la foule eu délire lit entendre des hurlements. Mais comme la plus jeune s'age nouillait à son tour retentit une immense rumeur. Déjà le bourreau faisait tourno yer sou glaive, lorsqu'une balle sif lia et le renversa sanglaut aupiès de la patiente encore vivante. Eu même temps une troupe de marius français conduits par un jenne officier s'ouviait à coups de sabre un passage à travel s le peu ple, escaladait l'échafaud et sauvait la dernière des trois pauvres sœurs grises. Or, cette dernière u'était autre que la pauvre paysauueorléanaise, celle que, plus tard, dans sou pays, ou devait appeler la uière Miracle. Et le jeuue officier qui, désespé rant d'arriver à temps, avait fait'feu sur le bourreau chiuois, c'était celui que représentait le portrait accroché dans le petit salon du château de lleuil. —C'était mou mari ! murmura madame Mercier fondant en larmes, après le récit de la utèré Miracle. —Il est donc mort f dit la vieille dame eu joignant les mains. —U y a deux aus. En eilet, le capitaine de frégate harou Mercier avait succombe daus la dernière campague de Cochiuchi ne, laissant une veuve de viugt aus et un petit eufant! Et quaud l'é motion de ces deux femmes, naguè re incouunes l'une à l'autre, et inainteuaut unies par nu souvenir et un mutuel regret, se fut un pen calmée, madame Mercier dit à la mère Miracle : —Maintenant, ma bonne femme, faites-moi un serment. —Parlez, dit la vieille. Je sais 4 vous corps et âme, mon cher ange du bon Dieu.{ —Promettez-moi de ne dire à personne, dans ce pays-ci, que je suis la veuve de l'homme qui vous a sauvée. La mère Miracle tut un pen éton née de cette prière. Mais elle fit le serment qu'on lui demaudait. Depuis ce jour, elle n'était point revenue au château de Reuil ; et il fallait qu'elle eut pris une résolu tion bien subite pour rebrousser cbemiu, ce soir-là, après avoir ren contré Bigorne, le sacrist ai u du bon curé Duval. Maintenant, pourquoi la baronne Mercier avait-elle exigé ce serment solennel de la mère Miracle ? C'est ce que nous allous vous dire ! XI plus vite; mais, par venir si la 11 était huit heures du soir. Eu forêt, la nuit semble _ coutre. lune reuiplae ele jour.elle paraît plus l um i ueU se au milieu des bois. A quo | t j ellt ce phénomène 1 Ou l'a observé souveut sans pouvoir l'expliquer. Les arbres ont des reflets étin celants ; l'herbe des clairières de vient, comme ou dit argentée. Daus les grandes allées forestiè res, ou y voit mieux qu'en pleiu jour, au clair de lune, uu lièvre qui passe au petit trot ou un chevreuil qui franchit en deux bonds un fos La lime baignait donc la forêt, étalant sa blanche lumière sur les ardoises grises et les rouges mu railles du château de Reuil. L'air était doux encore, en dépit des premières brises d'octobre : la Mare nu Noyé resplendissait corn 1 ........ ' me uu lac d'argent. —Madame n'est pourtant pas encore teutiée, «lit lout à coup Jean, le domestique à tout taire, qui cu mulait les fondions de jardinier et cocher. —Madame ne tardera pas, répon dit legioom, (pii se trouvait à une ! fenêtre du premier étage, j'tntemJs j dans le lointain ie trot de la po- j irett«*. i —Ali ! tit Jean, qui prêta l'ureiile I et (iit au bout d'un mouieut : Moi, je n'entends rien du lout. — (''est que vous avez l'oreille | dure, .jean. ! El' ie groom descendit et vint ! s'asseoir sur le banc placé à côté de ! la porte. Jean fumait tranquillement, en homme qui a fini sa journée et n'a plus i icu à faire. Le groom qui était un jeune gar çon qu'on avait piis â Orléans, ai-1 tuait à causer avec Jean qui lui par lait de Paris et lui eu racontait mille merveilles. —Est-ce qu'il y a longtemps, dit il, que vous êtes au service de ma dame la baronue! —Six ans, répondit Jean. Elle s'est mariée à seize ans, elle en a vingt-deux ; je suis entré chez elle j le jour de son mariage. —Et depuis quand madame est elle veuve ? —Depuis deux ans. —C'est drôle tout de même, fit j le groom, de venir s'enterrer ici au j lieu de se remarier. , i —Chut! fit Jean, il ne faut ja mais parler de cela devant madame. ! —Mais pourquoi doue ? ! —Je i.e sais pas au juste ; mais l déjà, deux ou trois personnes l'hi ver dernier, out dit comme ça â madame : "Vous devriez vous re marier," et elle s'est mise â foudre eu larmes. —Tiens ! tiens! fit le groem, e!le aimait doue bieu sou mari 1 —Elle l'aime encore, .et bien sou veut nous l'avons surprise en cou templatiou devisât sou portrait et lui pailant, comme si le pauvre mort