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"M ■ ^D O ■louraal officiel du Parti Démocrate et de la Ville de Mansnra. ÄiarksviWe, Deeem. \9><S\ . ABONNEMENT. — Si payables d'avance eu dans le courant du premier mois. — Après le premier mois, le prix de l'abon ement sera de $5. AVIS. — si par carré de dix lignes au moins pour la première insertion en cha que langue, et 50 cents pour les inser tion» suivantes. CANDIDATURES. — Quelque soit le nom bre des insertions, les annonces pour les candidatures seront chargées $10 pour la publication en français et $10 pour la ublication en anglais. Quand nos comptes seront entre les mains d'un collecteur, chaque compte sera augmenté du montant chargé par 1» collecteur, 10 pour cent. AUX ANCIENS ABONNES DU "PELICAN." Depuis quelques minutes seulement, le "Pélican" est ^devenu notreîpro] riété personnelle et exclusive. Désormais de rapports suivis et réguliers seront établis entre nous et nos abonnés, et les jes-sour ce» employées jusqu'ici à la marche du journal seront considérablement augmen tées. Nos amis et co-paroissiens à qui ce numéro est adressé, et qui ne nous le renverrons pas, seront placés par nous «ur notre première.' liste dontTabonne ment datera de ce jour; c'est une fav. ni que nous réclamons du plus grand nom bre des anciens lecteurs du '-Pélican" •»t de ceux qui ont toujours applaudi à nos faibles efforts dans d'autres capaci tés. Jusqu'à ce que l'abondance du pa pier nous le permette, notre tirage sera limité afin que nos abonnés et nos échan ges soient régulièrement [et fidèlement servis. A samedi prochain notre pro fession de foi, ou plutôt la preface de l 'œuvre que nous commençons. (Pelican du 14.) 15^° A peine la compagnie de patrouille que nous commandions samedi soir ve nait de s'assembler, que deux citovem de notre village, MM. Elphùge Omivil lion et Paul Michel, après avoir échangé quelques paroles insultantes dans le café de ce dernier, se donnèrent rendez-vous pour vider immédiatement la querelle à coups de fusil. Chacun fut chercher son • 'firme chargée à chevrotines et Cou vil lion du milieu de la rue et Paul Mic' el de la galerie de son café se préparèrent a tirer. Couvillion fit feu le premier, et de ce coup, sept postes, traversant les paiois de 1 établissement et la salle, allè rent se loger dans les contrevents du fond, labourant la main droite de son an tagoniste. Lesecond coup de Couvillion râta A son tour, Paul Michel déchar gea son arme sur son adversaire, puis trois coups de revolver qui ne portèrent pas, ce qui de part et d'autre n'aboutit heureusement qu'au dommage matériel d une égrati»nure. Mais 1(5 dommage mo ral ! Quand cesseront donc ces défis dans notre village ? cette rage de courir aux armes pour régler les jiius futiles q erel les ? La société reclame le respect des lois divines et humaines, et ces actes de brutalité ne; devraient plus se commettre dans le sein de notre paisible population Le juge E. N. Culliim a instruit l'af faire mardi dernier et a requis M. E. Couvillion de fournir une caution de $2,500 pour sa comparution à la pro chaine Cour de District. Inrendie à Mansnra — Vendredi, 13 du courant, vers deux lierres de l'après midi, le feu n détruit à Mansnra trois maisons au Nord du pont du bayou La combe. Le feu s'est déclaré dans la bâ tisse occupée par M. Rogay et attenante à son café, et c'est à l'imprudente dispo sition des tuvaux d'un poêle, que nous devons d'avoir à enregistrer ce désastre. Les deux bâtisses, café et maison au Sud, appartenant à Victor Prostdame, ainsi que la résidence de M. Jules Frère, pi intre en bâtiments, ne sont plus qu'un monceau de ruines. La perte qu'essuient ces deux messieurs est relativement sé vère, quoique les propriétés de