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flnrtiiuUe Journal du 9me District Canatorial Publiée lou» le? Samedi t P. 8ANCAN. - Editeur-Gérant. iS «.At : Itue Main, entie St Philippe et, St. Leni». l»i»MülKNT . On Aa— d'avance, tin ■•néro ...... ANNONCE*. ,s |q J B carré de 10 ligner, 1ère insei tion $1 a0 .1 i. n «me *' 75 >i .«4. insertion wld . 50 Toute annonce indiqnsn 11 a profession vee l'adresse. et n'excédant pas «îuatre gnes. par an, «l'avance ................ $5 OC Annonces île candidats, «l'avance Nécrologie, par ligne 10 00 10 Tonte annonce commerciale pnldiée ft l'an- ; Béo aéra insérée an taux de 50 cents parpou les insertions subséquente». Tonte afmnnoe dont le nombre d'insertion» m'est pas spésifié sera insérée jasqn'ènouvel ordre an taux ordinaire. TKL.IER TVrOGKAPniQU«. IIotabv J"» Pbbss Ayant sua i" ■•»»rériel nécessaire, noussom mes à même d'exécuter tour les ouvrages ty Pograpbiques qni lions seront confiés Les Lrets d'avocat, cartes d aftaiics, entêtes de factures . ticket« d'habitation, blancs, circn I ai res, etc. seront imprimés dansle plusbref délai et à des prix modérés. ''""'11» LA PERLE MORTE. CONTE MELANCOLIQUE. Frêle, émaciée et blême en son long peignoir de dentelles pluiuti ves, les yeux trop ouverts, écar quillés par la vision de la mort pro chaine, les cheveux éteints, comme déblondis dans le pâlisseinent de toute elle-même, elle repose sur des con8sins en tas, pareille aux poitri naires de keapsakes. La feuêtre est ouverte; car c'est un soir d'été, dans uu pays d'Italie où l'air ne fraîchit pas quand la nuit commen ce â monter. Sur le chemin, de vant la maison, des femmes en robes claires, aux chapeaux de ru bans,—on revient du Corso—pas sent daus des calèches que d'un pen plus loiu on prendrait pour des charretées de fleurs ; plus loin, au delâ des grilles du jardin princier, et des lauriers roses et des palmes immobiles, se prolonge l'imtrieuse paresse de la Méditerranée lisse et blene. jusqu'au vague hatilon. Taudis qu'une étoile, une seule, s'al lume, d'or parmi l'azur du ciel, d'ar geut sons l'azur de l'ean, le brouil lard qni se lève, diaphane, et qu'on dirait fait des baleines des plautes tant il est parfumé, porte jusqu'à la malade les rires des promeneuses et le silence de la mer. Mais elle u'éconte pas ces rires, ni ce silence ; attentive au glisse ment de sa vie vers la tombe si proche, à ce glissement mystéiieux qu'elle croit entendre. Puis elle re garde, â l'annulaire de sa main gauche, uue perle eu son chaton, petite, ternie un peu malade, dont l'orient vacille et frissonne, se voile parfois, va s'éteiedre ; elle la re garde déplus près comme chcrchaut à y voir quelque chose ; quoi donc! ses bouheur d'autrefois, ses tris tesses de naguère, d'à préseut, les rêves, les baisers, les larmes. Daus cette perle, il y a sa vie. Une fois,—cinq ans depuis ce temps out passé,—il y avait eu bal au château ; c'était le meilleur plai sir de la châtelaine, vieille femme de belle humeur, aux cheveux blaues égayés de dentelles, de voir sautiller dans les polkas et les ha bits noirs des jeunes hommes et la mousseline des demoiselles â marier. ! Les couples tournoyaient sous le cliquetis lumineux des lustres ou traversaient les bandes de lueur pâle que la lune, par les croisées ouvertes, éployait sur le parquet, en éventail. Jeuue fille alors, dix sept ans â peine, celle qui devait aller mourir sur le bord de la mer, en un pays italien, dansait comme les antres, avec moins de joie, avec plos de bonhenr, attendrie. Elle aimait, d'nn amour presque ignoré d'elle même, l'homme qni loi tenait la main ; pins donees que celles de l'orchestre, elle entendait en son cœur des musiques. Tcut fi un anneau fin, nil pen froid, qni glissait. Que c'était nu anneau, elle le devina tout de suite ; elle n'avait pas en besoin de regarder / Elle s'échappa, sortit du salon, descendit les marches de la terras se, entra dans une allée de platanes s'arrêta près d'un boulingrin où le gazon, sous la pleine lune, verdis sait clairement. Une bague, en effet ! dans un chaton d'argent, nue . ... . .. tonte petite perle, si blanche, d'un orient si pur ! Alors, se sachant ai mée, elle comprit qu'elle aimait ; do ses fi niches lèvres d'enfant, elle baisa, baisa le don de fiançailles. Mais il y eut un bruit de fias près d'elle : le fiancé l'avait suivie, elle ; devint toute rose, lie bougeant plus, !