pouvait l'eutendre. —Pauvre femme ! dit le groom. —Mais ce ue doit pas être pour cela que madame lie se reniai ie pas. —Ah ! vraiment T —La première année du veuvage de madame, sa taute, la marquise Vernolle disait souveut devant elle : "Mon eu faut, ou ne reste pas veu ve â votre âge. : ' Madame répondait : "Je le sais ; mais donnez-moi aiu moins le temps de pleurer mon ma ri." | —Mais voilà que depuis la mojrt de M. le comte de Vernolle, le pète de madame, tout a changé. —Comment cela 1 —Madame se sent dans des atta ques de neif quaud ou lui parle de se remarier. Elle a quitté brusquemeut Par s uu matiu, et je crois bien qa'elle n y retouruera jamais et que uous som mes destinés à mourir ici. —Oh! pas moi, fit le groom, je veux aller à Paris. Puis, tout à coup : —Eh bien ! cette fois, eutendez vons la ponette T —Cette fois, ooi, dit Jean. Et comme U parlait ainsi, tous deux aperçurent la Ijaroime Mer cier galopant dans nue des ailées qni aboutissaient au château. Le grand lévrier jaune bondissait devaut elle. La pouette vint s'arrêter devaut la porte, et madame Mercier jetaut la bride à Jean qui accourait avec empressement, se laissa glisser les temèut â terre. —Mademoiselle est couchée, dit le valet faisaut allusion à la vieille dame de coinpaguie. La baronne ue répondit pas. Elle releva la jupe de son ama-| zone et entra tout droit dans ce pc tit salou où se trouvait le portrait de sou mari, et dans lequel elle avait fait eu tier la mère Miracle quelques heures auparavant. La femme de chambre l'y suivit. —Le souper de madame est ser vi, dit-elle. —Je n'ai pas faim, dit la barou ne en se jetant dans uu fauteuil, au coin de la cheminée. Apporte-moi seulement uu bouillon. La baronne paraissait plus triste et plus mélancolique encore que de coutume. Elle s'enferma dans le petit sa Ion, après avoir pris le bouillon qu' elle avait demandé, roula une table piès du feu, prit une plume et écri vit la lettre suivante A madame uc Lassa 1 ie, à Château de llreuil , Touraine. .Nia chère La are, , voua plu» d'un au que je ne l'ai écrit, l'ardonne-ruoi. J«j suis la l» ,as malheureuse des femmes et je v!s seull '> avec U!0, ' clier mort |cœur et l'épouvante de l'avenir. J'ai, fait à mou père mourant un serment au-dessus de lues forces, uue promesse que je u'aurai pas le Co f a,a K e l * e Icnir. ......."........ 1 Tu es ma seule amie, écoute-moi, cousdille-moi. Tu as connu mon père ; il venait me voir uue ou deux fois par mois, à notre eouveut, et, bien qu'il eût repris sa vie de garçou depuis la mort , ' H n,il |,:l "vt-** niér» mm i':ii ü mort de ma pauvre mère que j'ai â peiue connue, il daiguait parfois, uu milieu du scs plaisirs bruyauts, se souvenir qu'il avait uue tille. Deux hommes étaient tout daus ma vie, mon mari et mou père. Mou mari est tombé mortelle ... meut frappe sur le pont de son ua '*re, a l'âge detrente-huit nus. Mou père, à quaraute-ueuf ans sonnés, se croyant toujours jeuue, s'est battu pour uue tille d'Opéra et a été tué eu duel. Ek Depuis que mon mari n'était plus, j'avais reporté sur mou père ce be soin d'obéissance et de respect qui 1en noos pauvres femmes, 4e ,,e voulais rien savoir de sa vi « dissipée, je ue savais, je ne vou la, s «avoir qu'une chose, c'est qu'il était inou père. II avait peu à peu euglouti les derniers débris de sa fortune; mais je suis riche par ma mère, et j'étais heureuse de lui faire uue peusiou convenable. Il y a eu hier un au, jour pour jour, que mou père est mort. Deux jours avant, il était veuu me demauder à dîuer. Jamais je 'ne l'avais trouvé plus jeune, plus gai, plus iusoueiaut de l'avenir. Quarante-huit heures après, â mi nuit passé, on venait me dite qu'il était mourant. Je courus chez lui eu toute bâte. Il avait reçu uue balle dans la région abdominale, et les deux mé decins qui étaient auprès de lui ho ebèreut la tête en me voyaut, et me fireut comprendre que tout se rait fini au poiut du jour. Il eut la force de me sourire ; il me prit la main et me dit : —Marthe, avant de vous adres ser uu éternel adieu, je veux vous demander pardon de tous mes torts. —Mon père! m'écriai-je eu l'arro saut de mes larmes. 