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£mtiiu'Uc tic <Th bartau s tournai du 9me District Senatorial. i'ilUilf- In» F. SA ^ v ■ . i* !•• S • metiL o.truM.ui :• Il t Une. M i il», t u! i c St » t Si. 7.nuis. Philippe | A I5IIWI HI W. : j | t« carré «le m iigt.es; i^rc mucrtion fi ™ j •• fùscrtioi. mid. r *'> : | : Un An—d'aviiiic 11 m Numéro ... <:l II» 10 INMIM l >. Toute annonce iiitliqiir nt lu prolessiou avec, l'adress« et u'excédant pus quatre ligne*. par »a. «I'itvnnce................ Annonce* île candidats, «l'avance----t" Nécrologie. par ligne............. Toute annonce comuicri-ialc piil'liée ft I an née Hera insérée au taux *le ;»0 cents pur pou ce pour la première insertion et cents pour les insertions siiU-éqnente». Toute anunaee ilont le nombre d'insertions ■ est pas spécifié sera insérée jusqu il nouvel ordre au taux ordinaire. ATKI.IECIl T Y POU RA PII Mit) K. liKTAIlY JOB PKKSS Ayant tout le matériel nécessaire, nous som mes à même d'exécuter tour les ouvrages ty pographiques qui nous seront confiés I.es brets d'avocat, cartes dalVaiies, entêtes «e factures, tickets d'Iiabitatioii, blancs, circu laires, etc. seront imprimés dans le plus bref délai et à des prix modérés. Le romarin. I Un journal vajqiorte une curieuse j observation a laquelle h* romarin a donné lieu dans des circonstances particulièrement touchantes. Il j n'agit d'un phénomène végétal des plus extraoibinaires, et qu'on se rai. .,»* a, ,, pas croire s'il »V j vait été constaté par plusieuts so- . ciétés savantes et attesté par les autorités du pays. j La comtesse de Lowinka, de Mi- j roez, avait une fille charmante qu - elle adorait et qui mourut à quinze a I »..»»n iiKniik <1 noix) itji ■ tu Vi ti 1111 f ans. Cette mère désolée ne voulut confier â personne le soin de rendre à son enfant les derniers devoirs : après avoir fermé les yeux de la morte et peigné scs beaux cheveux j blonds, elle para son corps d une ; robe blanche ; puis, elle ceignait la j tête inerte de son enfant d'une cou- : tonne de romarin, cette plante des tombeaux. La jeune défunte fut ensnite transponée dans le caveau qui servait de sépulchre a la famil 1®* ' . Peu après, la comtesse Lowinka fut obligée dentrept entire un long j voyage et resta trois ans absente, j ne pouvant se distraire de son deu -1 il, songeant toujours a sa fille et ne voulant pas être consolée. A peine de retour â Mirocz, elle voulut re voir les restes de son enfant et fit I ouvrir sa tombe. On ne trouva que ■ des ossements. La dépouille mor-1 telle avait été absorbée par un énorme buisson deromariu qui rem- ! plissait le cercueil. Les branches qui avaient formé la couronne de la i jeune défunte, s'étaient étendues, j jetant de vives racines, végétant tout autour, s'assimilant le cadavre, ! ayant pris sa chair, enlaçant ses frêles ossements, réssnscitant pour ainsi dire la belle enfant dans mie gerbe de feuilles délicates et de fleurs mélancoliques. j Les bonnes gens crièrent an mi-! racle et la science constata un phé- j nornène végétal aussi curieux que 1 touchaut, que rapportent avec tant d'autres les annales botaniques. : Transporté dans la partie la plus solitaire des jardins de la comtesse, ce romarin d'outre tombe devint l'objet d'an vrai culte pour la mère qui, auprès de cet arbuste aimé, j pleurait son eufaut avec moins d'a-, mertume. Cette plante, en effet, comme nourrie de son deuil et de son amour, lui représentait la jeune morte dans sa troublante et graci- j euse métempsychose, et dans les fleurs bleus du romariu, elle cro- ! yait voir les doux yeux de sa fille Quand la