*rle encore |nca de la bouche. Ils se coutetuplèrent longtemps sans parole. Il se produisit eu ce mo ment, de silencieux échanges d'à mes, passages d'un nid à l'autre, d'invisibles colombes, Puis les doigts entrelacés, et se coutemplant toujours, ils reprirent le chemiu du châîean, montèrent l'escalier de la terrasse,—ils faisai ent cela ensemble, d'un commun accord, sans avoir convenu qu-'ils le feraient,—gagnèreut la petite chambre voisine du salon, d'où la vieille châtelaine regardait danser la jeunesse, et là, s'arrêtèrent, trou blés, ne sachant que dire. "Eh bieu ! qu'est-ce !" demanda la vieil le. "Ab! grand'mère.. .balbutia la fiancée. L'aïeule sourit et les baisa an front. Mariés, ils entent, pendant une année, tout le délice possible ici bas. Etre époux et s'adorer, su prême joie humaine ! Plus heureuse l'âme se diviniserait; le ciel sait bien ce qu'il fait en refusant une ivresse plus graude, qui le rendrait inutile. Se voir, se parler, s'enten dre, regarder les mêmes choses, respirer le même air, c'est le seal paradis terrestre, quand on s'aime. Ils se mêlaient si parfaitement l'an à l'autre, qn'ils croyaieut sou vent n'être qu'un, comme les anges des visions de Swedeuhonrg: s'ils se sentaient deux, ce u'était qu'au redoublement de leur bouhenr. Avec quelle gratitude, dans les rares moments où elle restait seule, —car dès qu'il était là, elle était à lui, toute !—avec quelle reconnais sante joie elle baisait la petite perle si blanche, si pore, à l'orient si vif, qn'il lui avait mise an doigt, le soir des muettes fiançailles ! Mais il ar riva, cette chose banale, niaise et affreuse, qu'il s'éprit, lui, un jour ou un soir, sur le boulevard ou dans le couloir de quelque théâtre, d'une fille rousse, des frisons jusqu'aux paupières, pas jolie, du rouge aux lèvres, du uoir aux yenx, de la pon dre de riz sur du cold-creain, et bête, pas même drôle, avec de l'ar got dans l'accent. 11 la voulut, lui, le mari d'une exquise créature qui laissait par tout où elle passait uue odeur de primevère mouillée de rosée, l'odeur de sou âme et de sou corps pur comme uue âme. Et une telle folie ne fat pas le caprice d'un jour, d'une semaine. Il prit goût à l'ig nomiuie dans le plaisir ; buveur de tokay, ravi de l'ivresse du vin aure. Il persévéra dans sa honte, avec nne obstinat iou de brute jamais rassassiée. Il abandonna le foyer où la jeune femme attend, le lit où elle pleure, D'abord la délaissée ne voulut pas croire à un si parfait désastre de toutes ses joies. Ce n'était pas vrai ! ce n'était pas vrai ! Ceux qui racontaient cette abomi nable aventure étaient desméchants ou ue savaient ce qu'ils disaient. Hélas! il lui devint impossible de douter! Elle les vit ensemble, son mari et cette fille, dans une voiture découvert, en plein jour, s'embras sant presque. Ce fut comme si elle avait reçn un soufflet de bone sor le visage. Mais comme elle aimait, ni le mépris, ni la colère ne la sau vèrent do désespoir. Elle souffrit horriblement, avec des faiblesses, dont elle rougissait ; elle connut les longues angoisses des attentes nocturnes, le front contre la vitre, des espionnages aussi devant la maison où une seule fenêtre brille encore; et, malgré ses rages, elle sentait que s'il appa raissait, elle aurait au cœur et aux lèvres des offres de pardon. Plus de trois aus dura cette vie, saus une heure de calme, taut qu'eu fin la maladie la prit ; et mainte nant, loin de France, dans une ville d'Italie, près de la mer, elle se mou I___ i. _________ I- _ 1l n ; nn |. »U rait, toute seule,—car l'aïeule u'é tait plus—u'ayaut pas même l'es poir qu'il serait là le jour prochain, où elle laisserait choir sur l'oreiller du lit d'hôtel, pour ue la plus rele ver, sa tête pâle, immobile, aux lèvres ouvertes par l'envolemenl de l'âme. Tandis qu'elle rêve aux bonheurs d'autre fois, aux tristesses de ua gnère, d'à présent, la nuit est venue bleue et douce, étoilée. Puis, les heures passent: L'aube met à l'ho ri8on l'éveil de ses pâleurs vagnes, la mer flambe sous le soleil levant. La malade n'a pas bougé, frfil*, émaciée et blêuie en son long pei gnoir de dentelles primitives. Quelqu'un entre dans la chambre brusquement, un homme eu habit de voyage, essoufflé d'avoir monté vite. Il s'arrête devant l'amas de coussins, pousse en cri, les maius au front, et se jette & geuoux «levant la jeune femme expirée. 