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i. ' Sentinelle be <£l)iboïhun* Tournai du 9 me District Senatoria Journal officiel Je la La fn< relie. l'orvisse j PCBLIEE TOUS les samedis par I A. JOLET Jr.i & Co.. Proprietaires. | -.......................... ' bureau; Hue Main, eitre St. Philippe J et St. Louis. ■ ABONNEMENT. i Un—d'avance......... aiuéro............... "ANNONC I * -i ! 10 j *1.50 j 75 | | Xlli carré de 10 ligne« : lcr--, ut*e: fi.n. " " 'Jme. " " •• Insertion add Tonte ennor.ee indiquant lu prthes»ii»n l'adresse et n'excédent pas quatre h tes. par an. d'avanre.................*■> 00 Annonce .ïe candidats, il avance......10 00 S'an!^m^«VV;i;ie'p'Û;'iéVâ' 1 an° née sera insérée au taux de 5>( cents par pouce pour la première insertion et cents pour les insertions subséquente«. Toute annonce dont le nombre d 'insert ion s n ôet pus spécilié sera insérée .:~,ïvi'à nouvel ordre au taux ordinaire. ATE LIEH TYPOGRAPHIQUE. Ayant tout le matériel réeev>aire. cous «tommes A même «l'exécuter tou« les ouvrages brèTf d'nv«H«lt? cart"« "r^irres^TntV'te«I lactures, tickets «l'habitation, blaues, circu aires, eto., seront imprimés «laus le plus brer délai et à ces prix oui détient toute conçu rence en montrant la comtesse de Stolberg assise au banc des témoins. A ces mots une rumeur extraordi naire circula dans l'assemblée ; on comprenait que le moment avait quelque chose de solenuel. —Parlez, monsieur, dit le président, Qui êtes-vous ? —Pierre Mouton ! L'émotion de l'auditoire était au comble. Pierre Mouton, le voleur célèbre, était là ; il était enfin tombé entre les mains de la maréchaussée. Avant d'expirer, il venait témoigner devant la justice, sauver peut-être une innocente. Toutes ces impressions couraient rapidement dans les esprits, et c'était à qui prêterait plus d'atten tion pour ne rien perdre de la scène. —Oui, je suis Pierre Mouton, dit le nouveau témoin, et mou véritable complice, c'est cette femme. Il continuait à désigner la comtesse de Stolberg : c'était la réponse au coup de poignard de Point-du-Jour. La comtesse était devenue livide ; ses yeux trahissaient un égarement involontaire; sa lèvre frémissait et se colorait d'une écume blanchâtre ; on eût dit qu'elle allait s'élancer et achever Pierre de ses mains. Celui-ci continua avec calme et en élevant peu à peu la voix : —On a entendu tous les témoins hors un seul, dit-il ; je demande à faire ma déposition. Le cas était grave : au point où se trouvaient les débats, on ne restait pas dans la stricte légalité en don nant la parole à cet homme ; mais les pouvoirs discrétionnaires d'un président sont fort étendus, et celui-ci usa des siens pour éclaircir ce que cette affaire offrait d'imprévu et de mystérieux. Pierre com men«;a et fit devant le public son examen de conscience, parla de ses premières relations avec Claire, du meurtre qui l'avait perdu, ct tirant de sa poche un morceau de papier, que le temps avait un peu endommagé, il le fit déposer sur le bureau du président. C'était la preuve de la complicité de la com tesse dans 1 assassinat de son premier mari, le billet où elle disait ; "Le comte se rendra au kiosque,de onze heures à midi; si vous êtes dans les memes dispositions, allez-y. | ( lai h e. A l'aspect de cette pièce qui; l'accusait, la comtesse de Stolberg se leva exaspérée, et s'adressant au i président d'un ton impérieux ; —A ous écoutez cet imposteur, monsieur ! un chef de bandits ! un homme hors la loi. —Asseyez-vous, madame, répondit le président avec calme. La déposition