Le Patriote canadien., November 27, 1839, Image 4

About Le Patriote canadien. (Burlington, Vt.) 1839-1840

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Trama wniumstis min an i t
3Lz' f&tttvîatv e.-ïnrtîïtrît
redeem our promise, and shall, occasional- j menotte, et en même teiiis je bravais ceux Thompson est désireux de connaître l'opi
ly, bave an article on Canada politics, and L,,j m'insultaient, surtout un doctetu I) ace, ; n'"n 'a prC!-5C améiieaine, quant ;t nui
if Mr. P. Thompson is as desirous of knov-,,,j lnc ,U(. j'avujs ,j (OIS ,c l, administration, comme le lit son prédéce
ing the opinion of the American pres,wiih 0j a .(.v-Voik, cl avait mérité la mort, il . "r Durham, nous lui promettons de ie
regard to hi administration, as bis prede- L n qûc I-,u,-h anV.ées ; que je m'étais c'hap- 'fatter, par-ci par-'ii, de quelques plais de
ressor, Durham, we promise to treat him j j,,-. de h corde, mais que 'j'étais en bean : Hitique, qui lui seront nu.si sain que
now end then, with a dish ,f politics, that j r.min p()1)teiiii, Je l'appelai en duel, i-iilulaires, s'il peut les digéier, qualité di
will be lmih wholesome and healthy, if he j jj sln cxril!ri rn f(,n,'.,Mcncc de ce que i Prs,'vc Muc nmH craignons fortement qu'il
is able of digesting them, a quality we j rriminci . mnU jc Iui cn' dir'tant n';iil Mus ne le' jugeons point par
HISTOIRE.
narration di:
colon!.!. ltiian ali.f.n,
unt .t n.
jj flt la J);.r -lAint.t tm ,r.r j, , ,fN
rV;tni:ru ,b- tl t-tnf- du roi, t jrf.f-r.-
()f , l'autre official q:i .'.i-riiM qu'i le
rx,j,J mit t qinruHf livre. !. fer
lR .erraient t ll.-ineiit h s ehe .-, que r
,. j,uV;ii- lue repérer que sur !: do. J.
fu jnN (j UH j., c j:i i,lt;4 basi: .-t la
. "... 1
plu - înist-raMe ou latiuient, on m ac-
corda la faveur d'un ( oîre pour m'anet-ir,
et qui me .servait de ht pour la nuit ; je me
procurai au.M quelque lin-je de la garde
qiii, jour et nuit, f bnyonnettes aux l'iti
dew fui! m- nui eill.-iit, pout envelopper r ha-
'111 I I r
due extiemite ue la înri'e narre de irif T-r
aux pied-, afin de mc piévrvc r cles écor- !
chure-. nuand ie m'asaviii Mir le coffree ou
que je m'v rou hais ; mais a la fin, houhai- ! "i' " en état de supporter au Cana
tant 'de mé mettre mit le coté, ce que je ne 1 K ' désordre et le mesures des inéchans.
nouvais faire, je sollicitais !e cnnitaiiie de ' Dé;ii le iierséculions ni Canada coûtent
me détacher h- fer ; mai je fu refu-é
dans ma demande. 1 nom du capi'ame i ,,,U"U,,B tl 11 l"Jl1 tueuun u aouier
était Uoynl, il ne me sernbla pas être mhu- mi''''l,,c" 'illion- h sa dette démesurée,
main, et" il me disait houvent, (lie le or- l"""' paiement de laquelle, a peine y au
dreu .xpri s qu'il avait reçu de me traiter r:u,-'';,""'z d'argent dans le monde ; rf, a
avec une ci Vrande ééiité, étaient dés-i 101,1 évènemenf, cette reine oppressive,
. i
ngréables ii f propre. Hentiriien ; il ne
m'inulta jarnai, pioique le firent plu
sieurs autres qui vinient à bord. l'ndes
offieierv, du nom de Hradh-y, fut trè-;ré
néreu.x a imn écard ; il m'envoyait s-.uvent
du manger et du boire de na table ; un seul
jour ne se pas-àt point san qu'il me fil don
ner un bon coup de grog.