11 san glote en son tardif repentir. Mais ni les sanglots ni les plaintes n'é motivent l'endormie, et une larme en tombant sur le chatou du la ba gue ne fait poiut raviver, toute ter nie, éteinte, Bans orient désormais, la petite perle morte. La vitalité des enfanta M. Kœrœsi, directeur do bureau statistique de Pestb, a lo â l'Aca démie des sciences hongroises un rapport intéiessant sur 'Tinflnence de l'âge des parents sur la vitalité des eufauts." Suivant M. Kœrœsi, qni a étudié 30,000 cas, les enfants dont la mère a moins de vingt ans et le père moins de vingt quatre, ont moins de chances de vivre que si leurs parents étaient plus figés, ils sont enclins aux affections pulmonaires. Les eufauts les plus sains naissent de l'union d'un homme qui a de vingt cinq à treute ans. M. Kœiœsi estime qne le mari doit toujours avoir environ dix aus de plus que sa femme, et que si celle-ci avait, au contraire, cinq ans de plus, la vitalité des enfants serait atteinte ; et cependant, si la mère a de trente â trente-cinq ans, ses enfants ue seront de bonne con stitution qu'autaut que son mari aura quelques anuées de moins qu'elle. --^ -— Une quest iou de la petite Andre : —Dis, maman, puisqu'il fait noir la nuit pourquoi dit-on passer une unit blanche ! A vendre. —Uue occasion excep tionnelle est offerte à tons et à cha cun de devenir fermier ou habitant daus un eudroit à portée de tontes les commodités procurées par le chemin de fer et la voie d'eau. Une jolie ferme mesurant 3 arpeuts de face sur 40 de profondeur, avec maison de résidence et cabanes, est à vendre. La propriété est si tuée près du Lafourche Crossing. S'adresser pour plus amples infor mations, â L. P. Caillouet, Thibo daux La. Nllk-Orlkaxs, 1er Novembre, 1888. M. F. Gouaux—J'ai reçu votre lettre avec plaisir ainsi qua vos bienhenreux médica ments pour l'Asthme, (votre Foudre et votre Mixture.) Depuis que je m'en sera les att» <iues ne vieanent pas si souvent et moins fortes, mais votre poudre est nae grande cen solation pour irai, ear aussitôt que je la res pire je reprends tent do suite men repos, et je tremble à la triste idée de penser s'il fallait m'en passer, je me considérerais malheureuse, car c'est Dieu saut qai pourrait « -rimer la bien qua ces Remèdes produis*. i moi, et je ne cesse de prier pour que ce Tl:,-a x conti nua et qu'il me dénué toujours un .moyen de m'eo procurer.—Veuilles m'exeuser si je com mets des fautes dans la français, j'éeria mieux l'anglais. Votre affectueuse servants, Alike Lkw is. Canal dt Prieur, 391. A VENDRE Une pompe de 12 ponces poor rigatiou. Machine et bouilloire en bon or dre. S'adresser fi M. George Di onne on fi la SBNTiifHLLB de Thi bodaux. QUELQUES CONSEILS I ross LUMM MS NUUS S ATIS. I Doses — Pour agir do ses. aunt sur lu inteitim, da 1S4 pilules ; énergique, meut, de 4 à • pilule». L ' expérience seule peut décider de la dot* dans chaque cat. Pour le Constipation, il n'y a pas de re mède plus efficace que les Pill-les d'Avee. Elles assurent les fonctions journalières des intestins et les remettent S leur état normal. Pour Indigestion, ou Dyspepsie, les Pilules d'Ayer sont guérison assurée. Gastralgie, Porto d'Appétit, Estomac Chargé, Flatulences, Vertiges, Maux do Tête, Nausées, tous sont soulagés et guéris per les Pilules d'Avee. Dans les Maladies da Fols, les Dé. sordret Bilieux, et la Jaunisse, le» Pi lules d'Aver doivent être données en doses assez fortes peur stimuler le foie et les intes tins, et déloger la constipation. Comme médecine du printemps pour purifier le sang, ses Pilules sont sens égales. Les Vers, engendrés par l'état morbide des Intestine, tout expulsées par ces Pilules. Éruption», Maladies «le la Peau, Hé morroïdes, résultant de l'Indigestion on do la Constipation, sont guéries par l'usage des Pilules d'Atee. Pour las Rhumes et Refroidissements, prenez les Pilules d'Aves pour ouvrir les persist calmar la fièvre. Pour la Diarrhée et la Dysaeaterle, causées par un froid subit, uue nourriture Indigeste, etc., etc., las Pilules d'Aver sont le vrai remède. lias Rhumatismes, ls Wir— t*-, ** « gis, et In Hi lal li|as. souvent résultant de désordres digestifs, ou de refroidissements, disparaissent aussitôt la cause enlevée par l'usage des Pilules d'Atee. las Tame are, l'Hydropisis, les Dos* leurs des Reins, et autres désordres causés soit par débilité, soit par obstruction, sont guéris par las Pilules d'Ayek. Ls Suppression, et l'Écoulement Pé nible dos Menstrues, trouvent un remède sûr et toujours prêt dans les Pilules d'Ayer. On trouvera sur chaque boîte des directions empiètes et détaillées, en plusieurs langues, rilristu mi le Dr. J. C. 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