comtesse mourut, elle von lut qu on plaçât dans sa bière nu ■ rameau de cette plante comme si ©lie désirait emporter dans la torn- 1 be une partie même de l'enfant qu' , 6lle avait perdue. j Dans le midi comme dans le nord 1 de l'Italie, la fleur odorante et mé-| liincoiiqiie du romarin e»t uni* vraie J fleur funéraire. En Corse et en Sar daigne, c'était sur une grosse tonfté de romarin que reposait la tête des | morts exposés à la vue des parents et des amis. Dans quelqueseontrées ; d'Espagne et d'Italie, ceux qui sui vaient un entei renient portaient à la main des branches de romarin dont ils couvraient les morts et les cereenils. | Cette jolie plante au doux par : fuius n'est pas le monopole exclusif j des morts. C'est à la multiplicité | de ses buissons odorants que l'ou j attribue l'excellence des miels sa : voureux de Narbonne et de Mahon. I | Le romarin est cher aux abeilles, et : la médecine, la parfumerie, la cui sine même le disputent aux tom beaux. j Le vieux-neuf. Tous les déchets, tous les détri I | tus, tous les restes quelconques sont utilisés par l'industrie, â de bien l itres exceptions près. 11 u y a guère que les "tailles de cheveux" masculines qui restent sans emploi. On u'a pas encore trouvé, paraît-il, dans l'industrie, le moyen d'utiliser ces dépouilles de nos fronts, qui, balayées dans le "salon'' de co.ffure, vont se perdre I -------------- «...V., .uunjunum: j avec les poussières du parquet daus le tombereau du balayeur public. Mais patience, leur tour viendra, j j Quant aux vieux souliers, aux vulgaires savates, sait-ou ce que l'ingénieux humaiu a réussi à en ti j rer î L „ ra , )lw W8 ex-cha« ! . «ont absolument hors d'état de ser- j v ir même au plus déshérité des j mortels, on les découd. Le cuir est ! j transformé, par une manipulation ! assez compliqué, eu uue pâte avec laquelle ou tabiiquo de fort belles • • « _ imitations de cuir de Cordoue, ou , dll8 modestement des cuirs artiti cieIs dollt on recouvre dfc8 malle8) des sac8 de voyage> des siège8 j Mais u ost II|ie autre indu8tie ba . ; 8t t e 8Ur j e traitement des vieux sou j [ itM8 . E1Ie consiste à faire des sou : , iers nenf8 » Les vieux ^ 80nt dt s C ousus, dépouillés de leurs clous, j doM gés dans l'eau, qui les assou plit? 1)ui s retaillés pour la confec tioil de 80ldiers a'enfant. Les vieil les semelles sout utilisées pour la fabrication des talons, j Et le8 L . lou8 ? de mandera-t on. Les j c j ous seraient-ils perdus î A l'aide -1 de [»aimant, on lés trie. Ceux de cuivre sont vendus assez cher pour p,,y t . r au fabriquant de vieux-neuf, j e j )r j x de 8es vieilles savates, I Q uailt anx r0 g„„re 8 de vieux ■ cuir , ou pourrait les croire abau données. Poiut. On en tire un ex cellent engrais, qui se vend, du res ! te , assez cher. C'est la perpétuelle transformation de la matière. i i ------«.«.«________ _ j Le chat noir. _ ! Chaque peuple a ses supersti. tions. Les Américains n'en sont pas plus exempts que les autres, Nous n'en voulons d'autre preuve que l'histoire suivante racontée j avec la plus dcsopilantc'gravité par la plupart des journaux*: j "Un maguitique chat noir, le cou 1 orné d'un joli ruban bleu, alla s'é tablir l'auuée dernjère dans les bu reaux du comité démocratique de , l'Etat. Vingt-quatrième rue Ouest, j et y resta pendant toute la durée de la campagne électorale. Person- ! ne ne savait d'où il venait ni quels : étaient ses ancêtres et les emplo- ! yés lui donnèrent le nom de Grove. ! Chacun vit daus l'arrivée de ce j chat un bon augnre et cournt pa rier pour Cleveland; Lorsque Cie- j veland fut éln, convaincus