Heiournons maintenant au fem que je
fut enchiné. Ayant demandé la permis
sion d'écrire au t'énéral Present l, elle me
fut accordée. Je lui repié-mtni la mani
ère honnête rt généreuse avec laquelle j'a
vais traité le prisonniers (pie j'avais pris it
Tineondeioga ; l'injustice et la cruauté
que je leervnis de lui, et je linissaien
demandant a eue traité comme doivent IV
tre les prisonnier chez les nation policées ;
mai je ne reçus aucune icpon.ee. peu
apié j'éciivis au général Carlton, tt je ne
fus pas plus heureux. D'un autre coté
plusieui de ceux a qui il fut permis de mc
voir, m'insultèrent grossièrement.
Mon emprisonnement à bord de la goë-
letle (Jaspé, de la manière que je viens de Prom" Plamant po.nt une amnis
le mentionner, dura environ six 'semaine- ; ! t,c ricralc, mesure de polmquc nue lui de
durantec h-.us je fu cruellement outrag,-. j mnri,,'1 1 h.Jtnani.eetla justice.
Pour donner un exemple de la mire où i Maintenant que notre élection est ache
me portail les injures que j'avai h souffiir, j v,'"c. "" nlloI1,i remplir notre promesse, , t
d;nm un rcès de coli-re. ie tordis on rlnn 1 Hou donnerons, par occasion, lin article
j nv,.r mr, (t,.r,t , tr.-. er de m.T
, , rn f(t fh, . :M k.s 5)CCa.
qu'il en fut choqué ainsi que les specta
teurs ; car mon courroux était cxtiéme.
J'entendi
un qui disait, qu il soit uamne,
twllt il mi iWTAf fin Ta r T A iirnii o 1 1 il f 1 1 f
lvé un netu cai!eiias; la menotte, au lieu
du cluu et comme ils eurent l'aine basse
dans leur traitement ii mon é"ard, aussi
me ,n,m,.l!. imM,, t et I"..
CICS
Apiès cela je fus envoyé avec les pri -
sonniers pris avec moi, a un vaisseau ai mé
t'..:ut ;i pnncrc Pur ntMlvc tle
(i'.iM.P snu (, commandement du nmi-
ufuer, sous ie cotnmantieme
haine anglais M'Clou 1, qui me
i n,nnièie obligeante et f énér
traita d'une
1
reuse, s .- on
ll)on tnn.r Emiion vingt-tpiaire hemes
1 a.,-.s u f,,. I1C, luiieux. mais ma bonne
! foil une continua. Le nom du capitaine du
bàiimeut sur leuuel on m'embauma était
i Littlejnhn, nui, avec ses ctliciers, se con-
duiireiit avec polites?, géiiéiosiié et ami-
1 tié. J'étai avec eux dans la chambre, fai-
, sant lMjnne. chèie, me fers furrnt otes con
Ire les oidies qu'il avait re;u-s de l'officier IM qu avec les Liais, ausu bien qu avec
commandant; car le capitaine Littlejohn le individus, le meilleur moyen de coii-er-jura,
qu'un brave homme ne devait pas être i vcf h' crédit est de ne pas y recourir trop
1 v 1 1 1 1 . . : . 1 - 1 "
repartie a nom (ie son oaimirni comme un
pendard. Ainsi je pus encoie jouir du
bonheur, et les maux (pie je venais de
souffreir mc lefitent goûter avec une satis
faction inexprimable. Mais mon bonheur ne
l'ut que de huit a neuf jours, jc fus obligé de
quitter le capt. Littlejohn et ses officiers: nos j marché de Rothcrham, une femme habil
adieux furent ceux entre amis ; autant (pie j lée décemment, fut offerte en vente. Elle
je puis m'en souvenir, ce fut le II de now, , avait une coide qui lui entourait le milieu
ourque parut a la t te-l.evi un détachement
de l'armée du gén. Arnold, qui avait fait
inn marche extraordinaire au travers d'une
contrée déserte, dan le but de surprendre
la capitale du Canada ; je fu alors pris h
U'rd d'un vaisseau ïiomnié l'Adamaiit, aus-
. a m , t' 1
ji bien qu ceux qui furent ftift prin-
LÎer avec u'j', et i.ou fju- ton
i n le tuvi.r d'un marchr.iul anglais de
'.-.. ' .1. 4-, . .... I
d-: dixjfiii'yTi riiell et iualicèr-ue, (
qui t-:ait probablement txeiié dan i iré
.l4:ilift', par une jtil.i; de t.tri;, q'J fit
ï i'. . -t i I..i riiil P ri tr t.-t-rrr l.'rt ' t .