M. Prost dame soient en partie couvertes par l'as surance. Le locataire, M. Rogay, y a aussi perdu des effets précieux. La population de la ville et de« envi rons est accourue sur les lieux du sinis tre et a réussi à circonscrire l'incendie dans les limites décrites. On a remar qué, on cette circonstance, le dévouement de MM. Dégastile Armand, Victor Hel minger et Joseph Féréol. îdP 'Le docteur Jclbs Desfosses ayant acheté à l'encan la bibliothèque de feu P. d'Artlys, prie les personnes qui pourraient avoir en leur possession des livres empruntés à cette bibliothè que, de vouloir bien les lui faire parve nir à Mansura ou d« les déposer à notre •Aie«. — Devenu l'acquéreur du V cl ean depuis quelques jours dans le but d'en continuer la publication, il est juste que j'expose ici la marche que je compte suivre afin que mes lecteurs sachent ce qu'ils doi vent espérer de moi. Les patriotes île tous les partis ont pris la résolution de renoncer aux dis tinctions politiques du passé et qui mal heureusement divisaient le peuple du Sud. Ils ont voulu se réunir dans un concert unanime pour établir un nouveau gouvernement sur des bases plus perma nentes et surtout plus fraternelles, et nul ne peut contester que cet acte ne fut ar demment appelé de tous les vœux. Y t er i. i n m- i « i ■ Les efforts du Pelican tendront a mf I moniser les éléments contradictoires r.e la politique locab\ afin que les inimitiés puissent disparaître et être remplacé s par une entente générale pour le bien ne la société. On doit, comureiidiv qu'à moins que les cliques et les factions n< ■ -i,., . , , soietit réduites au silence par la reproba titres à la faveur populaire n'aura rien à espérer on Pélican. Si un candidat n'of fre pas pour unique levier ■ ] ropn tion des masses agissant de concert, l'ap pât du gain et l'ambition domineraient toujours et prendraient le pas, chez quelques-uns, sur le bien-être général. Le passé nous fournit des leçons de sa gesse et nous devrions essayer d'éviter le roc contre lequel se sont brisés tant d'intérêts publics. Par exemple, re marqm z !< r-- déplorables débris du mérite social et de la supériorité intellectuelle qui ont croupi, tenus dans l'ombre, pour faire place à des hommes dont la cons cience était élastique et les esprits bor nés. Cet ordre de choses a été suivi de puis le chef de la nation jusqu'au consta ble de la paroisse, et c'est à la marche de l'esprit humain que nous devons d'ap plaudir aux réformes qui se préparent, indices certains de temps meilleurs. Tant qu'il me sera donné de conduire le Pélican, je ne cesserai de battre en brèche ces mesquines ambitions de quel que cô é qu'elles se déclarent. Le ton de mon journal s'accordera toujours avec la voix du mérite honnête, et cela sans m'inquiéter du nombre ou de la position de ceux qui l'appuient ni de ceux qui lui sont hostiles. Et puisqu'il parait exister parmi le peuple différentes manière de juger la question des Conventions politiques, j'essaierai de dire, en peu de mots, com ment le 'Pélican' l'envisage pour qm l'on ne puisse se méprendre sur la posi tion de ce journal. Premièrement. Les colonnes de la feuille seront complètement libres d'op poser ou de soutenir les candidats choi sis, agissant ainsi que l'esprit d'indépen dance pourra le suggérer. Secondement. Le journal ne soutien dra pas des candidats indépendants par la seule raison qu'ils sont indépendants, ni ne fera d'opposition à d'autres parce qu'ils auraient été le choix des Conven tions. Dans chaque cas, l'appui ou l'op position du Pélican dépendra des cir constances que l'on ne peut prévoir. Je puis. néanmo : 'is. poser ici une règle générale dont je ne me départirai jamais. Tout candidat qui cherchera directe ment ou indirectement, ou qui de que que manière que ce soit, sollicitera sa nomi nati >n par nue Convention, sans d'autre,, lovicr - mérite, j» • ne viendrai jamais à sov aide il pourra s aun plus d'important an dictum ' d'une i ceux uni attac -eut Convention qu'aux considérations snpé- , . i , .i, i rtoiifiic rill Tühinr pi *!