s'acheva ; elle justi fia Laure, elle accusa Claire. Tous les faits furent rétablis, expliqués ; j Pierre n'omit lieu ni pour sauver l'innocente, ni pour confondre la coupable. Il y appliqua tout ce qu'il lui restait de forces; quand il ai riva au bout, sa voix était presque éteinte, et la pfdeur de la mort eou I viait sou visage. Cependant il eut | encore la force de se îelever à demi, jet se îetourliant vers la comtesse de J g to | Iiei . ( , . ■ ,, —cela vou i lui dit-ii avec ironie. append va, madame. à faire poignar I der vos amants. ! Puis il retomba dans un anéantis j sement complet. L'alla ire était désormais instruite ; j les jurés se retirèrent et rapportèrent lr ........ . ............. - 1 - la | l'acquittement de la prévenue. A | peine le président l'eut-il prononcée. jque l'accusateur public ajouta —Gendarmes. assurez-vous de ! !na,,:irile !a C '° mteSSe de Stolberg ! . L es rôles étaient changés: Glaire ; ; reprenait en prison la place que s 1 . . , , j P* 1 - *11C \ell..., de qilittOÏ. Ct Kl cO.D j tesse. moins heureuse devant lai justice, y trouva le châtiment de ses | fautes passées. Ou l'oublia ; à la cour on oublie si Pierre mourut dans la nuit ; vite. même de sa déposition ; llouton-de -- - Gabriel a parcouru bien des phases ; Rose et Zéphyr furent réintégrés au bagne, dont ils ont fait longtemps l'ornement. Quant au commissaire extraordinaire, il s attribua l'honneur de la capture de Lierre Mouton et obtint de l'avancement. Depuis lors, l'étoile du comte avec l'empire, le virtuose quitta les bottes à la Souwaroff et la coiffure à la Caracalla pour prendre l'habit boutonné des députés du centre droit, C'était un homme acquis à tous les régimes ués ou à naître, l'ami des gouvernements qui restaient debout ; race nombreuse dont nous voyons les derniers échantillons et qui à la propriété du liège, celle de flotter toujours. FIN. ; ; à FIN. No. 2 FEUILLETON. TANTE ANNE par 31 as. W. K. Clifford. Traduit de ['ani/lais pur Léon Hochet —Voilà la voiture !.. Jloutez, mes chéris, dit-elle triomphalement. Florence obéit de bonne grâce ; à votre tour, Walter, répéta tante Anne avec décision ; je monterai après vous, allons ! Le moment d'après, ils étaient en route pour JRottingdeon. La vieille dame sembla soulagée et heureuse quand ils furent bien installés dans la voiture. —C'est uue charmante prome nade, dit-elle, et cela vous fera beau coup plus de bien que de rester assis sur la jetée. Je suis si contente de vous avoir avec moi chers enfants ! Elle semblait toute heureuse de les appeler enfants, et, chose étrange, mais chaque fois qu'elle le pronon çait, on aurait dit que le mot lui donnait plus d'empire sur eux. Elle se retourna vers Florence. —Votre père et votre mère sont-ils bien portants, ma chérie demanda-t elle, attendit la réponse avec une im patience polie. W alter mit sa main sur celle de sa femme. —Elle n'a plus que sa mère, dit-il doucement. Tante Aune eut l'air tout à fait [désolée. Elle cligna de son œil gauche, et resta silencieuse pendant | une ou deux minutes, presque comme si elle méditait de verser un pleur sur le père défunt delà nièce par alliance qu elle n'avait vue de sa vie I i jusqu'à ce jour. Tout à coup, elle changea si grotesquement de sujet de < conversation que Walter et Florence j se mirent à rire I • i -Aimez-vous les chocolats, ma i chérie ? —Oui.. Florence hésita une seconde, puis répondit gentiment : —Oui, tante Aune, beaucoup. 