..-. v ... iJ9m t. Il' f l
raraeti-re pai liculi. r des torir. quan-ï ;
Liifl ifh iiiiii tii i 1 iiitrniiit i'ti L-nr (Min. i
.
' . 1
li.'r- iti.'.iii.'ilit ri'r mniition L'di ' In.
!-t-rre, par x
l'iinposturç qu'il
barbarie, la, freaude et !
cxtrteiit. vi-a-vi
des
w bu.
.MELANGES.
Du Clinton Count j M7u'', de riattt'jurgk,
du 1 fi .Vrm'r.
CANADA.
9 1
i; r f : t r r 1 1 1 ue tae e ne .n t,f,
puh-
t'11 1 affmii''
h.-Net" ir
J,tMHi,iMHi de pian're- ont éié
irouverriement atilai-, afin
i
au gouvernement
ani'Iai
piu
de vingt
ii.i L ...H . .1 .... i i
(couurif il a été le ca avec noua), perdra
les colonies qui lui restent sur le continent
de l'Améiique, et par ses grande dépense
cherche a perpétuer port autorité, mai ne
i "ioririeraque de malédictions Puissent
pisT a la (o-tente- la plus recuire, le
atrorité commise de a ni' -freoid par Hypo
crite tyran, le moderne Néron, Colborne !
A lieu une mutation continuelle de gou
verneur ii la tète de affaires en Canada,
et ceci seulement pour obéir à des ordres,
c'et-à-dire, pour chercher et prendre des
avis d'un conseil exécutif. Le avis sont
toujours les mêmes, le résultat le même,
et un nouveau gouverneur n'est envoyé
que pour éire encore mené par la même
classe d'hommes, qui profitent e( sont
cmi-e re ton les troubles, et qui souffrei
laient eux-seuN, i une ligne de conduite
sage et honorable était suivie vis-à-vis des
colons.
Nous piédisons avec confiance, que M.
Potileit Thompson ne era pas une excep
tion a la régie générale ; déjà s'ost-il com-
' s 'la itiditi'iue du Canada ; et si Mr. P.
anticipation
L'ANGLETERRE ET L'AMERIQUE.
l'n coriestinndant de l'Evcning Pot,
i écrivit de cette manière patriotique et plei-
ne de bon sens : " Quand eions-imus vrai-1
nient indépentlan de l'Angleterre ? Ce ne
sera ooint tant . mie nos léVilature. sans
les moyens d'exccut-t les plans gigantes -
' ques qu elles ont crées, et tr.ns lus fonds
assures pour payer les intérêts des pmts
quelles ont auioiiH., continueront h le- '
gèrement it freandiT tout' 1,-s (l.tficulu-s, !
s at'endrori, avec confiance, il lecouiira1
....... ' :
I'iia.Cï, a 1 ans, ;i Amstcidam. toiir v
lever
es eiu!ana ;
I lus ( une fol, de-
n ni. lue
If suis ici,
Il, on sang américain!
bia::llonna de honte, si ce n'était d'indi"na -
... ,
tioii, tie vnr des etats-souverain, nienilier,
: ' mendier en vain, ii la tsirte des courti
j et des banquiers juifs. Quand donc
j terminera cet état humiliant de choses 1
- 1 tant (pie les nommes n appicnilront
tvumu,
VENTE D I NE FEMME.
L'infâme coutume d'un homme offreant
sa femme il une vente publique, existe
1 toujours en Angleterre. Récemment, au
du corps, dont le bout passait par l'ouvcr
ture de sa tMK.be. Elle fui vendue iour
quatre chelins et dix pence, h un acheteur
de Sheffield, tt part. t avec lui our sa de
meure. Les connétables ttnient prisons
p.'ur garder l'cnlrf .
TKIBfNAU DE PARIS.
Vn giv9 bonurie. indu 4,.
e drap b!cu, i approche do tribunal
une tff4
cowc au. n aunture: Mon tr:bunL
je revenu ce jour-la de Yem,. ï
Jtu défunt mua Uurg élajl
trf03.f (1 Util! ' pn.lrin-" .. "
. ,e . 1 moinac.