<-» m v*i onr iinrcttu. rieures du talent et de la valeur person nelle. Il ne servirait a lien que ces | Conventions nomment des hommes de i talent dans de telles circonstances, puis que s'ils devaient s'appliquer à encoura ger ce qui est faux en politique, le pu blic serait, mieux traité en refusant leurs services qu'en les employant. Le talent bien dirigé devrait toujours prévaloir, a ?• i .. . . ,. . / ., l mais d moins qu i! ne soit ainsi dirige il , . „ 1 . déviait ette combattu. La nomination d'une Convention n'ajoute légit memcnl rien au mérite d'un bun. me, et si ce mé rite ne peut le faire triompher, toute au tre puissance, en est incapable. En ou tre, parce qu'un homme pourrait être choisi sans l'avoir recherché, il ne serait pas juste non plus, dans maintes circons tances, de lui faire de l'opposition, sim plement parce que ses amis ont cru bon de réunir une Convention et de le nom mer. Or donc, les efforts du Pélican se ront dirigés vers le but d'appuyer le mé rite honnête contre les intrigues du ta lent perverti d'un cot«, «t contre les pom peuses prétentions de l'autre. Je ne soutiendrai pas dans mes colonnes aucun homme, quelque élevée que soit sa posi tinn et f l ni n'offrira pas, selon moi, les garanties que sa candidature ait été lé gifimement obtenue. Je crois que l'honnêteté et la droiture en politique sont rares dans notre pays, et, après épreuve, on trouverait que ces deux qualités seraient le meilleur dra peau à suivre en politique, comme l'ex périence le prouve dans les différents in d" pi^ée. Ce que j ai dit des Conventions s ap l^ ,,( i U( ' paitieulièrement r.ux affaires de ! ,aroisRe ' rê S 1,iS P ps(5es Beront sui " vie? ' d Wi P rés <l Utt P ossi ^> dans ce ( l ui re S ar(lt>ra leS autres Conventions po IltUjUeS. i • . , , J aurai le plus grand soin den înserer dans le Pélican rien de contraire aux lois de la délicatesse, et j'espère que mes efforts réussiront à rendre mon journal digne d'être, accueilli dans le cercle de chaque famille. Le choix des matières en sera v:irié et puisé aux grandes sour 1 & ces de la bonne presse qui pourra m'être accessible. Comme mon objet est de publier un journal destiné particulièrement à rap porter les affaires de la paroisse, sans doute rien de ce dont j aurai connaissan ce et qui pourra intéresser le lecteur ne sera jamais omis. Je serai toujours flatté de recevoir des communiqués et autres articles de ceux qui désireraient faire part au public du fruit de leurs re cherches et de leurs réflexions, me ré servant toujours d'exercer un contrôle exclusif sur les matières insérées dans le Pélican. lîien de personnellement offensant n'entrera dans mes colonnes. Je ne crois pas qu'un journal doive se renrlre l'écho des p-tites chicanes, aussi ne permettrai je jamais que dans le mien rien de sem blable ne vienne ie tâcher. Je nie réserv. le droit de parler des hommes public- et ries mesures publi ques comme j.