que c'é- > tait au chat noir qu'il devait son ' élection, les employés le bourrèrent j de friandises, et lorsque le prési- ! dent fut installé, ils l'envoyèrent à ! la Maison Blanche, où il vit mainte- i nant dans le luxe. "Or, les bureaux du comité dé-• mocratique étaient â peine installés cette auué6 No. Ouost Vingt quatrième me, qn'u'u énorme chat noir vint prendre possession des J lieux et se faire caresser parles employés. Il a été reçu avec les plus grands égards et on l'a prié ' immédiatement de se charger de la campagne. On lui a donné le nom ; de Cleve et on lui a fourni autant de lait qu'il pouvait en boire. Tout heureux de se voir ainsi choyé, Cleve s'est confortablement installé dans les bureaux, se faisant cares | ser par l'un et par l'autre et dor want la nuit sur les documents qui devaient servira la campagne pour M. Hill. Tout en prétend: "° so, *t I>»s superstitieux et qu'ils ne eroyent pas aux "chats noirs", I les employ és out tout fait pour que Cleve ne les abandonnât pas peu dant toute la durée de la campagne, On prétend même que la plupart j d'entre eux ont parié en cachette pour le ticket démocratique. Quoi I qu'il en soit, une famille qui de | meure dans la même maison et où l'ou ne se cache pas de croire aux j cha's noirs, a essayé tous les mo yens pour attirer (Jleve daus ses appartements. Mais le chat, péué tré des hautes fonctions dont il est investi, a refusé de quitter les bu reaux du comité. Au reste Cleve est un chat modèle; jamais il ne quitte son poste, pas même pour prendre part aux effroyables eou certs que ses semblables douneut Hill. Tout en prétendant qu'ils .. sout pas superstitieux et qu qi s i vuio ijuc «CS SL'UllliaUICS ItOUlieilC si souvent sur les gouttières de New-York j "Il y a quelques jours un autre chat »mir, aussi gros et aussi beau ^ l,e ^ eve ® st ve,,u s'installer aussi * us " UMnes bureaux du comité ! j »'s n'avaient pas eu de relations au P aravaQ t. Le nouveau venu a été ! r , e «" , avec ! e "?"« empressement ! de Dave, AinsiVëst clair po.Vtout homme raisonnable, n'ayant pas de Prévention contre le< chats, que l 1 md wtii iln Af II ill a ci » il uni« Mjijx . il ÜSSSS té, et Dave et Cleve ont la préten tiou d'aller passer les trois prochat l'élection de M. Hill est assurée ; car les républicains n'ont pa* de «••Vt poeovi iw WU13 piuuililp nés années an palais exécutif d'Al bany." LLJOURNAL Les Petite« ^Vtlioties. Publié tous les samedis à Xtir York, -PAR J. Jlottrund. !.. Tesson A CTe. ABONNEMENT .• tl.00 par an Envoi/rrrtteo «le numéros spécimens. On demande des agents dans les localités où le Journal n'en a pas déjà. S'adresser à L. TESSON. Pt in ce street, New-York. On reçoit aux bureaux de la Svnt xh.lk des »bonnement s et de» annonces pour le Journal Les Petites Affiche». HOTEL ÜE LOCKPOR r entre le Couvent et l'Eglise catfolique. \|K. V. BARILLEAL'X, a I honneur d'w NX uoneer h se* amis et les Commis-Vovi geura eu général qu'il vient d'ouvrir uu Hût< dans lequel *.u prépare, à «les prix tuodéréi des repas à toute heure de la journés. Ecb-"l-8j. \n\n , j ! : ! ! j j > ' j ! JOHN GUARDIA, Watchmaker, Jeweler GUNSMITH, THIBODAUX, LA . —-Dealer in Ine- — •fowelry. Watches, and Clocks. Guns Spectacles and Accordéon«. 'SoSiii'Tr*» UÂrïrftntp ALL KIltDS or Sewing Machines, A FULL STOCK OF ATTACHMENTS FOR ALL KINDS OF SEWING MACHINES; WatfhM. Cine**. Jpwi-lry, S««ing Ma chine«, Fire Ann«, «Eté., carefully r* paired and guaranteed. ! UOFFIIA N N. i C' A T5 T KT UT AJ A LC TT O ;LaD11NLI 1*1/A xy Üii\ *** E TUA. 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