1 n'est pas plus charmante, répondit-il, Elle n'avait pas encore eu l'occa sion d'appeler la vieille dame par son nom. dans le peu de paroles qu'elle avait prououcées jusque-là. —Chère petite !... je savais que vous les aimiez, dit tante Anne. Et elle tira tie dessous son châle une boîte recouverte de papier bleu satiné et sur le couvercle de laquelle était lin charmant portrait de femme. —J'ai acheté cette boîte pour vous, en me promenant ce matin. J'ai pensé que Florence devait ressembler au portrait du couvercle, ajouta-t-elle, en se tournant vers son neveu, et elle lui ressemble, en effet, n'est-ce pas votre avis, cher Walter ? —Oui, tante Aiinp, elle est,.. . on tandis qu'il regardait amoureusement sa femme, tout en faisaul un petit mouvement des lèvres, dont Floreuce connaissait bien la signification ; dans le langage muet qu'elle et lui seuls connaissaient en pensée, il l'em brassait. j j i Tante Anne était une chère vieille, pensait la jeune femme, et naturelle ment elle aimerait toujours les pa rents de Walter. Cependant, elle j aurait tant désiré qu'en ce jour parli •• ... ... eulier.—le dernier qu'elle avait à passer avec lui au bord de la mer.— tante Anne se fût tenue à l'écart ! Walter était si pâle en quittant Lon dres : mais depuis vendredi, avec rien d'autre chose à faire que de respirer le bon air au soleil, ii s'était remis et avait repris de plus en plus ses belles couleurs ! Ils avaient espéré jouir tranquillement de leur dernière jour née, et maintenant tous leurs plans étaient renversés. Demain, il serait à son bureau ! C'était réellement trop insupportable, quoique ce fût peut être de l'ingratitude de sa part de le penser, avec le souvenir tout frais des baisers de tante Anne sur sa joue et la boîte de chocolat sur ses genoux. Cependant, après tout, elle se sentit justifiée en s'apercevant que Walter rageait intérieurement, et que, s'ils avaient été seuls, il aurait usé de quelques mots aussi brefs que bien sentis pour exprimer scs propres sentiments relativement à l'intrusion de tante Anne. Seulement, il était si bou, si doux, si patient que, quels que pussent être ses sentiments, elle savait qu'il ne laisserait pas voir à tante Anne combien ses prévenances l'assommaient. Pendant ce temps, leur voiture découverte suivait eahin caha la route de Iîcttmgdean,—une longue route uniforme, avec la mer à droite et, sur la gauche, alternativement de hautes haies et d'immenses prairies, lies gazons, sur la falaise, étaient verdoyants, et portaient les emprein tes de pieds de promeneurs,—des amoureux sans doute,—qui s'étaient écartés du grand chemin. Et Flo rence pensait à des empreintes sem blables, non pas au bord de la mer, mais au milieu des bois de Surrey où elle et Walter s'étaient promenés il y avait moius d'une année. Elle pen sait à son home, «à sa chère mère tout occupée des soins de son intérieur, mais trouvant le temps d'écrire à ses fils dans l'Inde, aux chers boys bru* yants qui étaient devenus de jeunes hommes et s'étaieut lancés dans le tourbillon de la vie, au poney chaise, vieux et usé dans lequel elle condui sait son chéri, et, quand elle arriva à cette pensée, elle songea plus parti culièrement au poney. Il s'appelait .Moïse et aimait à être caressé çt à manger du sucre. Elle se souvenait avec une sorte de remords que, dans les mois qui précé dèrent son mariage, elle oubliait d'embrasser 3loïse, quoiqu'elle so i I tîut distmite ' l>rès tle lui - k,i frot - r"" 1 douceraent le nez - >:ile avait m ^ me sou ' en ^ oublié, le matin, de lui ï < ? nner T 8U « e > tant olk ' <*ait esc,te f en hsa,lt ,a le «re que la premiere poste