- croirai qu'ils le mérite ront et eommi' l'intérêt public m'en fera un devoir. Mais, tu exerçant ce droit, je ne n.e laisserai pas entraîner par au cune pas -:<•]) et mon I \ngage ne so tira pas des bornes du décorum nécessaire et indispensable. Je défendrai ia cause de la "V érité," et s'il est des hommes à qui elle répugne ou qui ne puissent la voir en face, ils devront se blâmer eux-mêmes plutôt que de m'en faire nn reproche. Un journaliste doit écrire pour le bénéfice de tous, et non pas pour abriter les hommes contre la censure, publique 1 >,;sqn'ii de vient !';vess-r. e de les traduire devant son tribunal. J'éprouve dans ces temps de telles diiiieuliés à me pDcuvcr du papier â j mrnal que ne-s lecteurs voudront bien, jusqu'à nouvel ordre, accepter une demi feuille qui paraîtra régulièrement tous les sa ; je,lis matin. Après avoir ainsi trac«' la route que je me propose de suivre, j'ose espérer que le public accordera un patronage libé ral à mon en reprise, et (pie des bénéfi ces mutuels résulteront des rapports qui existeront à l'avenir entre nous. A. LAFARGUE. Shkrif et Journaliste.— L'Union de Nachitoches raconte l'anecdote sui vante : Il y avait, il y a quelques années, dans une paroisse de cet Etat, un vieux shérif très connu et très aimé à la ronde, mais dur à la détente comme on dit et payant ses dettes le plus tard possible. L'édi teur du journal de la paroisse lui avait cent fois présenté sans succès des comptes arriérés. Sur une dernière réclamation, j le sln rif le renvoya au lendemain. ' — Si je ne vous paie pas demain, ajou ta-t-il c'est que je serai mort. Le lendemain se passe, et point d'ar gent. Jugez de l'émotion du shérif, lorsqu'on ouvrant son journal il y voit annoncer la perte, douloureuse de Phi B. ... eeuyei, shérif delà paroisse, dans une longue notice nécrologique. _ v - V 1 _ . On v faisait l'éloge du caractère du dé f lin t, auquel on ne trouvait qu'un seul et unique défaut, celui de ne pas payer ses dettes, B sans prendre le temps de déjeuner, court au bureau du journal. Chemin faisant, il rencontre nombre dames qui passent sans le voir, mais ne semblent nullement affectées de la nou velle qu elles viennent d'apprendre. Ils 'ont pourtant du lire leur journal! B ,! v , -> ,• -n Ise livre a de mélancoliques reflexions fragilité des affections humaines. II arrive au bureau du journal pour démentir en personne la nouvelle de sa mjrt. — Tiens, c'est vous, shérif, dit l'édi teur, moi qui vous croyais mort ! — Mort ! s'écria le shérif, qui a pu vous mettre en tête une pareille, idée l — Et qui donc ? si ce n'est vous, ré pliqua l'éditeur ; no m'avez-vous pas dit : — Ali, oui, je comprends maintenant, dit le shérif; voici votre argent, mais rectifiez cette nouvelle dans votre pro chain numéro, s'il vous plait ? — Inutile, ami B , l'article n'a pa ru que dans le numéro qui vous a été adressé. ÊyNotis appelons l'attention de nos lecteurs sur l'annonce, dans notre partie anglaise, de la candidature de l'Hon. A. M. GRAY pour représenter les parois ses A voyelles, Pointe-Coupée et Ouest Féliciana, au Sénat de l'Etat. Election aux Avoyelles, mardi, 24 décembre. PîPNous comptions annoncer que nos bureaux devaient être transportés cette semaine au High Scholl, lorsque lisant l'Organe du 14 courant, nous trouvons que notre confrère nous avait précédé. Nous ajouterons seulement qu'au prin temps, nos bureaux seront placés à l'en coignure des rues Marks et Monroe Nous remercions sincèrement notre jeune et patriotique concitoyen, Marcelin Bordelou. pour les journaux de Richmond qu'il nous a apportés. Membre de la compagnie du Capt. Boone, des Gardes, de l'Atcliafalaya. il a dû â son zèle et à sa bonne conduite d'obtenir un congé jusqu'au 26 courant. Notre brave volontaire partit du Camp Pelican, en Virginie, le 1er décembre et jusqu'alors la santé des troupes sur ce point était satisfaisante. Toutefois, deux de ses camarades, Tom Rogers et John son étaient gravement malades. Le corps où nos "Gardes" sont attachées devait bientôt prendre ses quartiers d'hiver. Le célèbre Brownslovv, du Tennessee, a été arrêté lors du passage de Marcelin à Knoxville. La France et le Coton. Il y a longtemps que la Grande Bretagne cherche à se rendre indépen dante dans la question du