11 pria d'nu geste l'ami et les deux médecins qui étaieut là de uous laisser seuls. Puis, d'uue voix encore ferme : —Marthe, mon enfant, me dit-il, vous êtes veuve, vous êtes riche et je vous laisse seule avec votre en fant ; il vous fautunptotecteur. Je pleurais â chaudes 'armes eu ie regardant. —Marthe, continua-t-il ne me laissez pas mourir sans m'avoir pro mis que vous vous remarierez. —Je vous le promets, mou père, répoudis-je. —Et si je vous donuais un mari de mon choix.... A ces mots, je le regardai avec uu douloureux étonuemeut. — Un mari qui doit être à peu près de votre âge, poursuivit il. —Mais, mon père--- —11 porte un beau nom..et je suis persuadé qu'il vous rendra heu reuse. —Mais mon père, quel est l'hoin me dont vous parlez ? demaudai-je. —Marthe, mon enfant, eontiiiua t-il, j'ai commis une grande faute ! dans ma jeunesse, et si vous cou ! sentiez au mariage dont je vous parle, cette faute serait réparée. Sou accent était suppliant, et ma douleur était si grande que je m'é criai : —Puisqu'il eu est aiusi, mou père, je vous jure de vous obéir. Son visage s'éclaira ; il pressa ma main avec une effusion fiévreu se : — Hier, ine dit-il, nue heure avant ce combat qui m'a été fatal, j'ai écrit une longue lettre pour vous. Elle est là, dans le seeouil tiroir de ce meuble. Quand je serai mort, vous l'ouvrirez. Je passai le reste do la nuit au chevet de mon père ; et il s'éteignit dans mes bras sans agonie, et pres que sans soufirauce, aux premiers rayons de l'aube. Ah ! ma bonne Laure, quel ser ment avais-je fait ! Le lendemain des funérailles de mon père, uia elière Laure, j'ouvris cette lettre volumineuse qu'il avait écrite pour moi. La voici ; je te la transcris textu ellement : Ma chère enfant, Je me bats demain matin à sept heures et demie, daus les bois do Meudon, et il est près de miiinit. Je vous écris pour le eas où cette rencontre me serait fatale. Ma chère Marthe, j'ai eu de graud torts envers vous. Je vous ai laissé au couvent jus qu'au jour de votre mariage, m'oc cupant peu de vous, trop occupé que j'étais moi-même de mes plai sirs. Depuis que vous êtes veuve,je vous ai pareillement négligée. Pardonnez-moi. Je suis, à près de ciuquaute ans, un vieil enfant usé par le plaisir, et cependant in satiable de jouissances. Mou bonheur iusolent d'autrefois me suivra t il uue fois de plus sur le terraiu ? car j'ai été un duelliste terrible. Succomberai-je / Dieu seul le sait. Opendaut j'ai de funestes pres sentiments, et les fautes de ma jeu uesse me reviennent eu mémoire uue â une, depuis que cette rencon tre est cou veu ue. On prétend qu'à sa dernière heu re, l'homme jouit du privilège de revoir toute sa vie comme au tra ders d'au kaléidoscope immense. Ma deruière heure est-elle venue f C'est possible. Uu homme s'est tout à coup re présenté à ma mémoire—uu hom me dont j'ai causé la mine et la mort, et que cependaut j'étais par veuu à oublier. C'était, et il y a de cela bieutôt viugt ans, mou plus iutime ami. Peudaut dix années nous avons fait ensemble les plus étranges far lies, moi le guidant, Ini subissant mon uscendaut que j'appellerai vo loutiers un asceudaut infernal. J'ai fait mourir ce jeune homme de douleurs ; je l'ai promené de tri pots eu tripots jusqu'à sou dernier rouleau d'or. Uu jour le malheureux s'est brû lé la cervelle de honte et dé déses poir. Mais, avant de mourir, il m'a écrit, comme je vous écris. Matthe, mou eufant ; il m'a écrit pour me maudire et me prédire que tôt ou tard sou saug retomberait sur moi. Eb bien ! cet homme laissait an fils, un eufaut de deux ans, confié & l'acquéreur de ses derniers bieus. Ce fils iloit^avoir votre âge, ma fille, et je vieus vous supplier du ré parer, si vous le pouvez, une partie du mal que j'ai fait. Vous êtes veuve, vous êtes riche ; pourquoi ue deviendriez-vous pas la femme du fils de l'homme que j'ai pour ainsi dire assassiné f.... Tu comprends, ma bonue Laure, coutiuuait madame la barouue Mer cier, tu compreuds que je pfui plus besoin de te citer la fin de la lettre de mou père. Tu suis maintenant quel était le serment que je lui avais tait. D'abord tout entière à ma dou leur, je remis â pins tard l'exécu tion üe ma promesse. Puis, un jour, uue sorte de curi osité vague s'empara de moi. Où était cet enfant devenu hom me et à qui je devais aller dire : Vouiez-vous que je sois votre fem me f Giâce aux indications laissées par mou père dans ^sa lettre, je savais le pays que ce jeune homme devait habiter. A Continue \n\n A. HILL ANNAN. Formerly with .1. Davison Hill E Co. -IM PORT KU OF Welsh am AQBau Slates, Slabs. HEARTJ1S, 11IDGE TILES AND FIRE BRICKS, -Sol* A^eiit l'ur—— Buckingham County (Juui'ri/ f Viryinia. -Office and Yard: Corner Camp and Delord Streets, .NEW ORLEANS. 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