ne manquait jamais de lui apporter de Walter. —Vous aimez les beaux sites, ma chérie ? demanda tante Anne. Avec un soubresaut, Florence re garda la vieille dame, puis Walter, puis l'intérieur râpé de la calèche. Suite au prochain numéro 1 prime a nos lecteurs. lia plupart des grands journaux étrangers publient une Edition heb domadaire, destinée à tenir au courant des événements de la semai ne ceux de leurs nationaux qui vivent hors du pays ; mais il n'exis tait jusqu'ici eu Frauee aucune publi cation similaire. Le Journal des Débals, dont on connaît la vieille réputation et la transformation récente si hardie,— c'est maintenant le seul journal quo tidien qui paraisse deux fois, par jour—le Journal des Débats vient de combler cette lacune eu créant une eu une Edition hebdomadaire. la Nos lecteurs apprécieront valeur de cette publication, en se rappelant que le Journal des Débats compte au nombre de ses collabora teurs les hommes qui, dans le inonde des lettres et de la politique, occu pent le premier rang en France. U nous suffira de citer les noms de 31M. Léon Say, Alexandre Dumas, Ludo vic Halévy, Gréard, Ernest Lavisse, E. Housse, E- Melchior de Vogué, Meilhac, Brunetière, de l'Académie française; I'. et A. Leroy-Beaulieu, de Moiinnn, 3Iaspero, Bardoux, Boutmy, Berger, Gaston Paris, Perrot, E. Reyer, de l'Institut ; le professeur Grancher et le docteur Daremberg, de l'Académie de Méde cine Aynard, Charles-Roux, 1- rancis Charmes, Paul Deschanel, Dietz, Heurteau, Charles 3Ialo, E. Weyl, Harry Alis, ChaiHey-Bert, Jules Lemaître, Arvède Barine, Bonvalot, Chantavoine, Desjardins, Faguet, Filon, Gebhart, A. Hallays, H. Hous saye, A. Jullien, A. Michel, H. de Parville, Rafl'alovieil, E. Rod, Guy Tomel, etc. L'Edition hebdomadaire du Journal des Débats reproduit les articles les plus intéressants parus dans les deux éditions du journal quotidien : elle donne ainsi, outre de nombreuses études d'art et de littéra ture, le tableau le plus complet des événements de la semaine. Elle constitue donc la meilleure des revues. Elle est aussi la moins chère, car elle ne coûte que 25 ? francs par au; -ajoutons que son format commode (B2 pages grand in-4u par numéro) permet de la conserver facilement en volume. Par suite d'une convention inter venue entre l'administration du Journal des Débats et celle de la i Sentinelle de Thibodaux, nous avons obtenu que nos lecteurs béné ficieraient d'une réduction de 60 sous sur l'abonnement à I'Edition hebdomadaire du J ou ml a des Débats. Il leur suffira donc de détacher le bulletin ci-dessous et de nous l'adresser pour que l'abonne ment ne leur coûte que $4.40 au lieu de $5.00. wv>«v>B(V »y yw«v>f wv ywy»A $5 2 £ R a H « & aC £ f -5 J i s « 1 i e s I* SU — © C. ** w = - © n Z 1 -2 .£ S| = !« g, 3 g U ^ ° . g s s = W 2 H £ 13 ij © Ç * « w -3 95 S p ; 2 £ g - & § ■ï ; i s l ftfi * S Z z ~ og'îf ~ > X 3= 5 "=> - (F 1 I 3 2 I HOTEL et RESTAURANT I)E LA LOUISIANE , -KEPT BY - LOUIS BEZAUDUN, 1C7 «Sc 109 ( 'nstomhovse treet, Near Royal J NEW ORLEANS. LA. \n\n DiS^OLlTIOIV. DISSOLUTION OF PARTNERSHIP— NEW Orleans, Nov. I3th, is*«.—The partnership heretofore existing under tile linn name : of SEVIN A LEGEN ORE is this «lav dissolv ed by mutual consent. Liabilities will be; assumed by F. 1*. SEVIN. who will continue 1 the business at No.ti and s Toulouse. M. A. LEGENDRE. I F. P. SEVIN. I REFERRING TO THE ABOVE, I WISH A | heretofore j M. A. LEGENDP.E | jos. osen wald, (Successor to Jas. Cherault.) 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