coton et de s'en rendre tributaire le reste du monde. De là, sa grande furore pour l'émanci pation des nègres. Si l'esclavage était aboli dans le Sud et que ces Etats en fussent réduits, pour leur produit, au point où se trouvent la Jamaïque et les autres Antilles anglaisee, 1 Inde Orienta le fournirait du coton au monde entier. La nature du climat des Indes, avec ses alternatives de pluie et de sécheresse, n'était pas considérée comme contraire aux plus belles qualités de ce riche pro duit L'expérience a cependant prouvé que le seul moyen d'employer le coton des Indes, c'était sou almagame avec le coton américain. Et comme le manque de coton se fait sentir en Europe, nous voyons s'agiter en Angleterre, les esprits monopoliseurs, cherchant à supplanter notre culture pour remplir les marchés de leurs cotons récoltés dans les IndëS Orientales et Occidentales. Supposons que cette supplantation ait lieu, où en seraient la France et les au tres nations manufacturières du globe ? dépendantes de l'Angleterre, elle qui est leur rivale pour les cotons manufac turés. Telles que les choses existent aujourd'hui, les Etats Confédérés ne ri valisent avec aucune nation pour le pro duit manufacturé. Nous sommes agri culteurs, nous produisons la matière pre mière et en échange nous recevons les produits industriels des autres nations. Serait-il de l'intérêt de la France et des autres Etats Européens de sacrifier cet admirable échange pour se placer sous la tutelle anglaise ! Dans notre pays, le commerce avec ces mêmes nations est basé sur des intérêts mutuels et qui s'é quilibrent, tandis qu'avec la Grande Bretagne tout serait de son côté et à son avantage. Quelques fondées que soient les espérances que la guerre entre les Etats Confédérés et les Etats-Unis peu vent inspirer à l'Anglerre, en vue de ses avantages futurs par rapport au coton, la France et les autres nations n'en retire raient que la ruine et l'ébranlement de leur riche industrie. Les intérêts de la France souffrent aussi sous un autre aspect que la guerre développe. Le beau coton des Iles (Sea Island) est ravagé par les hordes de Lincoln et c'est ce coton qui produit en France les belles moussellines. Les pa triotes planteurs brûlent leurs précieuses récoltes plutôt que de la voir tomber dans les mains des Vandales. La France ressentira la force de ce coup plus amè rement peut être que les planteurs eux mêmes. En effet, si l'industrie de cent bras est détruite ici, elle supprime le tra vail de deux mille ouvriers en France. Le coton est une superfluité dans le Sud tandis qu'en Europe c'est une nécessité. Suspendez leurs manufactures et les ou vriers manquent de pain. Le "mal ne s'arrête pas même là, car tous les rap ports du commerce sont ébranlés et le inécontentament règne sur tous les points de la France industrielle. il. 3EÏJ L.I£3, 66 rue royale 66 PIANOS DE IIERZ ET DE PLEYEL. ßggr A. EUE est l'agent des manufactu res de JI. MERZ, qui a reçu la médaillé d'nonneurà l'Exposition Universelle. — IL EST LE SEUI, AGENT — DES INSTRUMENTS DE SAX Harmoniums et Orgues Mecaniqnes, CORDES DE TOUTES SOUTES. Il a reçu par les derniers arrivages un ;arge assortiment de Musique de chant et pour instruments, ainsi qu'un assortiment de PIANOS Herz et Pleyel. 