Itli..-r le petit à l'école farce
peut
I - . v 1 1 I 1 1 a
t .. . , t s . 1
oouigcoi esi " UeluuctlS," c'est na u-.
... ... i
K'.;,it jKjur rjue le petit ait vacance,
au contraire. Ma femme sort avec l'eu
tant ; je reste mil dedans ma loge, et vu
que l'économie est le j-re de l'aisance, j
quitte rues habit ficelés, qoe j'avais châus.
ces pour la cérémonie, t je me dispos
rendoser mou simple négligé de portier. .
Me 'la donc otant ma veste bleue (la mèl
me iue vous mc voyez aujourd'hui) et Tac.
cro haut à un clou qui me sert de patère et
de porte-manteau, près de le porte. ...après
ç.t, jV.te mes bretelles et tout ce qui ,ea
f-uit, sauf le repcct de mon tribunal. JV
tais un peu plus vêtu qu'Adam, vu que h
eheini.-e de calicol n'était pas en faveur
son éjMMjue, mail cependant vous compre.
nez que je n'étais pas présentable dans un
: - i i i . 11
ueu pumic. ians j îuiervaiie de quitter
mon pantalon neuf tt d'étendre la main
pour prendre mon vieux, j'entends le loquet
d - la porte qui remue, je me retourne, j
vois me veste bleu qui fiche le camp du
clou, qui s'évade, retenue la porte et n
tuve cn courant accompagnée d'un filou
inconnu. . . . Hon tribunal, que faire î....
Si j'avais iris mon pantalon, j'aurais perdu
ma ve.-te ; pour ravoir la veute, il fallait
négliger le pantalon. ..C'est ce que je fis
par économie. . . Je me mis k courir sur les
traces de mon escroc. . . Les voisins, en rrit
voyant galopper en plein air, vêtu d'un
modeste chemise, ne doutèrent pas qu'on
m'avait volé. . . ils se mirent à la poursuit
du brigand, et l'arrêtèrent au coin de laru
des P rauiides. . . . Kn l'abordant, je lui
flanque un coup de poing ; le monstre n'eût
pas le courage de te mettre en garde ! Je
lui repris ma veste, et pour les murs je la
mis aussitôt, et m'en revins h la maison un
peu plus velu que j'en étais sorti. En cho
min je rencontrai mon épouse qui revenait
de l'école du petit. . . . Kn me voyant aina
costumé, et au milieu de la foule, la pau
vre femme se trouve mal et peid connais
sance dans le ruisseau. . . . Voila mon his
toire. Ah ! je m'en souviendrai de l'enter
rement de feu défunt mon Injurgeois !
Le prévenu confesse le fail, et s'excuse
sur la misère qui l'a poussé au vol. Le tri
bunal le condamne a six mois de prison
ICKTTE MÉDICALE.
PrMrri: i" eu es Cash r. Mr. 'ÏÏnrn Tyrr! lu 31 1 s
ri r., i, r'.'- ,' in iitw i-r j.i ava l nr I nn, qm avait
t l- -'nr -.an -m' jir ! l'r. Si n lit île New-lf.irrn, K
par ' ;il i. h i' l'.ns Ii rir:,r-.u iiv JV.hm, avait tii (f iéri
le 'a ii-a'i '-re uvan'e :
(lu I'll t- inrran I; iV -r tervrriV pae fou faite dr
cr i !r 'ie rr.-..f .'e i Ki': e ro ee, lo-iiliie Jii-'i'i'k l'éiai
,r 'le : i ni'- ,i- , !'.-n l'irv.r -( u i iiivr et an l-eui Ta
-;.r-- uni' lu- re i. y n -'iiurr 'ill ini3!re île rj'u'ron,
' 1 u . r 'i' il t r rtjie- .)!() ie iwir ; f y dunietirif emimr
j ; ff ! mie ir, rue 'i z ci,, rt- le la xitae et IVinjilairn
' ii-ni i-1... ,a .t: (ci-,!r ij...crai-e; a .u.,i ç,,tr r
,n I io-'in- a .e ! l'i iiiiriit cun mun. 1.' fe i i-t ie ni
ri i m ;i ,nt a .ara'.ini ie c-Mur, tuait rn vin, Co
.ru i-ii'ii" j .r -1 ,lvt une rirnmjite et cn'rfree ym'r m.