8dec — 6m Eêicattteur public. SON bureau est à Marksville au bureau du Greffier M. Ludger Couvillion. Toute affaire de vente laissée an bureau du Greffier recevra l& prompte attention de l'encanteur VARIETES. PETITE BIOGRAPHIE DE Ll JEIINESSB I la petite clarisse. Il y avait au Bayou Jdes Glaizes une petite fille douce, charmante et studieuse. Son nom était Clarisse, et à peine âgée de neuf ans elle était la première sur son banc prête à la lecture, son alphabet à la main ; car il faut que vous sachiez que cette aimable enfant fréquentait l'é cole et s'v distinguait par son assiduité, sa mémoire et sa bonne conduite. Un jour, son instituteur voulant^exer cer l'intelligence de ses élèves et orner leur esprit de quelques traits de morale choisis, selon 1 âge et la portee dechacun, donna des morceaux à apprendre par cœur, tels que quatrains, fables et his toires. Clarisse eut bientôt appris douze quatrains et plusieurs fables qu'elle ré citait chaque semaine, à la grande satis faction du maître et des parents de notre petite élève. Fière de ses petits succès, Clarisse n'aspira qu'à lire couramment pour étu dier des morceaux d'une plus grande étendue, et sans doute elle y parvint bientôt, excitée qu'elle était par l'ap probation que lui donnèrent tous ceux qui l'entendirent au concours, et par l'a mour de ses parents qui avaient pour elle tant de bontés depuis qu'elle paxut si studieuse et si obéissante. Que vous au riez été charmé, lecteur, de voir ce petit, ange â l'amphithéâtre, en juillet 1847, devant une nombreuse assemblée ! Com me sa révérence était naturelle, connue la fable de "Flore et l'Enfant." qu'elle récita fut bien rendue. Les grâces ju véniles brillaient sur son joli visage pen dant ce petit quart d'heure de Rabelais, et rien en elle ne décelait la contrainte ni l'embarras qu'on éprouve dans un pa reil moment. Aussi ses condisciples restèrent-ils loin derrière elle, lorsqu'il leur fallut délivrer leur composition. Voilà de qu'elle manière la petiri» Clarisse occupa ses plus jetines années. L'avenir la récompensera de son zèle et de ses efforts. C'est nn exemple que devraient suivre tous les petits enfants qui sont destinés à vivre un jour dans l.i même société. A. L. Septembre 1848. AVIS D'ELECTION. Bureau du Slierif. — Par. des ^/voyelles. EN vertu d'une Proclamation de so-i Excellence THOMAS O. MOORE, Gouverneur de l'Etat de la Louisiane, datée du 6 décembre 1861, une élection aura lieu Mardi le 24me jour de décembre. 1861. A l'effet d'élire un Sénateur pour les paroisses des A voyelles, Pointe-Coupée et Ouest ï eliciana, pour remplir le siég > déclaré vacant de l'Honorable Fénélon Cannon. Les Boites d'élection seront ouverte"! à 9 heures P. M. jusqu'à 4 ? heures P. M. dans chaque lieu d'eJeciion, afin.de re cueillir les votes de tous les votants éfi ment qualifié de la paroisse des Avo yelles, sons la surveillance des Commis saires nommés à eAt effet dans les diffé rents précincts de la paroisse. Les retours dûment certifiés de.ladite élection seront faits par les commissaires dans le délai voulu par la bd. Fait et signé à mon office, à Marks - ville le 14 décembre 1861. P. P. NORMAND. Sherir Succession de Putdext d'Artlys , dé cédé. A V I S . Les personnes ayant des réclamations contre la succession ci-dessus, sont no tifiées de les présenter au soussigné, dûment assermentées, et celles qui doi vent à ladite succession sont informées d'avoir à régler promptement, sans quoi il sera pourvu à en opérer le règlement par des mesures légales. II. Se S. L. TAYLOR, Avocats de la succession d'Artlys. AXilÉee. Le public est prévenu par les pré sentes que' je collecterai strictement et d'après la loi, les amendes imposées contre les personnes qui négligeraient de paraître aux revues. Bureau du Shérif, Marksville, le 29 novembre, 1861. P. P. NORMAND, Shérif. ~ AIT PËl7lCÂ^. ~ CHOL, 130 RUE ROYALE m ■Encoignu re de la rue Toulouse, NouvelTS-Orleans. lÀ\m\u'u\ Française — HT — PAPIER PEIIVT. MA. CHOL informe messieurs les Ha • bitants que s^n choix de Roman« Français est le plus compfet de la ville, ainsi que Ion STOCK de qu'if vend à d/s conditions avantageuses. \n\n LAZAIîfcTLLVASSEUR & CO., Red House, betwee, the two Markets» NEW ORl^jvs. \