LE PATRIOTE CANADIEN,
Jiniriui .ItviHié ;i la .i.li!i.:ir m'ér eir- et firanp"r,
i.rter.t.in.-, à rw,H-m-, a i'in'fcitfe
,l"":",:T,,1i"';i "'",f ' .ur -.na.,,.-, i Iï.,r.ut..i,
u. rit ,. ,,, , e.t - , 111P rnn. Mri
.raCa -e, .. ,u- 5 jya' 1- à la 'w'ieiWér; Ar
? 2 2V. 1 1 un mhu -ih- payit a.i tn ni-
''c"" ' ei,nrain.u a. mou
A'"""' 'i"1"1 ut w "f l'our mom
., ,' , , , ....
I "i!e e .Tir.i ini a:i'.f) i u let'n-., non iktriirit t:t
1,.... t. e-i p. . n. . v.
' 'lHa freu-.K rr li l!.t-la.id la.
a-.erti--n eu- m n a ti.in;,a;r:éik- Jiptif'n éerite
l " i" 'f ,J"" '"' '"fc"-N " " 'fJ'"'fe
11-1 1 a j 1 1 . ir:ii c ii r-aïainlê-. i)n traite Oe re-
; Krr (. ur ie. am. n v a.un-vna.ue::luc rtuoivfwn
de (i .: .ifi i. iX ,j Hun.
Cs f 1 i.Ra 'ai; sm n n : '!. 'î-ren H ir t u le Pite, t
A .N . rk, (.!. z MM. lU' rar 1 e' Mjn ) n
M. J. r.n lUari. 217 (i rfn W.l fa
f'ti, al.-!;., e,IVn.
Mo-:, n, M.,..
I'm'- ',e,
' '3 i-liil.
M. le l 'r. ùn'iry
M. I ran''i 1" "nue
M. ( lniiiiil'v 'le l.i r ne
M. M-lar'H'ip ii-
M. l'r. f. M. J.Tr'flea
M. j'-e.i Tr tiiUay
M. J"-li m IV.I
Si. L
Ka
M -
l'e. T a r,
I r.i re I , (. h en, W'i., M.J..-rjh U.leiie
y.: a.e. . W ... u.. a M. Un.- Fr-f' Vr
It-i r aa-
M c M U,.rl Pan'
M ('. H.IVM1, l'hartf, 123
MM. A im'".ri et
M. i'r. V. l'an-rf"
M. fi. (i. 'I h.ll"
M. J. I- l'n.-.
t if-! u-a, l i,ufif,
I.'A"i,(iiti' n, iIih
'I h.N-a l Vi ; , I.
i:io r. nv I e. 1p.
I t r I, Mm !..
M.J. H. a l
SMirl e Marie, M.tiv, M. Oal.r.el Krim'r
. I '- er, N. i .
M. W. L. Ma etitie
i n :a
( l. -t ' I iri,
l ; tu-1 n!
Ai' any,
l'.-ei ' r-. h
Miii' er, 't.
I'ar., f ran-,
Minire.'. U.C. Y.'"-Tr-i-H
'f U. ''.
M. Ctiar:-. IT f""
M. J. ( . Ih.-i.rra Mit,
M. l'e , ,
M. J.Kjyii I'" 'rr t.n.vr.i.an.1,
4. El. S liarin.'.,
M.J. A. ,. ,
M. K Mo. .n.-, Q i Ha)r,
. . . f.t.
Mtf \n\n 'HISTORY.
. . I i i N.tliUATIVK OK
' COI.O.NT.I, ETHAN ALLEN.
'
wwrrf x iiY fuvrsr:t.
-- - ( : ii;io.
I 'UoV romc to the description the
iron; trhirlt were put m me : The han't
cufl was of a common size and form, hut
tny leg, hoim, I should iinagin would
weigh tliirty pounds ; the bar was eizKt
feet long, and very substantial ; the shack
les which encompassed my ancle, were
very tight. I wan told hy the officer, who
put them on, that it wai the king's plate,
find I heard other officers say, that il
would weigh 40 11. The iron were to c!oe
vH)i my ancles, that ( could not lie down
in any other manner than on my hark. I
was put into the lowest find most wretched
artof the vessel, where 1 got the favor of
a chest to tit on ; the lime answered for
my bed at night ; and having procured
tome Utile Mocks of the guard, who day
and night, with fixed bayonets, watched
over in, to lie under rnrh end of the large
bar of niv let,' irons, to preserve tny .inch
freomjgalling, while I sat on the chest, or
lay hack on the same, though most of the
time, night and day, I sat on it ; hut at
length, having a desire to lie down on my
side, whirh tlie close ne sw of the irons for
bid, 1 desired the captain to loosen them
for that purpose ; hut was denied the favor :
The Captain's name was Royal, who did
not fieeiu to he an ill-natured man ; hut of
ten times said, that his express ordem were
to trsal me with such severity, which was
disagreeable to his own feelings ; nor did
he ever insult me, though many others,
who enmc on hoard did. One of the offi
cers, hy the name of Hradley, was very
fcneioui to m ; he would often send me
victuals freom his own tahle ; nor did n day
fail, hut that he sent me & good drink of
fcTfg.,.;:
The reader is now is now invited hack to
the time I was put into irorw. 1 requested
tlie privilege to write to fen. Prcscotl,
which was granted. 1 reminded him of
the kind nnd irenoroiw mannsr of mv treat
mcnt of fhe prisoners I look At Ticondero-
ga ; tho injustice and ungcntleman-hke
usage, w hich I had met with freom him,
nd demanded gentlcman-liko tirage, hut
received no answer freom him. 1 noon after
ûrote to Gen. Carlton, which met the sa
me success. In the incau while many of
jhosvwho were permitted to see me, w ere
very insulting.
. i
I was confined in the manner I have re
lated, on hoard the fiaspce schooner, ahout
ixweeks; duringwhich time I wnsohliged
lo throw out plenty of extravagant lati
gviagc. To give an instance upon hcing insulted,
in a fit of angei I twisted off a nail with
my teeth, It went through the inoitise of
the har of my hand-cuff, and at the same
time I swaggered over those w ho abused
roc ; particularly a Doctor Dace, who told
me that I was outlawed hy Ncw-Voik, and
deserved death for several years past ; was
at last fully ripened fur the halter, and in
a fair way to ohtain it : When 1 chal
lenged him, he excused himself in conse
quence, ns he said, of my hcing a criminal ;
hut 1 flung euch a flood of language at him
4iiat it shocked him and the rpectators, for
my anger was very great. I heard one
tsay, damn him, can he cat iron ? After
jlhat a small padlock was fixed to the hand
cuff, instead of'lhe nail ; and as they were
incnn-spiiitcd in their treatment tome, no
it appeared to me, that they weic equally
timorous and cowardly.
I was after sent with the prisoners taken
with nie to an armed vessel in the. river,
which lay off against Quebec, under the
command of Capt. M'Cloud, of tho Hri
tish, who treated me in a very generous
.and obliging manner, and according to my
rank ; in about twenty-four hours I bid
him farewell with regret ; but my good
fortune still continued. The name of the
CapL of the vessel I was put on board,
was Littlejohn ; who, with his officers, le-
havedina polite, generous, and freiendly
manner. J lived with ihcm on the best,
my iront being taken off, contrary to the
order be had received freom the commanding
officer ; but Capt Littlejohn swore, that a
brave man should not be used as a rascal,
on board his ship.
Thus I found myself in possession of
hapniness once more, nnd the evils 1 had
' lately suffered, gave mc an uncommon re
lish for it
Now having enjoyed eight or nine days'
happiness, freom the polite and generous
treatment of Captain Littlejohn and his of
.ficfjrs, I was obliged to bid them farewell,
parting with them in as freiendly a manner
M we had lived together, which, to the
beet of my memory, was the eleventh of
November : w hen a detachment of Gêner
ai Arnold's httlo army oppcrtrçd on l'oint
Levi, 'p;mm- Quebec, who had performed
an txlraoidiiiary mm ! through a ;ldtr
iks countiy, with tb-signfo h.'ive surpri-e-d
ihc capital of Canada; I was then taken
on board a v .. 1 i-tll- d llir A da mar,?'''"
t.'tth!r with the pricnei taken with m
and put under ihe power of an Ln:.'h-h
Merchant freom Iondoit, who-: naine V. a
Brook Watson : a m'-ifi of mal iou and
cruel disposition, and who was probably x
excited in his malevolence, by a junto of to
rich, who Miih-.d with him to England ;
among whom wt-ie Col. fiuy .lo.inson,
Col. l'Ai-, arnl their attendant' ind a-so-
ciates, to thenum!er ot aiK,ui imrr. j
All the ship's crew, Col. Clof-, in bin
ersonal behaviour excepte.!, b-hnv-d to- j
wnids the privners with that spiiit of bit-!
terne.', which is the peruhnr charricteris-j
tic of lories, when the) hae the fiiend of
America in their power, mfaur:ti 'h'-ir '
i ..iii- i . i i i .
!-:- It y to tl.e l.njusti Mir iy tue n.uo.'.-
nty, fiMid and deceit whieh they e.er i-e
townid-i the whit'.
MISCEELA.W.
Frvmtkt i'Unlun f'oimlij It'hisr, f l'ia'.tslurglt,
nf the ,"uttmhtr,
CANADA.
From their over-taxed nu l ptnrving po
nilation, ,1 J.tHi'ljO'lO of iiionev have been
rsied by the Ihiti-h (iovernuient, to ena-1
hic it to mpport mmrule and the measures:
of bnd men, in Canada. Already have
the Canadian trouble cost the " ome
(iovernrnent" more than twenty million",
and they bid fair to add some hundred
millions more m a mammoth debt, for (In
payment of which, there is scarcely specie
ufficienl in the world ; and, eventually,
that oppressive queen, (rt wns the case
with us,) will We her remaining colonie
on the Continent of America, and for bet
great out-lay to perpetuate her rule, will
reap curses nnd maledictions for ever. To
the latest posterity will the atrocities of that
cold-hearted, hyKcriticnl tjrnnt, the mo
dern Nero, Colborne, be handed down.
Governor after governor have been re.
moved fiom the head of affairs in Canada,
and this merely for obeying orders, i. t., to
seek and Ink advice freom the office-holders
of the Kxecutive Council. The adice i.
always the same, the result the same, and
a new (Joveinor is sent out to be again led
by the same class of men, who profit by and
are the cau-c of all the troubles, and who
alone w ould suffer, if a wise and honorable
line of conduct was to be pursued toward
the Colonists.
We confidently predict, that Mr. Forint
Thompson will be no exception lo the
"general rule ;" already has he committed
hinidclf by not proclaiming a general am
nesty, a measure, policy, humanity and jus
tice alike demand of him.
Now that our election is over, we will
gieauy uar ne possesses not. uut we sliall
not judge linn ty anticipation.
KNCiLA N D A NI) A MER ICA.
A London correspondent of the Evening1
Post, w rites in the fullowing patriotic and
sensible manner: Whenshallwc.be trulv
indent ndenl of England î Not so lotiir as
our legislatures, without actual means t.,
execute the gigantic plans lliey oiigmale.j
and without funds pledged to pay the inter-
ests ot tnc loans tney autnone, continue
so summarily to leap over all dilliculties,
'""v .....j.v. .... v.i.... -,
relying w ith so much confidence upon the
alternative of going to London, or Paris, or
Amsterdam, and raising the wind there."
Muny a time while here, has my American
blood loiled with shame, if not with indig-
nation. (0 sec sovereign states begging, and
bcfirinir in ain, at the dtwisof Jew bro
kers and bankets. When will this humili-
ating stale of thii.'gs terminale î Not un -
til men shall learn tti-ât with states, ns well
as individuals, the best modr of preserving
credit, is not to test it too severely.
SALE OF A WIVE.
The infamous practice of of a man offer
ing his w ife at public sale is still continued
in England. Recently, in Rothcrham mar
kct place, a respectably dressed woman was
offered for sale. She appeared with a bai
ler round her waist, under her gown, the
end of w hich passed through her pocket
hole. She w as knocked down for d shil
lings and ID pence to a purchaser freom
Sheffield, and started off with him to his ho
me. The constables were present lo pre
vent a Irwich of the jcace.